PDV Scott
Tout a repris son cours normal, enfin pour tout le monde mais pas moi. Elle n'est plus parmi nous depuis deux semaines et je vis un calvaire. J'ai envie de mourir. Je ne suis pas le seul à avoir du mal. Derek est toujours cloîtré chez lui, il est désagréable... Liam, lui, il pleure souvent. En plus le lycée n'est pas facile pour lui avec ces gens qui le frappent. Je m'en occupe pour éviter de penser à elle, mais quand je m'énerve, quand la pleine lune est là, je n'arrive plus à me retenir. Je n'ai plus mon point d'encrage.
Lydia cache bien sa souffrance, mais je la connais, elle est triste. Très triste. Stiles, lui, il se montre fort pour le groupe. Il s'occupe de nous quand ça ne va vraiment plus :
??? : Scott, tu viens ?
Je sursaute en sortant de mes pensées. Stiles me sourie, alors que les gens sortent de cours :
Moi : Oh...
Je prends rapidement mes affaires et le suis avec Lydia dans le couloir :
Lydia : Des nouvelles d'Isaac ?
??? : Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
Je me retrouve, Isaac nous fait face. Il me lance un regard de la mort :
Lydia : Ca va ? Je veux dire, tu t'en sors ?
Isaac : Ouais, mieux que Scott apparemment.
Moi : Tu crois que c'est le moment de me faire ce genre de réflexion ?
Isaac : C'est toujours le moment. Si tu n'étais pas revenu dans notre vie, je suis sûr que ça ne se serait pas passer comme ça.
Stiles : Arrêtes, tu vas le faire culpabiliser. Venez.
Stiles me pousse en dehors du lycée :
Lydia : Arrêtes de pleurer...
Je ne m'en rends même plus compte :
Moi : C'est ma faute...
Stiles : Non ! Pas du tout. Scott, n'écoute pas ce petit con.
Lydia : Si elle est morte, c'est de sa faute et entièrement de sa faute. Elle a voulu y aller seule.
Derek arrive en courant, on dirait qu'il a vu un fantôme :
Derek : E-Elle m'a appelé !
Moi : Qui ?
Derek : Olivia ! Mais personne ne parlait, c'était bizarre.
Stiles : Ca doit être ton imagination. Tu dérailles mon pote.
Derek me regarde en grognant :
Derek : Je vous promets qu'elle m'a appelé.
Moi : Si c'est pour me faire espérer, laisse tomber.
Derek : Vous ne me croyez pas ? Très bien, je me débrouillerais seul.
