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JungKook

La température de la pièce était montée d'un cran dû au réchauffement de nos deux corps collés ensemble. Des bruits obscènes se faisaient entendre dans la chambre. Nos peaux étaient brûlantes et la transpiration commençait à les rendre brillantes. Je voulais me débarrasser de cette couche de vêtements étouffants, je brûlais intérieurement. TaeHyung plaqua ses lèvres sur ma joue et y déposa des lignes de baisers jusqu'à mon cou alors que j'enroulais sa taille de mes jambes. Je poussai un ricanement en découvrant la sensation des lèvres humides de mon compagnon contre mes clavicules. Je sentis alors un long frisson parcourir sa colonne vertébrale. La peau de son torse était chaude et sa poitrine montait et descendait au rythme de sa respiration qui devenait saccadée. Mes mains glissèrent sur ses larges épaules et j'inversai nos places afin d'être au-dessus. Je m'assieds sur ses hanches et j'apercevais son regard luxueux et plein de désirs.

« J'attends toujours que tu me dessines nu tu sais. Il avait prononcé cette phrase de sa voix rauque et suave. Je riais face à ses paroles.

- Attends toujours. Puis j'suis nul en dessin. »

Il prit mon visage entre ses longs et fins doigts et je sentis la délicatesse avec laquelle il tenait mon faciès comme si j'étais fait en porcelaine.

« J'm'en fous.

- Bah ferme ta gueule alors.

- Me cherche pas j'vais te gifler. »

Alors que j'allais répliquer avec une repartie aussi grande que l'engin de Vin Diesel, Monsieur Kim TaeHyung écrasa ses lèvres contre les miennes pour qu'aucun son ne sorte de ma cavité buccale.

Flashback
Omniscient

Le plus vieux des deux avait sa tête posée contre les genoux de son cadet qui celui-ci lui caressait sa chevelure tendrement. Un long silence oppressant errait dans l'immense chambre de TaeHyung. JungKook ne voulait en aucun cas ajouter un mot afin que le plus vieux se livre et se libère de ses secrets enfouis au fond de lui. Après un silence de quelques minutes le plus vieux se décida à enfin parler.

« Mes parents enfin si je peux les appeler mes parents, ne savent même pas s'occuper de moi. Je crois même que je suis un accident. Mon père me méprise, il croit que je suis un bon à rien car j'aime le faire chier. Mais après presque dix-huit ans d'existence il a toujours pas compris que je veux qu'il me remarque. Grâce à toutes les conneries que je fais mon père me donne un minimum d'attention. Certes c'est pas une bonne attention mais c'est déjà ça. Puis t'as ma mère, plus superficielle tu meurs. C'est la plus grosse hypocrite que j'ai jamais vu. Elle fait genre qu'elle en a quelque chose à battre de moi mais en vrai elle s'en bat totalement les couilles de moi. Tout ce qu'elle sait faire de ses deux mains c'est utiliser l'argent que mon père gagne. »

Le cadet écoutait sagement le monologue du plus vieux sans intervenir, il voulait le laisser respirer.

«  Le pire dans tout ça c'est qu'ils arrivent à oublier mon anniversaire. J'ai quand même un jour déchiré la chatte de ma daronne, elle pourrait s'en souvenir non ? C'est bientôt mon anniversaire et ils vont me sortir trois jours plus tard « joyeux anniversaire ! On t'aime mon chéri, tiens un cadeau ! » et ce sera sûrement un truc que j'aime pas puisque ils ne connaissent pas mes goûts. »

Le stage ↠ t.kook¡Où les histoires vivent. Découvrez maintenant