Chap.11.

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Il est 3h du matin. C'est le moment d'aller explorer une autre pièce au cinquième étage.
On entre dans une chambre pour bébé. Cette chambre est abandonnée. Elle est toute poussiéreuse et il y a des toiles d'araignée partout.
- C'était ma chambre. Me dit soudainement Jean.
- Tu vivais dans ce manoir ?
- Oui, lorsque ma mère est morte, mon père a abandonné le manoir car il pensait qu'il était hanté par l'esprit de ma mère.
- Oh...
- Bon, on va essayer de trouver une clés ou une suite de chiffre.
- D'accord.
Je commence à chercher un peu partout dans la chambre. Je n'ose pas approcher les zones où il y a des toiles d'araignée. Je haïs ces bestioles. Après quelques heures de recherche, on ne trouve rien. Jean s'assoie par terre. 
- Je suis tellement fatigué.
- Il reste combien de pièce à ouvrir ?
- Il en reste 6.
- Ah ouais quand même.
...
- Jean ?
- Oui ?
- Je peux te poser une question, assez délicate ?
- Ouais vas y.
- Comment ta mère est morte ?
- Elle s'est suicidée. Mon psychopathe de père la maltraité. Il l'emmenait dans la salle de torture.
- Oh... Désolé... J'aurai pas du te poser la question...
- C'est rien... Je peux te poser une question à mon tour ?
- Ouais.
- C'est quoi ton secret ?
- Je-Je...
- Désolé, je suis bête de te demander cette question.
- C'est rien, je te le dirais un jour, promis.
Il me répond par un sourire. J'attrape un jouet. Je l'essuie pour enlever la poussière. Au dos, je vois une inscription : 1017.
- Jean ? Tu m'as pas dit que le mot de passe  pour ouvrir les portes c'est une suite de chiffre ?
- Si, pourquoi ?
- Parce que je croies qu'en j'ai est trouvé un. C'est "1017".
- La date du suicide de ma mère... Je crois que ça va marcher. Mais pour l'instant, allons dormir, je suis crevé. On viendra demain voir une autre pièce.
- Ouais, t'as raison.
On descend au deuxième étage. Jean me suit dans ma chambre.
- T'as pas de chambre ou quoi ?
- Si, sauf que j'aime dormir avec toi, je me sens bien.
- *soupir* Comme tu voudras. Bon je vais aller prendre une douche.
- Hein ? Il est 6h du matin !
- Et alors ? Quand chui chez moi je peux facilement me réveiller en pleine nuit et aller me doucher. Je sais, c'est complètement chelou.
- Je peux me doucher avec toi ?
- Non, on ne franchit pas encore cette étape, c'est trop tôt.
- Pffff, quel coincée tu es !
- Eh oui !
Je rentre sous la douche mais je reste pas longtemps. Je porte mon peignoir et je me regarde dans le miroir. Est-ce que je lui dit ou pas ? Faut que j'arrête penser à ça. Je lui dirais quand j'aurai assez confiance en lui. La porte de la salle de bain s'ouvre.
- Qu'est ce que tu fous ?
- Rien, j'arrive pas à dormir sans toi.
- Ou plutôt t'as essayé de me mâter.
- Non... un peu...
Je commence à rire. Il s'approche de moi, laisse tomber ses bras sur ma taille et me donne un baiser.
- Bon, Tu peux me laisser m'habiller maintenant ?
- Hummmmm Nan !
Je roule des yeux et je me dirige vers mon placard.  Il s'assoit sur le lit et me regarde avec un regard pervers.
- Arrête !
- Arrêter quoi ?
- De me regarder comme si tu étais un lion qui allait attaqué sa proie.
- Je ne peux pas m'en empêcher. Tu es une délicieuse proie.
Je croise mes bras et je le regarde en boudant.
- Arrête de bouder !
- Laisse moi m'habiller !
- Pfff quel coincé !
- Je le suis et je le resterais ainsi ! Maintenant retourne toi !
- Olala !
Il se couche et met un oreiller sur sa tête. Je profite de se moment pour m'habiller en vitesse.
- C'est bon j'ai fini !
- Enfin !
Il s'assoie et écarte ses bras.
- Vient dans les bras de papa !
-  C'est très malsains...
- C'est pas ma faute si tu ressembles à un bébé.
Je roule les yeux et je lui saute au bras. On se couche dans le lit. Jean me garde dans ses bras comme si sa vie en dépend.
- Pourquoi tu me sers fort commence ça ?
- J'ai peur que tu t'en aille, comme ma mère. Me dit-il à moitié endormie. J'étais assez surprise de cette réponse mais je le sers fort à mon tour.
- Ne t'inquiète pas, Je ne t'abandonnerai pas.

Le Bal Masqué {TERMINER}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant