Prologue

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"Hey, chérie ! Sers moi un whisky!"

"Tout de suite." Dis-je en me retenant de levé les yeux au ciel.

Je me baisse pour prendre un verre et la bouteille d'alcool et lui serre le verre sans le regarder. Je lui demande d'abord l'argent avant de lui donner, ce genre de mec qui dépense sans compter, ils finissent par oublier que leur porte-feuille n'est pas un puis sans fond avec dollars illimité.

"Je garde la monnaie, n'est-ce pas ?" Dis-je mielleuse.

Le porc me fais un sourire pervers et me murmure d'une voix grave et qu'il croit sexy :

"Tous ce que tu veux tant que je peux plonger mon regard dans ton beau décolleté."

Je lui souris faussement et planque l'argent dans mon soutien-gorge en dentelle rouge qui dépasse de ma petite chemise blanche nouer au-dessus de mon nombril et grande ouverte qui dévoile ma poitrine et mon ventre, ajouter à ça la mini-jupe d'écolière, les bas résille et les chaussure plateforme rose et je suis la parfaite petite serveuse de bar.

Je me dandine comme je peux jusqu'au prochain client qui me mate sans aucune discrétion. Me faufilant entre les deux autres filles qui bosse au bar ce soir avec moi.

Je lui sers mon plus beau sourire et lui demande ce qu'il veut.

"Ton nom déjà ce serait bien. Et on voit pour la suite après." Dit-il en me regardant avec cette lueur dérangeante dans les yeux.
Lueur qui est présent dans le regard de 70 % des hommes ici. Malsaine et sale, ils nous prennent pour des putains alors que nous n'en sommes pas. Bon certaine le sont, mais elles le font à l'extérieur. 

Le quadra ne perdent vraiment pas le nord. Je me penche doucement pour me rapprocher de lui et murmure :

"Baby G, pour vous servir... Autant d'alcool que vous le souhaitez." J'ajoute pour ne pas lui donner de faux espoirs. Sans parler de ce petit haussement de sourcil équivoque.

"Tu fais bien de préciser." Dit-il en rigolant.

Je me redresse et attend qu'il me donne sa commande. Je le serre et j'enchaîne pendant plusieurs heures comme ça, flirte remarque désobligeante et type de harcèlement sexuel que je suis forcée d'accepter pour avoir des pourboires et garder mon boulot.

Plus que deux clients et je peux prendre une petite pause qui va me faire le plus grand bien. Déjà je vais pouvoir retirer mes lentilles qui me brûle les yeux, je les portes depuis six heures du matin et les remplacer par mes lunette qui sont bien plus agréable à porter. Même si le boss déteste que je les porte ça ne semble pas déranger plus que ça les clients certain apprécie bien plus mon coté sexy intello que la fille type. Si j'ajoute les deux pompon de chaque coté de ma tête ils sont limite entrain de me sauter dessus. Mais j'évite un maximum de les porter ici. On risque de relier un peu trop la moi d'ici et celle à l'extérieur.

Je m'apprête à aller prendre ma pause quand Maria me demande de servir une table à sa place le temps qu'elle aille au toilette. Je souffle mais accepte, une minute de plus ou de moins...

Je prépare la commande de la table lorsque je me rend compte que c'est pas une table mais un salon privé.

"Putain Maria ! Je te déteste... je grommelle pour moi même. Elle sait que je déteste aller dans les salon privé. De plus, je ne suis pas censé faire les salons privé sauf cas de sous effectifs. J'ai une fâcheuse manie à les remettre à leur places violemment si ils vont trop loin avec moi et comme se sont des clients qui paye cher la douceur est de mise. Ils payent aussi pour pouvoir toucher pas seulement regarder. Et le boss, alias Jo, ne veut pas perdre d'argent à cause de mon sale caractère, il en à eu marre de devoir s'excuser aussi.

Je déteste faire le service en salle aussi en faite, les clients ont une fâcheuse tendance à avoir les mains collante ou en forme de pince, ils attirent les serveuses sur leur genoux. Comment repousser en douceur un homme alcoolisé qui fais deux fois notre gabarit ? Au fur et à mesure j'ai réussi à trouver des astuces mais quand ils sont trop persistant je fais ce qu'il doit être fait.

Le plateau prêt je sors du dernier rempart qui me garder éloigner de tous ces alcooliques. Mes talons claque contre le bois du plancher d'un pas rythmé, mes hanches roules comme souhaité pour attirer le regard et attiser l'envie de revenir.

J'avance rapidement jusqu'au salon privé ou une des danseuses est entrain de faire son chaud alors que deux autres sont entrain de se déhancher sur deux des gars qui tripote allègrement leurs courbes. Et bah, ils ont du débourser pas mal d'argent pour avoir la chance d'avoir trois danseuse pour eux. Je me fais la plus petite possible et place les verres devant les hommes. Ils ont commandé la même chose. Lorsque je daigne enfin les regarder pour leur demander de me payer. Je leur souris et les regardes pour la première fois, je me fige en constatant que je les connais, ces quatre garçons, je les connais ! Je détourne rapidement la tête et me cache la moitié du visage avec le plateau en priant pour qu'ils ne me reconnaissent pas. Le roux au cerveau atrophier me tend un billet de 50. Je ferme les yeux sachant que je vais devoir venir leur rendre la monnaie.

Je prend le billet et fuis en leur disant que je reviens avec leur monnaie. Ils rigolent et je sens leur regard me reluquer de haut en bas. Si on m'avait dis que j'aurais croisé des personnes de mon école dans un lieu si... éloigner de leur jolie petit quartier de bobo. Je me dépêche d'encaisser leur argent et de leur rendre le reste. Cette fois pas de minaude pour un pourboire, parce que ce ne sont pas mes clients et que je veux me débarrasser d'eux au plus vite. Je retourne à leur table le visage toujours cacher derrière le plateau. 

"Merci, bébé." Dit le roux en frôlant ma main bien trop longtemps.

Ils me donnent envie de vomir et me stress en passant. Je retire ma main rapidement une fois qu'il à récupérer son argent et fais volte-face pour échapper à leur yeux qui pourrait me reconnaître et ruiner ma vie. Je presse le pas mais fonce dans un torse dur à la bonne odeur de parfum de luxe faisant tomber mon plateau par la même occasion. Je relève la tête prête à m'excuser mais je me fige tétanisé par la personne qui me fait face.

J'aurais du m'en douter, quand les petits son de sortis, la mère n'est jamais très loin.

Je suis dans une merde profonde.

Baby GOù les histoires vivent. Découvrez maintenant