La route vers l'hôpital s'est tenue sur la discussion à propos de l'incident survenu entre Babacar et Mayoula. Elle avait faussé compagnie à ses amies car elle s'était sentie beaucoup mal par l'opprobre que son prétendu copain lui avais faite honneur. Elle se rongeait d'avoir été une fois en couple avec ce moins que rien pendant deux longues années. Il n'a jamais eu confiance en elle d'ailleurs sa carence de confiance se déteignait même sur sa propre personne. Nonobstant de tout cela, Mayoula en fit abstraction et le soutenais de la meilleure des manières par amour. Mais ce qu'il lui a faite vivre cette fois était au delà de la limite de ses compétences de patience. Il eut fallu que ses deux meilleurs amis Abou et Salem débarquassent afin de le maitriser. Quelle grande surprise ! Salem, le gars qu'il avait virtuellement connu il y'a quatre bonnes années par le biais de son ami Abou s'était accouru pour la sauver des griffes de Babacar sans pour autant savoir que c'était bien elle. Elle ne put empêcher de lui sauter au cou , l'extase lui parcourant tout son corps ; il l'aida à rentrer chez elle pour se changer en menaçant avec mutin à son ex de plus aviser à lui toucher un seul de ses cheveux. Ce dernier se résolût à partir tout en proférant des injures en promettant qu'il n'avait pas encore finit avec elle.
« Salem » on lui avait présentée. Mariama n'arrêtait pas d'en rabâcher des oreilles à Babylas qui l'écoutait à peine : elle aussi n'en était pas indifférente de lui. D'ailleurs comment éviter de ne pas faire un faux pas et tomber sous le charme de cet homme ? De la simplicité dégager en lui, le visage gâté de faveurs par la nature et une minceur exquise non dépourvue de biceps qui rendait son corps séduisant dans son polo contractant et un jogging qui rendait son allure assez élégante.
- Babylas , ce mec il me le faut par tous les moyens ; il me faut appeler plu tard Mayoula pour qu'elle me donne toutes les informations sur lui ; s'excita Mariama.
Babylas fit sourde oreille en se renfermant encore plus dans son mutisme ; ce qui fit tressaillir de colère son interlocutrice qui la toisa pendant quelques secondes.
- Chérie, c'est à toi dont je m'adresse ; réponds moi c'est mieux de jeter ton visage à l'Afrique du Nord comme ça ! J'ai besoin de savoir ce que tu en penses.
- Simplement que j'ai d'autres préoccupations plus importantes que de palabrer sur ta routine mais comme que tu insistes je te conseillerai juste de faire comme bon te semble.
- Quelque chose me dit que tu as des yeux sur le nouveau venu ; me trompe-je ? demanda-t-elle malicieusement en dégageant avec désinvolture la tresse qui était descendue sur son visage.
- Moi ,éprise de lui ? rit-elle nerveusement. Il me semble que tu prends ton cas pour une généralité ma belle ; je me sens obligée de t'annoncer que je ne suis plus dans ce que j'étais d'antan c'est-à-dire à la chasse de gars qui ne nous conduit qu'à la discorde. Ce Salem, si tu le veux prends le et dévore le sans modération, chère Ruby. Fermons cette discussion, dit-elle péremptoirement avec une petite touche d'ironie sur son visage
Mariama ravala sa salive, elle se sentit indignée et offensée. Son amie l'avait imperceptiblement insultée de manière indirecte. « Ma routine a-t-elle osé me dire» fulmina-t-elle de colère intérieurement, il est vrai certes qu'elle avait une faiblesse incontestable face aux mecs avec des critères bien précis mais cela ne signifiait pas selon elle qu'elle était une débauchée, un bar ouvert à tous. Quel affront ! Par-dessus le marché, elle avait osé encore lui rappeler à nouveau Ruby. Ce sobriquet qu'elle abhorrait tant ; elle ne niait pas sa nature mais elle se respectait se disait-elle. « 6 est le jumeau de 9 », aussi loin qu'elle était une véritable salope, elle accusait son amie d'avoir tous les potentiels nécessaires pour avoir la couronne de la reine de cette catégorie de filles ; donc elle n'avait guère à lui tenir de pareils discours. Elle décida de passer l'éponge cette fois en acceptant de mettre fin à la discussion tout en changeant brutalement l'expression de son visage. Elles arrivèrent à la clinique et demandèrent à la dame de l'accueil la chambre où était interné un certain Lamine Diakhaté. Elle leur indiqua puis elles partirent en la remerciant. Elles entrèrent dans la chambre puis trouvèrent sa maman accroupie sur le lit consternée où ronflait son fils le visage chiffré de quelques bleus, et son père debout entrain de parcourir la chambre. La dame se leva avec un sourire machinal et vint les accueillir et leur suggéra de prendre place en tapant la discussion pour détendre l'atmosphère. Lamine se mit à bouger puis ouvrit les yeux en parcourant le plafond, sa maman se précipita vers lui et le prit la tête entre ses deux mains.
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Vie d'ado
RomanceLa description d'un roman revient aux lecteurs souhaitant partager l'oeuvre , de même aux élèves travaillant pour le résumé d'un roman afin de le présenter de manière brève à leur professeur. L'écrivain doit sauter la description et plonger direct...