A peine avoir posé le pied dans le lycée que je me fais sauter dessus par une Carmen surexcitée qui parle beaucoup trop vite pour que quelqu'un puisse comprendre.
"Calme-toi, deux secondes ! Et viens par ici." Dis-je en la tirant vers mon casier voulant échapper aux regards des autres.
Elle prend une longue inspiration et contrairement à ce que vous pensez ce n'est pas pour se calmer, nooooooon oh grand non, au contraire c'est pour mieux me balancer son histoire d'un coup d'un seul, le plus rapidement possible. Lorsqu'elle bloque je fais un pas en arrière prête à recevoir la déferlante de mots qui s'apprête à s'abattre sur moi.
"J'ai une MEGA super nouvelle, mes parents me l'ont cachée mais tu me connais je fouille partout, enfin bref j'étais entrain de fouiner dans l'armoire de ma mère pour faire genre je cherche des vêtements à lui emprunter lorsque je suis tombé sur une petite boîte noire avec un cadenas dessus. Tu connais mes dons, tu sais comment je débrouille avec une épingle et un ciseaux enfin bref. J'ouvre la boîte easy et qu'est-ce que je trouve ? Des photos d'une maison SUPER mignonne, avec les clés et une promesse de vente. Le meilleur ? Elle est prêt de l'université de Stanford ! Est-ce que tu sais ce que ça veux dire ?"
Qu'est que j'avais dit, une déferlante, elle n'a même pas inspiré une seule fois entre chaque phrase elle a parlé tellement vite que j'ai eu du mal à saisir tout ce qu'elle m'a d- Hold on !
"Wait a minute ! Qu'est-ce que tu viens de dire ?" Je crois que j'ai mal entendue, elle a parlé tellement vite que j'ai du mal comprendre ça doit être ça.
Son sourire s'étend jusqu'à ses oreilles et je sais à ce moment précis que j'ai bien compris. La surprise et l'excitation s'empare de moi et de mon corps. Comme elle, je ne contrôle plus la puissance de mes cordes vocale.
"STANFORD ? NOUS DEUX ?" Je hurle sans m'en rendre compte.
"Ouiiiii !" Sa voix est montée dans les aiguës au point qu'elle est presque stridente.
Je la prends dans mes bras et on commence toute les deux à crier et sautiller sans se lâcher. On ressemble à deux folles mais franchement je m'en fou, pouvoir loger dans un magnifique appartement avec ma meilleure amie à l'université est juste parfait. Maintenant y a plus qu'à être accepté dans cette grande université, grâce à son beau-père elle a une carte d'accès garantie mais moi... j'en doute encore mais je refuse de partager mes incertitudes alors qu'elle me partage cette bonne nouvelle. Donc je profite du moment présent et me met en tête que je vais profiter de ce cadeau que ses parents lui font.
"Dès qu'ils vont m'en parler, je te jure que je t'enverrai les photos. Je n'ai pas trop osé de peur de me faire prendre. Mes parents sont légèrement sur les nerfs en ce moment et j'ai pas envie de leur servir de défouloir."
Je m'apprête à lui répondre mais suis interrompu par une voix nasillarde qui me sort par les oreilles. Je reconnaîtrais cette voix entre mille alors que je demande qu'une chose c'est de l'oublier. Moi qui pensée qu'elle avait oublié mon existence comme j'avais oublié la sienne mais encore une fois elle m'apporte trop d'importance.
"Woaw, je vois que la folie à finis par vous frappée." Dit-elle accompagner de ces deux clones et demie.
Elles sont quatre mais franchement la dernière est tellement conne qu'on se demande si elle a vraiment un cerveau, elle a dû être finie à la pisse c'est pas possibles d'être aussi con. La preuve elle est entrain de gobé les mouches en tripotant ses cheveux blonds qu'elle en oublie de rire à la petite pique de sa patronne.
Pour rester dans mon personnage et garder le masque que j'ai eu tant de mal à conserver c'est dernier temps je reste en retrait et laisse Carmen à la langue bien pendu lui répondre. Elle sait que je ne le fais pas par plaisir et que dans n'importe qu'elle autre endroit j'aurais envoyé la personne bouler ou tout simplement je l'aurais snobé avec un petit sourire moqueur. Le mépris est la pire des insultes et je la maîtrise à la perfection.

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Baby G
RomanceComment ma dernière année de lycée qui devait se passer plus ou moins calmement a pu devenir au final un véritable cauchemar ! Lui, le fils de riche que je méprise, a découvert mon plus gros secret, tenant entre ses mains mon seul poings faible. En...