Alex : Qui ils sont ? A part ce Scott qui est ton ex.
Moi : Mes amis de lycée. Mes meilleurs amis.
Alex : Tu as un meilleur ami de 30 ans ?
Moi : Ça, c'est plus mon père adoptif, mon frère. Il m'a appris la vie.
Alex : Et donc pourquoi tu les héberges ?
Moi : C'est compliqué. Mais ils vont rester chez moi quelques temps.
Alex les regarde. Ils sont tous debout à attendre sagement derrière moi, même Stiles parce qu'il nous a suivi au final :
Alex : Je préfère m'en aller...
Moi : On se voit en cours, lundi ?
Alex : Oui.
Il m'embrasse le front et s'en va :
Scott : C'est tellement romantique.
Derek : Arrêtes de faire ton jaloux.
Scott : Je ne suis pas jaloux. Merde.
Moi : Arrêtez. Bon, pour dormir on fait comment ?
Lydia : Je dors avec Olivia ! Comme ça, pas de jaloux ni de choses déplacées.
Derek : Tu veux juste avoir un lit confortable quoi ?
Lydia : Aussi.
Moi : J'ai une chambre d'ami.
Derek : Moi ! Je me fais vieux, j'ai besoin d'un lit.
Moi : Avec ?
Isaac : Moi.
Moi : Liam, Stiles et Scott, dans ma chambre aussi. Je vais vous mettre des matelas.
Malia : Il ne manque plus que Peter et on dormait en famille Derek.
Derek : Ouais, trop fun !
Moi : En famille ?
Derek : Quand je te dis qu'on a pleins de choses à se dire... Malia est la fille de Peter, donc ma cousine.
Moi : Oh, ça ne se voit pas du tout.
Malia : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Moi : Que Derek est aimable, tout l'inverse de toi.
Malia : J'assume.
Moi : Je n'ai que deux matelas deux places. On fait comment ?
Liam : Et si je m'installais entre vous deux ? Comme ça vos mecs vont par terre et vous avez la paix.
Moi : Scott n'est plus mon mec, Liam.
Il s'approche de mon oreille :
Liam : Question de temps.
Stiles : Je ne suis pas totalement d'accord avec le fait que ma copine dorme à côté de toi.
Moi : Je me mets au milieu, il ne la touchera pas.
Lydia : On va très serrés.
Moi : Malia a un lit à elle toute seule si tu veux.
Pendant qu'ils négocient, je pars avec Derek et Scott chercher les matelas dans la buanderie :
Derek : Ton mec n'avait pas l'air très heureux de nous voir ici.
Moi : Il ne vous connaît pas. Et puis il est jaloux.
Derek : Scott, vous avez un point commun.
Scott : Normal, elle aime les mecs jaloux.
Derek : Il est à la fac avec toi ?
Moi : Oui. On s'est rencontré là-bas. Tu veux savoir ma vie entière ?
Derek : C'est toi qui dit que je t'apprends tout, donc tu dois me dire.
Moi : Direct...
Derek : On en reparlera.
Moi : Ouais.
Nous installons les matelas :
Moi : Derek, tu me suis ? On va aller chercher à manger.
Derek : Ouais.
Ma phrase est plenne de sous-entendus et il l'a compris. Ça nous permettra d'être seuls pour parler :
Moi : Prenez des draps et couvertures dans mon placard, dans ma chambre. On revient.
Nous les laissons et partons en voiture :
Derek : Tu l'aimes vraiment ton mec ?
Moi : Je ne sais plus. Scott remet tout en question. Tu sais, c'est son habitude, tout chambouler.
Derek : Donc tu réponds un peu à ma question à propos de Scott. Et ta vie ici, ça va ?
Moi : Ça va, ouais. Mais j'aurais préféré partir avec vous depuis le début, qu'on refasse tous notre vie ici et sans problèmes.
Derek : J'étais parti aussi. J'étais à Rio, mais Chris est venu me chercher.
Moi : Moi, c'est Scott qui s'est pointé chez moi et c'est Alex qui a ouvert. C'était très tendu et gênant.
Derek : Il t'aime toujours. Tu lui manques beaucoup. Malia et lui, ce n'est rien. Ou peut-être un pansement, mais rien de sérieux. Pas comme ce qu'il ressent pour toi, ce qu'il veut avec toi.
Moi : Donc tu as fini de lui en vouloir et de me dissuader de rester avec lui ?
Derek : Ouais. C'est comme mon petit frère.
Moi : Et toi, les amours ?
Derek : Rien. Je n'ai pas réellement le temps de me soucier de ça, tu sais.
Moi : Il faut que tu t'en trouves une quand tout se sera calmer. Après vous ferez des beaux bébés, vous vous marierez et serez heureux.
Derek : Ton optimisme m'avait manqué.
Moi : Tu es prêt à refaire ta vie ici ?
Derek : Je pense. Beacon Hills a beau être ma ville de naissance, là où était toute ma famille, mais j'en ai marre de cette guerre. Pourtant c'est bête, on est dans le même camp, sauf que certains ne le voient pas.
Moi : Il y a des cons sur terre, tu en es bien un.
Derek : Je sais. Je prends exemple sur toi.
Moi : Tu m'as manqué.
Derek : Toi aussi.
C'est vraiment comme mon père, maintenant. Il est de bons conseils, attentif, attentionné. Je l'aime tellement.
