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Plateau à la main remplie de verre d'alcool ambrée. Je zigzag entre les tables et les filles qui sont entrain de courir partout pour servir les salons privées qui ont été pris d'assaut par une bonne dizaine de costumes cravates qui sont pour certain TRÈS lourd de ce qu'elles disent. Normalement, sauf en cas de manque de main, je n'ai pas l'autorisation d'y aller. Ça fait un moment que je n'ai pas eu à y aller et je n'en suis pas mécontente. Ils ont plus de liberté dans le salon et j'ai du mal à supporter la vision de cette... liberté.

Je serre la table des quatre puis celle de trois a côté d'eux. Ils font a peine attention à moi, leur regard est rivé sur le podium la ou Sophie est entrain de ce donner à 100% retirant morceau par morceau les faisant languir. Qui n'aime pas voir la ravissante Sophie au corps parfait dansé lascivement contre une barre rigide.

J'admire sa manière de bouger rien est vulgaire chez elle, tout est suggérée. On ne la vois que quelque seconde sans son haut et encore, on ne vois pas non plus son visage, elle porte un masque en dentelle qui parfait son côté inaccessible. Oui je l'admire et me demande parfois qu'est-ce qu'elle fait ici alors qu'elle pourrait dansé sur une scène de Broadway ou même dans un cabaret en France.

Un tonnerre d'applaudissements, de sifflement accompagner par des demande déplacer me ramène à moi. Je suis rester figée sur place à l'observer le plateau toujours à la main. Les billets pleuvent vers elle. Elle en attrape quelques un a la volé et s'en va sans s'occuper du reste. De toute façon quelqu'un va venir les ramasser et les lui remettre.

Je retourne au bar en ramenant quelque commande. Je me dépêche de les préparé et les servir. Voyant leur tenue assez classe, leur montre hors de prix et leur chaussure Italienne. Je m'apprête à leur servir Baby G. L'ange prête à presque tout pour un gros pourboire. Je me dirige vers leur table en me dandinant.

" Voici vos boissons, messieurs." Dis-je en minaudant.

Ils me jette un regard sans intérêt et me remercie en réglant leur consommation. Je grimace intérieurement. Peut-être trop juvénile pour eux.

Ils vont pas être facile à avoir ceux-la. Ils sont pas assez alcoolisé pour l'instant. Je vais tenter ma chance après quelque verre de plus.
Je prend le billet que l'un d'eux me tend et le glisse dans ma petite pochette accrochée à ma ceinture. Je lui rend sa monnaie sans perdre de temps.

"Merci trésor." Me remercie celui qui m'a donné le billet de 50.

Il me regarde de façon plus appuyé cette fois. Plongeant ses yeux dans mon décolleté quelques instant avant de retourner à sa discussion avec les deux autres gars.

Je tourne les talons et lève les yeux au ciel. J'espère l'avoir ce gros pourboire.

L'heure de fermeture arrive à grand pas. Je pars deux heures avant pour pouvoir dormir un peu et partir en même temps que Big G qui me dépose. C'est pas un hasard si on l'appelle Big G, depuis que je suis arrivé ici Garry s'occupe de moi presque aussi bien que Jo voir mieux. Dès qu'il le peut il me raccompagne à la maison ou me commande un taxi quand il ne peut pas. Les soirs ou je fais toute la nuit, il m'accompagne à l'arrêt de bus, il m'y conduit en voiture je veux dire. Un jour curieuse de savoir pourquoi il était si gentil avec moi je lui ai demandé et sa réponse ma à la fois rendu triste et en colère : "Parce que j'ai compris que ton père ne le ferais jamais." Le sens derrière est clair et malheureusement si vrai. Il ne se soucie plus de moi depuis bien longtemps.

Les trois hommes sont encore là et me font signe qu'ils souhaitent commandé j'espère que c'est la dernière parce que je ne partirai pas sans mon GROS pourboire.
J'arrive avec un gin tonic et deux whisky. Je les sers et il me donne pile le compte.

Baby GOù les histoires vivent. Découvrez maintenant