Le réveil résonne durement à mon oreille. Je grogne et le frappe de toute mes forces pour le faire taire. A tâtons je cherche mes lunettes que je trouve sans mal je les met avant de me redressé lentement sur mon lit et de m'étirer.
Je passe une main sur ma tête enrouler dans un voile et le détache pour laisser mes cheveux lâche le temps de me préparer pour l'école. Je secoue la tête puis passe mes mains dans ma touffe pour les dompter, sans résultat. Je me lève en rageant, je déteste les mardis, les mercredi, les jeudis et toute la semaine en faite. Je m'étire et me lève enfin pour commencer à me préparer. Je prend serviette et sous-vêtements, pour aller m'enfermer dans la salle de bain pour en ressortir vingt minute plus tard, la serviette autour de mon corps.
De retour dans ma chambre j'enfile ma jupe plissé noir qui m'arrive aux chevilles et glisse ma chemise rose dedans, je surplombe le tous d'un gilet ample en laine gris. Je fini avec une paire de bas bien plus facile à mettre qu'un collant que j'attache à mon porte jarretelle et des derbie vernis noir. J'attache mes cheveux strictement en un pompon au sommet de ma tête et fini par remettre mes lunettes sur le bout de mon nez. Sac sur le dos, je passe devant ma table de chevet pour prendre mes boucles d'oreilles, des clous, que ma meilleurs amie ma offert.
Je les met en descendant les escaliers qui mène au salon et à la cuisine ou je me prépare mon petit déjeuner et celui de mon père qui décuve sur le canapé. Ce sac à bière qu'est devenue cet homme que j'admiré tant m'oblige à me casser le cul et travailler pour pouvoir subvenir à mes besoins et aux siens par obligation. A l'âge de mes 12 ans, j'ai doucement pris la place du parent responsable à sa place.
Je fais chauffer du lait et pose les différentes boîte de céréales sur la table et le chocolat en poudre. Je me contente de manger un bol de corn flakes et un fruit avant de partir à l'école avec mon déjeuner en main. J'ai à peine le temps de hurler à la loque qui me sert de père que je pars que je me prend son haleine en pleine face. Il passe devant moi en me jetant un regard mauvais et grogne un bonjour suivie par :
"Service ce soir."
Je soupire et claque la porte sans lui répondre. Je déteste ce boulot.
Je me dirige vers l'arrêt de bus a cinq minute à pied de ce qui me serre de maison, écouteurs dans les oreilles la voix profonde de Goldlink me réveille un peu plus et change mon humeur exécrable en quelque chose de plus supportable pour les autres. C'est grâce à la musique que mon humeur deveint supportable. Le matin si j'ai pas ma dose, impossible de mettre mon masque de 《gentille fille pauvre》et dieu sait que j'en ai besoin la ou je vais.
Plusieurs personne défile devant moi pour rejoindre l'arrêt de bus scolaire. Des jeunes de quartier qui vont au lycée publique du coin. Beaucoup de mauvaise fréquentation et la moitié sont dans des gangs par manque de moyen. La majorité de l'école est sois noir sois hispanique, preuve que la diversité n'existe pas dans ce quartier laisser à l'abandon.
Le bruit des fusillades se font entendre minimum deux fois par semaines et les morte sont toujours présent. Ça me désole de voir, nous des jeunes de quartier vivre dans de tel conditions. Ils ne vivent pas ils survivent, on est les oublier, on a l'impression que la société ne veut pas de nous et fais tout son possible pour nous laisser à l'écart dans notre quartier pourris. C'est pour ça qu'ils rejoignent des gangs pour se sentir appartenir à un groupe parce que la société les rejettes et ne leur donne pas de quoi développer le potentiel qu'ils ont. À la place ils les encourages à choisir le moyen de la facilitée, argent facile dans un monde ou règne sang, alcool, drogue et pute. Un monde que je côtoie comme eux pour survivre mais pour aller bien plus loin, flirtant avec l'illégalité alors qu'eux ont les deux pieds bien dedans et risque de ne pas réussir à s'en sortir avant leur mort.
Je me considère donc comme une chanceuse qui à travailler comme une folle pour aller dans une école pour l'élite. La vie ne m'a pas laissé le choix, la colère et la haine nourrissent ma détermination.

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Baby G
عاطفيةComment ma dernière année de lycée qui devait se passer plus ou moins calmement a pu devenir au final un véritable cauchemar ! Lui, le fils de riche que je méprise, a découvert mon plus gros secret, tenant entre ses mains mon seul poings faible. En...