Les cours du matin fini je me dirige vers la cafétéria pour rejoindre ma seule amie dans ce lycée de bourgeois. Carmen, une fille que je connais depuis 3 ans maintenant, elle est mon seule soutiens ici et la seule avec qui je peut être moi-même. Elle me connaît, sais d'où je viens car on a une histoire semblable, son père dealer, droguer et alcoolique battait sa mère et elle, a dix ans elles l'ont retrouvé mort allongée sur le canapé une seringue dans le bras. Comment ne pas être traumatisé, elle m'a avoué par la suite qu'elle n'avait jamais été aussi soulagé de toute sa vie quand arriver à l'hôpital, les médecins ont annoncé qu'il était mort d'une overdose. C'est après la mort de son père qu'elle s'est sentis en sécurité et que sa mère a commencer de nouveau à sourire et vivre. Elle n'a pas versée une seule larme pour le monstre qu'il était.
Son histoire fini mieux que la mienne. Sa mère ancienne femme de ménage dans un grand hôtel à attraper la poule aux œufs d'or. Elle a une nouvelle vie toute doré et en sécurité avec un homme gentil et qui gagne sa vie correctement. Si ça c'est pas un comte de fée des temps moderne.
Sinon comme moi elle ne supporte pas ce monde d'hypocrite dans lequel elle baigne chaque jour et moi du lundi au vendredi entre 9h et 18h.
Mais je dois avouer que sans cette école je serais sûrement entrain de faire la pute auprès d'un mec de gang et sûrement déjà avec un gamin dans les pattes. Mon père ne ma pas du tout tiré vers le haut. Heureusement que j'ai cette volonté de réussir, de sortir de ce trou et fuir ce déchet humain qui à cesser d'être un père il y a bien longtemps. La dépression la complètement anéanti, j'ai essayé de l'aider mais j'ai abandonnée quand j'ai compris qu'il ne voulait pas s'en sortir.J'entre dans le réfectoire et scan l'endroit rapidement recherchant mon amie qui est entrain de me faire des grands signes. Je laisse échapper un petit sourire et la rejoins rapidement.
Carmen est une portoricaine, des cheveux noir coupé court lui arrivant aux épaules, postérieur à la J.Lo, petit sein qu'elle déteste vu qu'elle essaye de convaincre sa mère et son beau-père de lui payer une augmentation mammaire, pour l'instant ont peut pas dire que ça fonctionne. Et c'est pas plus mal.
Plus petite que moi d'une bonne dizaine de centimètre elle doit faire 1m60 environ.
Je la trouve jolie comme elle est avec son visage ovale, des lèvres pleines, un nez fin en trompette, des yeux fin au regard marron intense et des pommette haute. Elle est jolie peut importe ce que les autres disent ou ce qu'elle pense.Question caractère c'est tout le contraire de moi, elle est joyeuse, pétillante avec un caractère de feu. La preuve à peine arrivée près d'elle, qu'elle me saute dessus.
"Enfiiin ! Je t'attends depuis dix minutes. Le week-end a était SUPER LONG faut que je te raconte tu va pas y croire. Sinon toi, ton weekend, le boulot ? Tu as intérêt à me raconter si y a un truc qui va pas."
J'avais oublié d'ajouter qu'elle parle beaucoup mais vraiment beaucoup. Ça ne veut pas dire qu'elle raconte tout à tous le monde au contraire. Dans le ghetto on garde ce qu'on nous dis, muet comme une tombe ou on fini dans une tombe. Enfin c'est ce qu'ils disent.
Je m'assoie à côté d'elle. Et sort mon déjeuner que je commence à dévorer. Je meurs de faim, avec le peu que j'ai mangé ce matin, mon ventre est entrain de s'auto-digérer.
"Ça va, vas-y raconte j'ai tellement faim que ma bouche ne va pas être libre avant que j'ai fini mon dej'." Je lui dis la bouche à moitié pleine.
Elle me regarde en grimaçant.
"Dios mio Maya, tu mange comme un... je vais pas dire un porc sinon tu vas me buter." Souffle t-elle en pleine réflexion alors que j'attend qu'elle finisse sa phrase pour voir si je le lui donne raison ou pas. "Je dirais plus un petit bébé cochon tout mignon. Parce que tu es mignonne quand tu mange." Se rattrape-t-elle in-extrémiste, elle me regarde enfin et attend ma réaction.

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Baby G
RomansaComment ma dernière année de lycée qui devait se passer plus ou moins calmement a pu devenir au final un véritable cauchemar ! Lui, le fils de riche que je méprise, a découvert mon plus gros secret, tenant entre ses mains mon seul poings faible. En...