Chap.14.

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Je n'arrive pas à dormir. Je viens de voir le corps mort de la mère de Jean... Je suis dégoûtée. Je ne peux pas imaginer le chagrin de Jean. C'est horrible ! Je lui caresse les cheveux pendant qu'il dort sur mes genoux. La fatigue prend le dessus et je m'endors.

À mon réveil, Jean n'est plus là. Je le vois sortir de la salle de bain. Il vient de prendre une douche. Cet imbécile ne s'est pas encore habillé. Il est en serviette. Mais je ne peux pas m'empêcher de le regarder. Il est tellement... parfait.
- Range ta salive !
Merde ! Je suis carrément entrain de baver. Je m'essuie la bouche et je fais tous pour ne pas croiser son regard. Il s'approche de moi et s'assoie à côté de moi. Il se couche sur mes genoux et me regarde. Mais moi, mon regard est attiré autre part, ses abdos. Il me tourne la tête pour que je regarde son visage.
- Mes yeux sont là, petite perverse !
- Mais c'est toi aussi... Tu te promène à moitié à poil dans ma chambre... c'est difficile de ne pas te contempler !
Il lâche un léger sourire et son visage redevient rapidement blasé.
- Comment tu te sens ?
- Bof... mais ma douche m'a fait du bien.
- Est ce que... tu veux toujours qu'on retourne chercher dans la chambre de tes parents ?
- Ouais, mais il me faut du temps avant de pouvoir y retourner.
- D'accord...
- Ma mère s'est suicidé, mais pas dans la chambre. Normalement, d'après ce que je me rappelle, elle s'est tirée une balle dans sa poitrine au bar.
- Au bar ?
- Ouais, c'est une autre pièce du cinquième étage. Elle buvait, encore, encore et encore jusqu'à se tuer. Elle s'est suicidé là bas. Je ne comprend pas ce que son corps fait dans la chambre de mes parents...
- Jean...
- Oui ?
- Est ce que c'était vraiment un suicide ?
- Oui... je l'ai vu de mes propres yeux.  Mon père était au travaille et j'étais dans ma salle de jeux quand j'entend un coup de feu. Je monte dans le cinquième étage. Je vois du sang couler sous la porte du bar. J'ouvre la porte et je la vois écroulé avec une arme dans la main et une bouteille d'alcool dans l'autre. Après avoir vu cette scène, j'appelle la police. Je suis rester devant la porte d'entré à attendre la police. Je ne voulais pas revoir le corps de ma mère. Les policier arrivent. Ils montent au cinquième étage mais ils redescendent rapidement. Ils m'ont demandé si j'avais vraiment vue un corps au bar. Je leur ai répondu que oui... Je ne comprenais pas trop pourquoi il m'avait demandé cette question... mais maintenant que j'y repense...
- Lorsque les policiers sont arrivés, ils n'ont pas trouvé le corps au bar, ils ne l'ont jamais trouvé, c'est ça...?
- Ouais... Mais comment ? Elle ne pouvait pas aller par elle même se cacher sous le lit, elle était morte.
- Si c'est pas elle, c'est forcément quelqu'un d'autre... le meurtrier...
- N...non... c'est impossible... je l'ai vu... avec un pistolet en main et...
- Est ce que tu as complètement ouvert la porte ?
- Non, j'ai juste ouvert un peu pour voir son corps.
- Est ce que tu es remonté la revoir après avoir appeler la police ?
- Non, je ne voulais pas revoir son corps alors je suis rester devant la porte à attendre la police. Je n'ai jamais remonter au cinquième étage depuis ce jour enfaite.
- Je ne suis pas vraiment détective mais je pense que t'as mère a été tué...
- O...Ouais je... pense aussi...
Je ne rajoute plus un mot. Jean met un bras sur ses yeux et commence à pleurer. Je ne sais pas quoi faire... Comment le réconforter ? Après un moment d'hésitation, je lui enlève son bras qui cache ses yeux. Je lui essuie ses larmes et je lui souris. Je le redresse et je le prend dans mes bras. Je lui caresse les cheveux. Il me fait vraiment de la peine... je ne sais pas quoi faire pour lui remonter le moral. Il se retire finalement de moi. Je lui souris tristement. Il caresse la joue.
- Merci d'être là pour moi.
Avant que je ne lui réponde, il m'embrasse.
- Tu devrais aller t'habiller maintenant, non ?
- Je suis assez confortable.
- Jean...
- Bon d'accord, mais mes vêtements propres sont dans ma chambre.
Je me dirige vers mon placard. Je lui lance un t-shirt et un pantalon.
- Euh... c'est à qui ces vêtements ?
- À Victor.
- Pardon ?
- On était allé à la piscine et il s'est changé dans ma chambre et il a oublier ses vêtements ici.
- Qu'est ce qu'il foutait dans ta chambre ?
- Il a dormis ici.
- Pourquoi il a dormis ici ?
- J'avais fait un cauchemar et je lui ai demandé de dormir avec moi parce que j'avais peur.
- Pourquoi tu ne m'as pas appelé ?
- Parce que je te connaissais pas encore et sérieusement tu me faisais peur.
- ...
- T'as d'autres questions ?
- Non...
- Tu boudes ?
- ...Nan...
Je commence à rire. Je m'approche de lui.
- Arrête de bouder !
- ...
- Olala pourquoi t'es jaloux comme ça ? Il s'est rien passé avec lui, je te le promet. On était juste ami.
- Et Jason ?
- Il a essayer de me violer deux fois mais ça c'est juste un détails.
- QUOI ?!
- C'est rien je te dis ! Il a pas réussi.
- Mouais...
Je roule des yeux et je l'embrasse.
- Tu boudes encore ?
- ...
- Olala, qu'est ce que tu veux que je fasse pour tu arrêtes de bouder ?
Sans même prévenir, il me soulève, me plaque au mur et m'embrasse. J'étais un peu choqué mais je reprend rapidement mes esprits et je répond à son baiser.
Lorsqu'il se retire, il me dépose.
- C'est tout ce que tu voulais ?
- Oui, C'est tout.
- Ah, et moi qui croyait que t'allais me demander un truc de plus bizarre.
- Et non !
- Bon, maintenant va t'habiller !
- Oui oui.

Le Bal Masqué {TERMINER}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant