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Ça faisait une nuit qu'on roulait toujours , j'étais fatiguée en même temps excitée d'arriver , de quitter ce connard et retourner à Dakar voir tous les gens qui m'ont manqué
Le lendemain à 10 h on arriva devant la concession , j'étais maintenant stressée
Car il y avait tout le monde sous la véranda
Penda me tenait la main comme pour me détendre , et on fit un pas puis Amadou se releva , la mine renfrognée , ce con croyait m'avoir toujours entre ses mains je rigolais intérieurement et me sentis plus forte que jamais
Ta Diouldé et Penda saluèrent les anciens qui répondirent en chœur , Grand mère ne lui répondait pas , ni Astou et Aissatou le petit toutou de service . Diodio et Aminata sont venues de loin et m'ont prises dans leurs bras , j'étais tellement contente de les retrouver , j'inspirais et expirait profondément

Amadou : Eeh Saly ! Tu ne m'as pas vu ou quoi ?

Vent.

Amadou : C'est à toi que je m'adresse , tu oses me défier devant tous tes aînés , tu m'as oublié ou quoi ? Tu verras quand on va rentrer à la maison

- Rentrer où? Tu rentreras seul , sans moi Amadou diallo.

Il ouvrit grand les yeux de surprise , et Astou fronçait les sourcils tandis que Aissatou la fixait

Amadou : Depuis quand tu me tiens tête Salymata ? Déjà que je te fais le cadeau de ne pas te corriger , tu me manques de respect ?

Grand mère : Ki daafa rew ba dof, respecter woul kenn noumouy respecter dieukeuram (elle est trop impolie , elle ne respecte rien comment elle va respecter son mari )

- Amadou je ne suis pas ta chose m'as tu comprise ? Corriger? Lève la main sur moi tu verras , Wallahi tu prendras cher et regrettera le jour de ta naissance .

Tata Astou se leva

Astou : Ma fille qu'est ce qui te prend ? Qui t'as retourné le cerveau comme ça ? Dit elle surprise et choquée que je tienne tête à Amadou

Je lui répondais pas , me contentais juste de la regarder méchamment , elle lisait le mépris sur mon visage et ce qui la fit reculer de deux pas fronçant les sourcils

- Je ne suis pas ta fille .

Les autres firent un bruit d'étonnement et Amadou me prit Le Bras , je le repoussais violemment qu'il trébucha et ouvrait la bouche

- Ne me retouche pas , salaud! Toute une année et des mois de souffrance , tu me frappais tous les jours , m'attachait au lit , me sequestrais dans la chambre , tu étais ivre sans cesse et me maltraitait , toi et ta mère et tu crois quoi? Je ne suis pas ta merde !

Je commençais à me transformer en boule de nerfs , j'agitais mes mains partout et j'étais presque sur le point de le frapper quand Tonton Malick se leva nous séparer , entraînant les autres oncles

Oncle Seydina : Astarfighlullah ! Quelles mauvaises paroles , puisse Dieu nous pardonner . Amadou c'est toi qui as fais tout ça ? Saly comment peux tu faire des accusations aussi graves !

Amadou : Non mon oncle . Elle dit ça pour que j'aie encore plus de problèmes et qu'elle puisse retrouver son amant !

Tata Diouldé : Astarfighlullah Amadou, Salymata serait la dernière des femmes à avoir un époux puis un amant , dis ce que tu as vu de tes propres yeux , elle n'a pas menti moi même je t'ai surpris en train de la torturer

Astou : Diouldé pourquoi tu n'aimes pas mon fils qu'est ce qu'on ta fais pour que tu nous monte comme ça contre les gens ? Tu fais que mentir !

Chronique de Salyma : Une jeunesse mouvementéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant