Le Bal Masqué {TERMINER}

Chap.15.

C'est le matin. Tout le monde s'est réveillé. Je décide d'aller à la salle à manger malgré qu'il y aura tout les regards sur moi. J'arrive dans la pièce. Il y a tout le monde, sauf Christa. D'habitude, c'est la première à se lever. Mais personne ne s'est rendu compte de son absence.
- Les gars, vous avez pas vu Christa ? Il est assez tard et elle se lève normalement tôt.
- Waw, Tu t'inquiète pour les autres maintenant ? Me dit méchamment Kevin. Je l'ignore mais Jean me défend.
- Ferme la Kevin.
- Comment tu me parles toi ! Qu'est ce qui te prend de la défendre ? C'est une meurtrière !
Jean devient rouge de colère. Il fait un pas vers Kevin mais je lui attrape le bras.
- Ça va Jean. Pas besoin d'en faire tout un plat pour un moins que rien. Lui dis-je en souriant. Il se calme. Il jette un regard noir à Kevin et se dirige vers la cuisine.
- Mais ce que dit Eva est vrai. D'habitude, Christa est la première à se réveiller. Dit- Malia.
Il y a eu un silence.
- Je vais aller voir ce qu'elle fait. Dit soudainement Ian.
Il se dirige vers les escaliers.
Quelques minutes plus tard, il entre dans la salle en courant. Il essaye de reprendre son souffle.
- On a un problème...
On ne comprend pas trop de quoi il parle mais ça à un rapport avec Christa. On court tous vers sa chambre.
Arrivé là bas, je me fige en voyant la scène.
- Oh mon doux jésus... Dit Alain, horrifié.

Un corps pendu... celui de Christa. On devient tous pâle. Mais pourquoi ? Kevin s'approche de son corps. Il a les larmes aux yeux. Il sort un papier de la poche arrière de Christa. Il fait couler quelque larme en lisant la lettre. Il me lance un regard noir, remplis de haine.
- Tout est de ta faute... Me dit- il en me donnant la lettre. Et il sort de la chambre.
Toute est de ma faute ? Hein ? Je comprend rien. Je lis la lettre.
"Salut, Je ne sais pas qui va lire cette lettre. Mais toi, le lecteur, vas savoir les raisons de ma disparition. Je ne supportais plus de vivre sans ma liberté. J'en ai marre de cette sensation. Je ne voulais pas révéler mon secret car si je le révélais, plus personne ne me regarderais de la même façon. Je ne voulais pas tuer quelqu'un du manoir car je ne voulais pas avoir une autre mort sur la conscience. C'est qui celle qui occupe déjà mon esprit ? Celui de Aria. Oui, je sais, je ne l'ai pas tué directement. Mais je me sens coupable. Si je ne lui avais pas dit que j'avais vu Eva avec le gars qu'elle aimait, elle serait encore vivante. Eva savait que j'avais ma part de responsabilité dans la mort d'Aria. Son regard me le faisait rappeler à chaque fois. Je ne supportais plus ce regard. J'en avais marre de tout, enfaite. J'ai décidé d'en finir. Oh, et si tu n'es pas Kevin, dite lui que je l'aime et que je veillerais toujours sur lui.
Adieu..."
"Tout est de ta faute..." Ces mots sont beaucoup plus claire. Jean enlève la feuille de mes mains. Je suis restée figé. Il me tient les épaules et il essaye de me réconforter.
- Ne l'écoute pas ! Ce n'est pas de ta faute !
- C'est de ma faute...
- NON ! Rien n'est de ta faute ! Ce n'est pas toi qui l'a tué !
- Elle l'a clairement écrit sur la lettre... c'est de ma faute si elle est morte... je l'ai tué...
- Eva ! Reprend toi ! Tu-ne-l'a-pas-tué !
- Je l'ai tué, Jean... Je ne peux pas le nier...
- Mais... 
- Chers joueur, veuillez vous rassembler dans le salon. J'ai plusieurs annonce à vous faire. Maskey... tu tombes vraiment au mauvais moment.
On se dirige tous au salon.
- Bien, comme vous l'avez remarqué,  Christa n'est plus parmi nous. Elle nous a quitté hier soir. Par respect, je ne dévoilerais pas son secret. Oui, derrière ce masque se trouve une gentille personne. Toutes mes condoléances, surtout à toi, Kevin. Vous sortiez ensemble n'est ce pas ?
Kevin hocha tristement la tête.
- Bon, c'était la première annonce. Maintenant, passant aux choses intéressantes. Kevin a déclaré un combat à Eva. Eva, tu as vraiment des ennemis partout ! Vous allez combattre dans une école abandonnée. Vous aurez, comme arme, une épée chacun. Vous serez téléporté dans 30 secondes.
Le décompte commence. Jean me prend dans ses bras.
- T'as pas intérêt à mourir. J'ai besoin de toi. J'aurais toujours besoin de toi. Me chuchote-t-il.
- T'inquiète pas. Tu sais très bien que je ne t'abandonnerais pas. Je te l'ai promis.
Je commence à sentir mon corps devenir de plus en plus léger. J'étais entrain de me faire téléporter.
- Quel le combat commence ! Hihihi !