Chap.09.

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Je me dirige vers la cabine "tuer". J'entend Aria qui me supplie et qui s'excuse mais je l'ignore. J'ai envie de me défoulé et Aria est la personne idéal. J'aurai une autre mort sur la conscience, mais ça me dérange pas autant que ça. J'entre dans la cabine. Je choisis Aria comme adversaire, deux katanas chacun comme arme et je veux que le combat se déroule dans une ville abandonné. Je ressors et je part voir Aria. Elle est à genoux entrain de pleurer. Je lui lève la tête et je lui essuie les larmes.
- Je t'avais prévenue, ma chérie. Dit-je avec un sourire.
Je pars m'assoir dans le salon pour attendre la projection. Jean viens s'assoir à côté de moi.
- Eh bien ! T'es pas si coincé que ça enfaite ! J'adore ce côté de toi. Mais je te préviens t'as pas intérêt à mourir. J'ai encore besoin de toi.
- Je sais que t'as besoin de moi. Tu serai perdu sans moi.
Avant même qu'il ne prononce un mot de plus, Maskey apparaît.
- Hello, Hello ! Aujourd'hui, il y a un autre combat ! Ça sera contre Aria et Eva ! Elles auront chacune deux katanas et le combat se déroulera dans une ville abandonnée. Ça risque d'être sanglant !
- Des katanas ? Tu es sérieuse ? Me chuchote Jean.
- Bha quoi ? C'est les seuls armes que je sais parfaitement manipuler.
Je me sens soudainement légère. J'étais entrain de me faire téléporter. En un claquement de doigts, je me retrouve dans une ville abandonnée. Il y a un drone qui me suis. Ça doit être la caméras qui nous affiche aux autres. La ville ressemble plus à un village. Mais on s'en fou, je vais me défouler. Je tiens un katana dans chaque main. J'ai un énorme sourire sadique aux lèvres. J'espère que je vais pas replonger dans ma folie.... comme avec Lilya...
- Ariaaaaaaa ! N'ai pas peur et viens à moiiiiiiiii ! Je ne te ferai aucun maaaaaal ! Je veux juste t'arracher le braaaaaas !
Je sens des pas derrière moi. Aria ! Je me retourne à temps. Elle a essayé de me trancher en deux mais je le bloque en croisant mes katanas.
- Te voilà, Aria ! On va bien s'amuser toi est moi !
Je l'attaque plusieurs fois mais elle réussit à esquiver. On a passé plusieurs minutes à s'attaquer. Elle a frôlé ma joue. Elle m'a fait une cicatrice.
- Waw, je suis super impressionnée ! Tu as réussis à me frôlé. Mais trêve de gaminerie. Je vais en finir avec toi.
Je m'éloigne d'elle pour avoir de l'élan. Je cours vers elle. Je crie. Je plante mes deux katanas dans son ventre. Elle lâche ses armes et vomis du sang.
- Ton heure à sonner, Aria !
J'écarte mes bras pour la couper en deux. Il pleut du sang. Je commence à rire. Quel belle sensation ! Je ne l'ai pas ressentie depuis longtemps. Je me tourne vers le drône, essoufflé. Je souris.
- Bien ! J'ai gagné. Je peux revenir maintenant ?
Je me fais immédiatement téléporter dans le salon. Je suis encore tâché de sang. Tout le monde me regarde avec horreur, sauf Jean. On peut même dire qu'il est impressionné. Maskey réapparaît. Il applaudit.
- Waw ! Eva ! Tu es tellement génial ! Mignonne, belle, sexy, courageuse et badass.
- Aaaaawn Arrête tu vas me faire rougir !
- Bien comme promit je te redonne ta liberté.
- NON !!
- Pardon ?
- Je vais rester ici. Mais j'aurai le droit de partir quand je veux !
- Oh d'accord. Mais si tu sors tu ne reviens plus.
- Je sais. J'ai une dernière chose à te demander.
- Je t'écoute.
- Enlève les caméras de surveillance qui sont dans ma chambre et dans ma salle de bain.
- C'est tout ?
- Oui
- D'accord, c'est fait !
- Merci.
- Alors je vous dit à tout à l'heure, cher joueur !
Et il disparait. Tout le monde me regarde croche, comme s'ils ont peur de moi. Même Victor.
- Olala, arrêtez de me regarder comme ça ! C'est le jeux après tout.
Je me lève et je monte dans ma chambre pour aller me laver.
Je me lave des tâches de sang que j'ai sur le visage et sur les bras. Ça me fait remémorer de mauvais souvenir, mais une bonne sensation... Lilya... Je suis désolée...
Quelqu'un toquer à la porte ce qui me fait sortir de mes pensées. Je porte mon peignoir et je pars ouvrir la porte. C'est Jean.
- Salut.
- Ça va ?
- Ouais pourquoi cette question ?
- Bha tout le monde te regardais croche et tu es monter énerver. Me dit- il en fermant la porte derrière lui. Je pars dans la salle de bain et il me suit.
- T'inquiète, ils ont peur de moi, c'est normal, je les comprend. Enfaite, qu'est ce que tu fais ici ? T'es pas effrayé toi ?
- Pas du tout chui même impressionné, on peut même dire fasciné.
- Ah bha merci.
Je me lave le visage pour enlever le rester de sang sur mon front. Je vois par le reflète du miroir que Jean s'approche et il glisse ses mains sur mes hanches. Je me retourne. J'allais le repousser... mais... je sais pas... il y a un truc qui m'attire chez lui.
- Tu sais que tu n'as plus besoin de jouer à ça. Les caméras sont éteintes.
Il s'approche de moi. Et avant de m'embrasser, il me dit :
- Il ne faut jamais faire confiance à ce qu'il dit.
Et m'embrasse. Je ne peux pas le repousser... ou plutôt je ne veux pas. Je glisse mes mains dans ses cheveux. Il se retire et caresse ma joue qui est blessée.
- Tu devrais désinfecter ta blessure.
- Je sais.
- Bon il faut que j'y aille. Sache que tu as été formidable aujourd'hui.
- Hihi je sais !
- Oh et je veux que notre relation soit discrète. Je n'aime pas m'afficher.
- T'inquiète je comprends. On se voit à 3h du matin à la biblio.
- Oui, j'ai pas oublié.
Il me donne un dernier baiser et il s'en va. Ne me demander pas pourquoi je ne l'ai pas repoussé. Il a un truc qui m'attire mais je ne sais pas quoi. C'est peut être le fait qu'il m'accepte comme je suis. Il accepte que je sois une meurtrière...

Le Bal Masqué {TERMINER}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant