Chap.17.

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Je me réveille avec un mal de tête horrible. Je suis couchée sur mon lit. Jean est par terre, dans une position improbable, endormi. Je ne me souviens de rien. Je me lève et je vais prendre de quoi apaiser mon mal de tête. Après avoir bu le cachet, je retourne dans mon lit. Mais en dirigeant dans mon lit, je trébuche sur les quelques bouteilles d'alcool qui traînait par terre.
- Evaaaaaa, tu fais trop de bruiiiit laisse moi dormiiiir !
Je viens de me péter la gueule mais la seule chose qui le préoccupe c'est de dormir. Quel génial petit-ami !
Je m'écroule sur le lit. Je regarde l'heure : 12h00. Ah ouais, quand même. J'essaye de réveiller Jean.
- Jean
-...
- Jean
- ...
- Jean
- ...
- Je suis pire qu'une gamine, je peux répéter ton prénom jusqu'à que tu te réveille.
- ...
- Jean,Jean,Jean,Jean...
- ok ok, c'est bon, je suis réveillé !
- Bien, est ce que tu te rappelles de ce qui c'est passé hier ?
- *Bâillement* La dernière chose que je me rappelle c'est qu'au bout de deux shoots tu étais déjà ivre morte.
- Hehe, je tiens pas trop bien l'alcool. Mais rassure moi, il s'est rien passé entre nous, n'est ce pas ?
- Si
- QUOI !?
- Je niaise, tu m'as vomis dessus, c'est le seul rapprochement qu'on a eu.
- Ah, oups. Tu me rassures.
- Qu'est ce que t'allais faire si on l'avait vraiment fait ?
- Huuuuuuum... Soit j'aurai quitté le manoir, soit je t'aurai déclaré un combat.
- Tu es sérieuse ?
- Plus que jamais.
- Mais pourquoi.
- Parce que tu m'aurais utilisé alors que tu savais que j'étais bourré et que je savais pas ce que je faisais. En résumé, tu serais un vrai bâtard qui ne pensais qu'à baiser.
- Ah.
- Yep, bon je vais aller manger, tu viens ?
- Ouais j'arrive.
On arrive dans la salle à manger, mais il n'y a personne. Je cherche sur tous l'étage. Personne. Je commence un peu à paniquer. Je monte dans leur chambre. Personne. Ok, la je commence vraiment flipper. Le manoir est trop grand pour les chercher. Je décide d'appeler Maskey.
- MASKEY !
- Bonjour bonjour.
- Est ce que c'est normal qu'il n'y ai personne ?
- Plus ou moins.
- Comment ça "plus ou moins" ?
- Je ne pense pas que vous vous rappeliez de ce qui c'est passé hier soir puisque vous étiez ivre mort.
- Qu'est ce qui c'est passé ?
- Je ne sais pas ce qui vous est passé par la tête, Jean et toi, mais vous avez déclaré un combat à Malia et à Ian, en même temps. Vous avez fait un combat en binôme. Eva et Jean contre Malia et Ian. Et comme vous avez pu le remarqué, vous avez gagné, donc  Malia et Ian sont morts. C'était vraiment impressionnant comme combat !
- De...Qu...C'est... C'est une blague..?
- Non, Je peux même vous rediffuser la scène si vous voulez.
- NON, ça ira, j'ai déjà vu assez de sang.
- Comme vous voudrez.
- Et Alain ? Il est où ?
- Dans la salle de torture.
- Qu'est ce qu'il fout là bas ?
- Il m'a insulté de tous les noms. C'était horrible !
- Et peut être le torturer c'est pas horrible ?
-  Mais il le méritait !
- Et vous aussi vous méritiez qu'il vous insulte.
- Bon je te conseille de fermer ton clappé si tu vas aller le rejoindre.
- ok ok... Et il revient quand ?
- À 1h du matin.
- Aïe... ça va être long.
- Ça, tu peux le dire ! Bon, vous n'êtes plus que 3 dans le manoir. Eva, Jean et Alain. Mais Eva a le droit de sortir quand elle veut. Bon ça sera tout pour aujourd'hui, pour l'instant !
Et la projection disparaît.
- Alex ?
- O-Oui ?
- Est ce que tu te rappelles vraiment pas de ce qu'on a fait ?
- Pas du tout... En tous cas je ne me souviens pas d'avoir faire un combat. Et toi  ?
- Rien. Je me rappelle juste que j'avais pris un shot. Ensuite, c'est le trou noir.
- Ah...
- Bon, Il faut pas perdre plus de temps. On doit trouver un moyen de sortir d'ici. Je vais devenir folle.
Avant même qu'il n'ouvre la bouche, je le tire par le bras au cinquième étage. On arrive devant la porte. Là où le corps de sa mère est entrain de pourrir. Je mets mon chandail sur le nez et j'ouvre la porte. On commence à explorer la pièce. Jean ne s'approche pas du lit. C'est moi qui s'occupe de cette partie. Je suis au bord des larmes. QU'EST CE QUE ÇA PUE !!! Ça pique les yeux tellement ça pue.
Je remarque une corde en dessous du lit... là où il y a le corps. Je pousse le lit. Mais le corps est découvert. C'EST IMMONDE. Je ne peux pas vous le décrire. Sinon vous allez vomir. ET L'ODEUR EST DE PLUS EN PLUS FORTE ! J'arrive plus à respirer ! Je sors de la pièce en courant avec Jean. Je ferme la porte en sortant. Je tousse et je fais couler quelques larmes. Je m'assoie par terre.
- Ça fait combien de temps que t'a mère est morte ?
- 10 ans.
- Ah ouaiiis, son corps a bien pourri en 10 ans.
- ...
- P-Pardon...
- C'est rien..
- Il faut trouver un moyen de se débarrasser de son corps.
- Jette le par la fenêtre.
- Mais elles sont fermés.
- Ah oui c'est vrai.
- On va la transporter dans une autre chambre... mais tu vas m'aider.
- Je... je vais essayer.
- Bien, Prend une bonne bouffer d'air.
Après notre grande respiration, on entre dans la pièce, on attrape le corps, on le lance dans la chambre d'enfance de Jean et on ferme la porte. On prend une pause dans le couloir et on retourne dans la chambre de ses parents. Je tire la corde. Une trape s'ouvre au sol. Un tunnel...

Le Bal Masqué {TERMINER}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant