La Fille du Feu - LOTR - (Terminée)

Chapitre 2: En voie de guérison

Elrond se précipita vers la grand porte qui se situait à l'entrée d'Imladris suivi de près par Anoriél. Un petit groupe de personne entouré Arwen alors qu'elle essayait de se frayer un chemin vers son père. Anoriél vit deux elfes emporter un petit homme vers la maison de guérison. Elrond enlaça rapidement sa fille, ravi qu'il ne lui soit rien arrivé, puis suivit le groupe d'elfes. A son tour, Anoriél se jeta dans les bras de sa soeur, soulagée de la retrouver. Puis elle jeta un regard vers l'entrée de la cité et dit:

- Où sont les autres?

- Ils ne m'ont pas suivi, lui expliqua Arwen, les cavaliers noirs n'en avait qu'après le porteur de l'anneau.

Le regard d'Anoriél s'assombrit.

- Ils ne risquent rien, ajouta Arwen en regardant sa sœur, ils devraient arriver d'ici quelques heures je pense.

- Ah me voilà rassuré! Un seul semi homme blessé est largement suffisant!

Le soleil commençait à se lever. Doucement, les deux soeurs marchèrent jusqu'aux appartements qu'elles partageaient. Heureuse de se retrouver, elles ne se lâchèrent pas les bras. Puis Anoriél se risqua à demander:

- Comment t'es-tu débarrassé des cavaliers noirs?

- Je les ai semés au gué de Bruinen, lui répondit-elle les yeux emplis de malice

Un sourire se dessina sur le visage d'Anoriél. Certes sa soeur n'avait pas de pouvoir comme elle mais un elfe peut communier avec la nature de diverses manières. Elle se doutait que les cavaliers noirs n'avaient eu aucune chance. On frappa alors a la porte. Elles virent un jeune elfe passer la tête dans l'entrebâillement de la porte.

- Dame Anoriél, le seigneur Elrond vous fait quérir.

Surprise, Anoriél ne su pas comment réagir. Elle tourna la tête et vit sa soeur qui l'encourageait à le suivre. Elle ne prit pas le temps de réfléchir et se dirigea vers la porte.

- Tu devrais te reposer, dit-elle d'une voix douce et calme, je te préviendrais quand il arrive.

Puis elle quitta sa soeur et suivit l'elfe qui l'emmena auprès de son père. Elle se demandait bien ce qu'il pouvait lui vouloir. Allait-il lui demandait de soigner le jeune hobbit? Lui qui refusait qu'elle utilise ses pouvoirs dans la cité. Mais la magie noire ne se guérie pas si facilement. Elle arriva auprès de son père. Il était assis à côté du semi homme, toujours inconscient. Les premières lueurs du jour illuminaient son visage. Il avait l'air exténué. Ses traits étaient tirés et son teint terne. Elle ne l'avait jamais vu dans un tel état. Gandalf était également présent. Il se tenait debout derrière Elrond. Lui aussi paraissait fatigué. Anoriél se fit d'ailleurs la remarque qu'il avait toujours l'air fatigué. Lorsqu'elle entra dans la chambre, leurs regards se tournèrent vers elle. Un léger sourire se dessina sur le visage de Gandalf tandis que son père poussait un soupir de soulagement.

- Ah te voilà!

- Que puis-je faire pour vous père?

- J'ai besoin de ton aide, lui expliqua-t-il en tournant son regard vers le semi-homme.

Anoriél resta bouche bée. Son père désirait vraiment qu'elle utilise ses pouvoirs? Elle ne l'avait plus espérer depuis des années. Mais son enthousiasme se dissipa vite quand elle se rendit compte de la gravité de la blessure du petit homme.

- La magie qui l'a blessé, continua-t-il en cherchant ses mots, je ne peux la défaire...

Il marqua une pause. Anoriél ne comprenait pas où il voulait en venir.

- Mais je pense que toi tu le peux...

Les regards insistants d'Elrond et de Gandalf s'étaient posés sur la jeune fille. Elle se sentit défaillir. En avait-elle vraiment le pouvoir? Jamais elle n'avait dû soigner des personnes si gravement blessées. Elle s'était toujours contentée de guérir de simples coupures. Et si elle échouait ? C'était sa seule chance de prouver à son père qu'elle savait maîtriser ses pouvoirs. En voyant l'hésitation de sa fille, Elrond s'approcha d'elle et lui murmura: "Tu es notre seule chance".

A l'entente de ces mots, elle prit une grande inspiration et d'un pas déterminé, elle se dirigea vers le semi homme. Se répétant les mots destinés à  le soigner. Une fois près de lui, elle posa ses deux mains sur sa blessure. Il laissa échappé un léger cri avant de retomber dans un profond coma.

Elle commença à réciter quelques mots en elfique. Rien ne se passa. Elle jeta un regard autour d'elle, et vit son père qui l'encourageait à réessayer. "Tu es notre seule chance", ces mots résonnés dans sa tête, elle ne pouvait pas abandonner. Elle se concentra de nouveau et concentra toutes ses forces. Dans un murmure, elle prononça les premiers mots. Le son de sa voix augmentait à mesure qu'elle les répétait inlassablement : "i balan onen annin, leitho o ngurth". Après plusieurs minutes, une lumière rouge aveuglante jaillit de ses mains, toujours placées sur la blessure. Le petit homme se mit alors à hurler sous les effets de la magie. Anoriél du faire un effort énorme pour ne pas se laisser déconcentrer. Elle voyait le petit homme s'agitait dans tout les sens, hurlant comme si la mort elle-même était venue le
chercher. Puis la lumière disparue et le petit homme cessa de s'agiter. Immobile. Tel un cadavre. Plus aucun bruit ne venait perturber la pièce. C'est comme si tout la cité avait cessé de respirer. Puis la poitrine du jeune hobbit se releva. Il respirait. Un soupir de soulagement se fit entendre dans la pièce. Un sourire se dessina sur les lèvres d'Anoriél avant qu'elle ne s'écroule sur le sol. Elle n'avait pas l'habitude de puiser autant dans ses réserves d'énergie. Elrond se précipita auprès d'elle, tout comme Gandalf. Ce dernier posa sa main sur le front de la jeune fille.

- Elle a utilisé beaucoup de ses forces, dit-il d'un air grave, mais il semblerait qu'elle ait réussi. Très étonnante cette jeune fille.

- Elle a besoin de repos, déclara Elrond

Il fit appeler deux serviteurs. Ces derniers portèrent Anoriél jusque dans sa chambre et l'allongèrent dans son lit. Arwen qui n'avait pas quitté ses appartements resta à son chevet.

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i balan onen annin, leitho o ngurth :  Que les pouvoirs qui m'ont étaient accordés, le libère de la mort