Pdv : Jeon JungKook
4ème vitesse disait-il? Je ne comprenais vraiment pas, à quoi faisait-il référence? Je me posais énormément de questions dans ma tête, mais celui-ci m'interrompt en posant sa main sur ma cuisse, je le regardais comme lui aussi le faisait, toujours avec ce petit rictus au coin de ses lèvres, puis il appuya violemment à ma surprise sur l'accélérateur qui fit un bruit sourd, ma main se posa automatiquement sur le tableau de bord. Je criais à pleins poumons toutes sortes d'insultes en lui demandant d'arrêter ses conneries alors que TaeHyung roulait à toute vitesse entre les voitures, n'hésitant pas à griller les feux rouges sous les Klaxons des automobilistes et des cris des piétons.
« Arrête toi! Tu vas nous tuer si tu continues! »
Il ne m'écoutait toujours pas, sa main se resserrait autours de ma cuisse et je sentais son pouce caresser le tissu qui recouvrait ma cuisse, en l'occurrence mon jean.
« TaeHyung! Arrête tes conneries! »
À chaque fois qu'il pivotait entre les voitures, je voyais ma vie défiler, des petites gouttes salées venaient caresser mes joues. Oui, j'avais peur, peur de ces conneries. Et une fois que je sortirais de cette voiture en un seul morceau je lui flanquerais une belle gifle dans sa belle gueule. TaeHyung freina d'un coup sec, mon corps se pencha en avant, et j'ai bien cru que ma tête allait finir la première dans le pare-brise, mais à mon plus grand bonheur la ceinture me reteint. Alors que moi j'essayais de reprendre mon souffle pour éviter de faire une crise d'hyperventilation, TaeHyung lui était tout souriant, je lui claquais sa main violemment pour lui dire de l'enlever de ma cuisse, je me détachais puis sortais de la voiture pour enfin m'essuyer mes joues.
Il me rejoignait très rapidement puis arriva devant moi, je n'hésitais pas ne serait-ce qu'une seconde avant de lui foutre une claque monumentale devant une dizaine de personnes. Il posa une main sur sa joue avant de soupirer.« C'est quoi ton putain de problème TaeHyung?! T'avais ma vie entre tes mains!
- Justement. Tu crois que j'aurais pris de tel risque si je ne le savais pas? Il caressa légèrement sa joue rouge, avant de mettre ses mains dans ses poches. Lui mettre une seconde claque me démangeait.
- Tu veux que je te rappelle pourquoi tu as eu ton permis?! Tu sais même pas faire un créneaux.
- Euh, je suis pas une femme. » Toutes les femmes qui regardaient la scène se sentirent d'un coup offusquées. Je lui flanquais une nouvelle claque.
« Ça c'est pour ton sens de l'humour misogyne. » Toutes les femmes applaudissaient alors qu'il me prenait par le poignée violemment, puis il commença à marcher. Sa main serrait fortement mon poignée, je serrais les dents.
« Lâche-moi tu me fais mal! » J'essayais de retirer son étreinte, mais rien à faire, il est peut-être pas forcément le gars le plus baraqué, mais il a de la force ce con. Il me poussa contre un mur dans une petite ruelle sombre et vide.
« Va te faire foutre, tu sais pas à quel point je te hais- » Je n'avais pas le temps de continuer mon monologue que je sentais une pression sur mes lèvres, j'écarquillais les yeux, puis le poussa.
« C'est quoi ton problème ? Je m'essuyais les lèvres avec ma manche.
- Moi, un problème? J'en ai aucun, c'est plutôt à moi de te demander ça. »
Je rêve? Il était vraiment sérieux là? C'est moi qui ai un problème maintenant?
« Tu te fous vraiment de ma gueule? Déjà c'est toi qui conduit comme un joueur de formule1, limite c'est pas si je fais une crise cardiaque par ta faute, de plus tu poses ta main sur ma cuisse comme si je t'appartenais, et là tu m'embrasses carrément. J'crois que tu oublies que je ne te porte pas dans mon cœur, non? »
Il souriait comme un con, là, devant moi, à croire que tout ce que je disais ne lui faisait ni chaud ni froid. J'avais tellement envie de le frapper, lui frapper son visage, le mettre en sang jusqu'à ce que ce putain de sourire disparaisse de son fiacès, je pensais qu'il allait répondre à mon monologue avec des arguments ou même qu'il allait s'excuser d'avoir agis comme un con, mais nan, c'était au-dessus de tout ce que j'espérais.
« Mais tu m'appartiens JungKook. »
Suite à cette phrase, tout disparaissait autour de moi. Je faisais le blanc dans ma tête, sans m'en rendre compte je regardais un point fixe, les sons disparaissaient, je perdais mes cinq sens. C'est la première fois qu'on me dit cette phrase, et venant de lui, ça ne me touchait pas, au contraire, à cause de lui j'ai gâché mon premier baiser. J'entendais une voix floue répétée plusieurs fois mon prénom puis me secouer, je reprenais enfin mes idées, et je regardais TaeHyung qui avait ses mains posées sur mes épaules. Je le poussais.
« Ne viens plus jamais me parler. Je ne veux plus avoir à faire avec toi. »
Je marchais pour sortir de cette foutue ruelle, un sentiment parcourait tout mon corps, j'étais déçu, je commençais à l'apprécier et à le découvrir sous une nouvelle forme. Même si je ne lui montrais pas forcément, je commençais à regarder au-delà de son image qu'il renvoie.
Ma vue commençait à devenir floue, et je sentais des petites perles d'eaux salées couler sur mes joues, qu'est-ce qu'il m'arrivait? Oui, j'étais vraiment déçu, car au final il est comme je le pensais, et je crois que je me suis déjà un peu attaché à lui. J'espérais entendre ses pas, puis sentir une main attraper mon poignée une seconde fois, mais rien, je me faisais des idées encore..Hey! Désolée de l'attente,
c'est la rentrée puis je suis partie en vacances tout le mois d'août et si j'avais eu du réseau dans l'endroit où j'ai été, j'aurais posté directement au moins deux chapitres.
Donc déjà vous commencez un peu à cerner la personne qu'est TaeHyung.
Merci énormément pour les 500 vues, c'est énorme! Et merci pour les +80 votes, vous êtes géniaux!
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Le stage ↠ t.kook¡
Fanfiction« Un stage chez la famille Kim? Hmpf, jamais. » Une personne ayant confiance en elle peut-elle cacher un réel mal-être ? Une âme peut-elle en sauver une autre en repoussant cette solitude par de la compassion ? Sauver un mortel n'est pas si facile q...