Chap.19.

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Je me réveille sur mon lit. J'ai tellement froid ! Jean n'est pas à côté de moi. C'est la première fois et je trouve ça un peu bizarre. Je pars me changer, car oui je suis rester avec mes vêtements complètement mouillés.
Je sors de ma chambre et je me dirige vers le salon. Je vois Jean parler à Maskey, ou plutôt à son père. Dès que Jean me vois, il change complètement d'humeur. Il est passé de "en colère" à "soulager".
- Bon bein je vous laisse les tourtereaux ! Dit Maskey.
Et il disparaît. Je regarde Jean, très intriguée de comprendre ce qui est entrain de se passer. Il me prend le bras et m'emmène au cinquième étage.
- Bon, en gros, j'ai eu une petite discussion avec mon... père.
- Et tu lui as dit quoi ?
- Et je lui ai dit de me laisser sortir d'ici mais il n'a pas accepté et je m'en doutais, beaucoup même. J'allais lui avouer mon secret parce que je ne voulais plus te mettre en danger mais tu as intervenu notre conversation.
- Tu es sûr que tu veux le lui dire ?
- Pour que ta vie ne sois plus en danger, je suis prêt à tout...
Je lui souris. C'EST TELLEMENT CUTE ! Je le prend dans mes bras. Il a l'air perdu. Je regarde l'horloge qui est en face de moi. Il est 00h57. Alain va bientôt revenir de... sa séance de torture.
- Est ce que tu pourrais demander à ton père, quand tu vas tout lui avouer, de relâcher Alain ?
- Oui, bien sûr.
On descend au sous-sol, dans la salle de jeux, pour attendre Alain. La porte de cette horrible salle s'ouvre. Je vois en premier une ombre qui marche extrêmement lentement. On voit enfin Alain. Il est tout amoché. Il a des cicatrices partout, il est tout pâle, il saigne encore. Bref, Maskey n'est pas aller de main morte. Dès qu'il nous voit, il sourit et s'écroule par terre. Je me dépêche d'aller près de lui et de désinfecter ses blessures. Avec l'aide de Jean, je dépose Alain sur le fauteuil. J'enlève son t-shirt troué. Je suis dé-gou-ter. Il a des troues en plein torse, des traces de brûlure, des cicatrices. C'EST HORRIBLE ! J'essaye de ne pas vomir et je soigne ses blessures. Après l'avoir soigné ses mille et une blessure, je soulève sa tête, je m'assoie, je la dépose sur mes genoux et je commence à jouer avec ses cheveux blonds. Je regarde un moment son visage. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de le voir aussi attentivement. Je soulève ma tête vers Jean et il n'a vraiment pas l'air content.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Rien...
Je ne comprend pas trop pourquoi il est fâché. Je regarde une dernière fois Alain et c'est à ce moment que je comprend. Je commence à rire.
- Pourquoi tu ris ?
- Tu es jalouuuuuuuux !
- Non pas du tout.
- Siiiii tu es entrain de bouder !
- Non...
-Siiiii
- Non
- Siiii
- Non
- Siiii
- C'est bon t'as gagné...
- Gagné quoiiii ?
- Tu as raison.
- Raison de quoiii ?
- Que je suis jaloux...
- Je n'ai pas bien entenduuuu.
- Je suis jaloux.
- Comme tu es chouuuuuuu !
- Ngna, ngna, ngna...
- Je vous dérange pas trop les amoureux ?
- Alain ! Tu es enfin réveillé ! Comment tu te sens ?
- À ton avis ?
- Mal, je suppose.
- Très bonne réponse captain obvious !
- Olala c'est bon, je t'ai soigné quand même !
- Ouais... bon pour ça je te remercie.
- Je t'en prie. Bon, tu peux te lever ?
- Pas vraiment... vous pouvez m'aider à aller dans ma chambre, s'il vous plaît ?
- Ouais bien sur.
Je met son bras autour de mon cou. Jean viens m'aider, même s'il en a pas vraiment envie. On le ramène dans sa chambre et le dépose sur son lit.
- Tu as besoin de quelque chose ?
- Non merci. Je vais dormir. Je n'ai pas dormir pendant 24h.
- D'accord, bonne nuit !
- Bonne nuit.
Et on sort de sa chambre. Jean boude toujours, comme par hasard !
- Bon qu'est ce qu'il y a encore ?
- Rien...
- Tu es encore jaloux !
- Bha oui... c'est normal après tout.
Je souris (bêtement) et je pince sa joue.
- Comme tu es mignon !
Il roule des yeux et soupir.
- Qu'est ce que je vais faire avec toi ? Me dit- il d'un air désespérer.
- M'aimer !
- Mais oui.
Finalement, on fini cette discussion par un fou rire. On se dirige dans le salon et on s'assoie. Il est un peu nerveux car il a décidé de tout révéler pour arrêter ce cauchemar. Il se lève et se même au milieu du salon.
- MASKEY !
- Bonsoir, bonsoir ! Qui m'as appelé ?
- C'est moi...
- Bien, que me veux- tu ?
- Papa, j'ai un truc à te dire...

Le Bal Masqué {TERMINER}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant