XIII

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Je passe le seuil d'une pièce regardant partout, ce doit être un bureau au vu du meuble immense en bois massif au milieu de la pièce et du manque évident de lit. Je ne sais pas si je regarde partout parce que tout ce luxe me fait tourner la tête ou pour chercher le moindre indices de ce qu'il me veut VRAIMENT. Finir notre exposé ? Le cul de Kim Kardashians ouai !

"Arrête de regarder partout comme si mon appart était le putain de musée du Louvre et bouge ce qui te serre de corps pour venir là !" Râle t-il.

Je me détache de ma petite léthargie et pose mon regard volontairement inexpressif sur lui et sa belle tête de con. Il est assis au bureau en bois sombre qui semble bien plus cher que le loyer que je paye tous les mois pour la maison. Ils ont de l'argent et ils le montrent, tout ici est moulé dans des matériaux noble, tout en finesse et par des mains de maîtres qui maîtrise à la perfection leur domaine. Je le rejoins rapidement avant qu'il ne me fasse une autre remarque bien plus piquante.
Je m'assoies à côté de lui, lorsque mes fesses se pose sur le moelleux de la chaise, je me mord la lèvre pour ne pas gémir de bonheur. Comment une chaise peut elle être si agréable, je m'enfonce dedans et me met à l'aise. J'imagine pas leur lit alors, je ne veux pas pensé à m'y asseoir, je ne pourrais certainement jamais me relever et risque d'y passer le reste de ma vie enrouler dans les draps quitte à mourir de faim.

Ordinateur allumé, il tends sa main vers moi. Je la regarde, puis lui, ne comprenant pas ce qu'il veut. Ne voyant aucune réaction de ma part il tourne sa tête vers moi, blasé.

"Tu va me la donner merde !?" Me grogne t-il dessus.

"Excuse moi mais au dernière nouvelle je ne lis pas dans les pensées." Dis-je sur un ton faussement calme alors qu'à l'intérieur j'ai envie de lui hurler et nettement moins poliment.

Il fronce les sourcils et me dit d'une voix un peu plus posé :

"La clé USB qui contient TOUT notre travail."

Voilà qui est mieux, il manque juste le s'il-te-plait mais je ne vais pas lui en vouloir. Il sort une fois tout les milles an chez moi, en tous cas avec les personnes qui ne sont pas plus haut que ma cheville dans mon estime. Je suis pas une sauvage avec le peu d'amis que j'ai quand même.

Heureusement pour moi, je me trimbale avec ma clé USB accrocher à mes clés. Parce que sinon, on aurait était dans la merde. Il ne m'a rien dit sur les raisons de ma 《visite》 chez lui aujourd'hui. Je me suis juste pointer sans poser de question, ma tête complètement obstruer par des images que mon cerveau crée de toute pièce concernant mon avenir et ce qu'il aurait pu me faire une fois la porte de chez lui franchis. En bref, j'avais complètement oublié qu'on bosser sur un projet ensemble.

La clé en main puis dans l'ordinateur, il ouvre le dossier et on commence à travailler comme si de rien était comme si il n'avait pas découvert cette facette obscurs de ma vie. Durant cette heure, il ne fait aucune remarque sur ce point et j'arrive à mettre de côté toutes mes craintes le temps que l'on finisse mais je reste quand même sur mes gardes. A plusieurs reprise nous ne sommes pas d'accords mais arrivons à trouver un compromis, en bref je fini par la fermer. De toute façon, je suis persuader que ma bourse n'est plus en danger, avec ce travail, j'ai un A à coup sur. Donc autant le laisser gagner, cette fois.

Il s'étire en baillant bruyamment, le travail fini je devrais peut-être filer mais une part de moi hésite à le faire et si, comme je le pense depuis son message, il y a autre chose ? Donc je reste assise sur la chaise et attend qu'il daigne me parler mais rien. L'impatience me prend et je sors mon téléphone pour jouer avec, je fini par regarder les horaires de bus et en voyant l'heure je fais un bond. Dans ce coin de la ville, les bus le samedi passe toute les heures jusqu'à fin de service une fois les 23h passé et il est hors de question que j'attende une heure dehors. Ne connaissant pas trop le coin je ne préfère pas tarder, je prend ma clé USB regarde que je n'ai rien laissé et m'apprête à partir sans lui dire un mot.

Baby GOù les histoires vivent. Découvrez maintenant