Bianca || t.griezmann

15 (segunda parte) | qué, ¿mamá?

Mâcon, France

Théo Griezmann

Après le petit-déjeuner, j'aide maman, Maud et Erika à débarrasser la table. Bianca a voulu nous aider mais Maman a catégoriquement refusé à cause du bébé et blablabla... comme j'y connais rien, je ne dirai rien. Bianca est montée en haut, pour se doucher donc je vais dans la chambre. J'ouvre la porte de ma chambre et je la vois, se levant pour poser son pyjama sur mon lit. Elle a mis un jean avec un pull en maille bordeaux. Je ferme la porte et elle se retourne, face à moi, les larmes aux yeux.

– Pourquoi tu pleures ? je la demande. Je prends un T-shirt aléatoirement et le mets.

– Ca me saoule quoi ! s'énerve-t-elle.

– Qui, maman ? je m'étonne.

– Non ! J'ai brûlé la chemise qu'Erika m'a offerte en la repassant, puta madre...

Ca doit être les hormones. Je dis ça parce que j'en ai bavé.

– C'est pas grave, mon cœur, tu peux t'en acheter une autre pareille.

– Facile à dire quand tu n'es pas à ma place, n'est-ce pas ?

Elle me donne un regard noir, ses pupilles claires noircissent. Je lève mes mains en l'air, signalant mon innocence.

– J'ai rien fait Bianca, arrête de me regarder comme ça !

Elle me regarde avec un air désolé et pose la chemise sur le lit. Je m'approche d'elle et la serre dans mes bras pour la consoler. Je sens ses bras autour de moi et les serre. Mon menton est sur sa tête, la sienne est sur mon torse.

– J'en ai marre, renifle-t-elle. De la grossesse, renifle-t-elle une seconde fois.

– Tu as encore trois mois à la supporter et j'ai encore trois mois à supporter tes sauts d'humeurs.

Elle rigole et je souris. Ca fait du bien de rigoler un peu. On se sépare et je la regarde pendant longtemps. Est-ce que je l'embrasse ? Ou pas ? Mais si je le fais, est-ce qu'elle regrettera ?

– Et puis merde, je lâche.

Mes mains sont sur ses joues, j'approche ses lèvres des miennes et je les colle. Pendant les premières secondes, elle semble surprise et je ferme les yeux pour savourer en ce moment, ses lèvres. Sans que je m'attende, je sens ses lèvres s'entrouvrir pour continuer le baiser, une de ses mains est sur ma nuque et l'autre jouant avec les cheveux. J'avance pour la faire reculer jusqu'à qu'elle tombe sur mon lit. J'embrasse son cou jusqu'à lui donner deux suçons. Ses jambes sont autour de mon bassin, ses mains sous mon haut en griffant sensuellement mon abdomen. Je me redresse en la regardant retirer son pull et son débardeur pour se retrouver torse nu, même si son soutien-gorge cache ses seins. Elle me regarde, pinçant sa lèvre inférieure et hausse les sourcils comme si elle me disait << À ton tour. >>. Par le col de mon T-shirt, je le retire, dévoilant mes abdos.

– Pas mal.

Je ris avant de l'embrasser. Je caresse sa jambe droite toute en douceur.

– Théo, Bianca, on...

Je regarde derrière moi pour savoir qui parlait. Il ne manquait plus que lui, punaise...

– ... je...

– Casse-toi !

Il ferme la porte derrière lui et Bianca rigole, je ferme la porte à clé et je la fixe avec une envie d'elle.

– Déshabille-toi.

Elle hausse ses sourcils.

– Quoi ?

– J'en peux plus.

Elle se lève lentement et retire son pantalon et reste en sous-vêtements en même temps que j'enlève mon short. Je m'avance et l'embrasse.

* * *

On s'habille avant de sortir de la chambre en même temps que Bianca.

– Je n'ai même pas eu le temps de reprendre mes émotions, essaie-t-elle de prendre une respiration normale. Je ne sais pas comment tu arrives à ne pas avoir une respiration saccadée.

– Je suis plus performant, je fais la danse des sourcils et elle tape mon épaule gauche.

– T'es saoulant comme mec, rigole-t-elle.

Les regards de Maud, Antoine et Erika son sur moi. Bianca est montée parce qu'elle a oublié je-ne-sais-quoi.

– Quoi ? J'ai rien fait !

– Si tu le dis, dit Antoine.

Je me rappelle qu'il nous a pris en flagrant délit donc je panique intérieurement. Il pourrait leur cafter à tout moment !

– Tu vas où ? demande Maud.

– Au centre-ville​, pourquoi ?

– Comme ça.

J'hausse les épaules et je vois que Bianca est habillée.

– On y va ?

Elle hoche la tête, je me lève, prends ma veste et on se barre.

– À toute à l'heure les amoureux ! crient-ils.

– À toute à l'heure les merdeux !

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holà, ¡chicas!
la dernière fois, je vous ai demandées de choisir une date pour les updates et je n'ai reçu que deux — d'après moi. Et les deux ont choisi « dimanche » donc chose demandée, chose faite

qu'est-ce que vous en pensez :

• du premier baiser et (ce que vous savez) de Théo et Bianca ?

à dimanche prochain et bonne rentrée à vous toutes (perso, la mienne est le 5 ^^)