Chapitre 35

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Moi : Tu sors avec notre prof de littérature ?

Derek : C'est mal ?

Moi : Oh, non. Et tu la connais bien ? Elle te paraît normale ?

Derek : Tu veux dire surnaturelle ?

J'hoche la tête en me battant contre lui. J'essaie de pouvoir me sauver sans magie et sans armes. On ne sait jamais :

Derek : Elle a l'air normale, Olivia. Tout ce qu'il y a de plus normal.

Moi : Ok... Donc c'est une suspect en moins.

Derek : Tu es toujours à fond sur tes recherches de meurtrier ?

Moi : C'est surnaturel. J'en suis sûre.

Il rit légèrement :

Derek : Tu es pire que Scott.

Moi : Comment ça ?

Derek : Tu veux sauver tout le monde, toujours réussir à trouver ce qui ne va pas. Vous êtes fait l'un pour l'autre.

Je sourie en m'arrêtant. Je suis fatiguée :

Derek : Tu t'arrêtes déjà ?

Moi : Ça fait une heure. Tu es sérieux ?

La porte s'ouvre dans un grand fracas :

Scott : Vraiment ? Tu te réfugies chez lui maintenant ?

Moi : Bah quoi ? Il m'aide.

Scott : Moi aussi je peux t'aider.

Derek : Pas de jalousie. Ça ne sert strictement à rien.

Scott : Toi, vas voir ta prof de littérature et laisse moi ma copine.

Derek : Pas de souci. C'est elle qui vient me voir pour avoir de l'aide.

Scott : Et pourquoi ça ?

Moi : Bah tu es toujours occupé à te disputer avec ton père, tu n'es pas dans le truc en ce moment alors je te laisse un peu. Moi, je veux des réponses. Et Derek en a souvent.

Scott : Restes avec lui alors.

Moi : Tu es trop mignon quand tu es jaloux.

Scott : Je ne suis pas jaloux.

Derek : Si. Tu pues la jalousie à 4 km.

Je ris en sautant sur son dos :

Moi : Derek est trop vieux pour moi.

Derek : Touchant.

Moi : Bah c'est vrai. C'est plus un frère.

Derek : J'ai cru qu'elle allait dire père.

Il souffle. Je ris :

Moi : Il ne faut pas abuser.

Scott : Donc Mlle. Blake, Derek ?

Derek : Ouais. Et arrêtes ça maintenant.

Moi : Il est gêné. Il n'a pas l'habitude d'être comme ça, tu le connais.

Derek : Oh, les gamins hyper démonstratifs, barrez vous de chez moi !

Je rigole. Scott attrape mon sac en se moquant de Derek aussi :

Moi : Je veux être ta témoin au mariage !

Derek : Olivia, je vais te tuer.

Moi : Tu me l'as dit tellement de fois.

Scott : Moi aussi. Et pourtant, tu n'as rien fait.

Moi : Preuve que tu nous aimes et que tu as un cœur.

Derek : Je sais que j'ai un cœur. Merci.

Moi : Aller, on te laisse. Et merci !

Derek : Ouais, c'est ça.

Nous partons de chez Derek :

Scott : Tu trouves que j'abandonne le truc en ce moment ?

Moi : Oui, un peu. Mais c'est normal, il y a ton père.

Scott : Ce n'est pas une raison.

Nous montons sur sa moto, et nous partons.

Arrivés chez Scott, je pars directement me doucher.

PDV Scott

Mon père rentre. Ça va encore être une soirée horrible...

Je l'ignore en mettant la table. Je ne mets que pour Olivia et moi :

Papa : Ça va mon fils ?

Moi : Ne me parle pas.

Papa : Écoute Scott, je sais que je n'ai pas toujours été un père exemplaire... Mais maintenant j'aimerais te retrouver. Je suis sortie de l'alcool.

Moi : Je m'en fous ! Je ne te considère même plus comme un père, alors pourquoi tu me dis encore que je suis ton fils ?

Papa : Parce que tu l'es. Maintenant, arrêtes d'être comme ça avec moi, tu n'es pas comme ça normalement. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? C'est cette fille ?

Moi : Ne t'inquiète pas pour moi, Olivia ne me tire que vers le haut. En aucun cas elle ne me changera en mal alors maintenant tu me laisses tranquille putain !

Olivia entre dans la cuisine, elle a dû entendre que je hurlais :

Olivia : Calme toi, Scott...

Moi : Je veux que tu disparaisses de ma vie.

J'ai tellement la haine contre lui, je ne veux plus le voir. On vit très bien sans lui. Je quitte la cuisine et sors dehors. J'en ai marre de le voir tous les soirs rentrer comme si tout était normal, comme s'il n'avait fait de mal à personne.
Ma merveilleuse petite amie arrive derrière moi et enroule ses bras autour de mon cou pour me serrer contre elle. Je pose ma tête contre son bras en fermant les yeux.
Je souffle, je ne sais plus quoi faire en ce moment :

Olivia : Ça va aller. C'est juste un mauvais passage et au bout d'un moment tout rentrera dans l'ordre.

Moi : Je n'en suis pas si sûr. C'est de pire en pire...

Olivia : Et quand on sera vraiment au pire, ça remontra et ça ira de mieux en mieux.

J'ai de la chance de l'avoir. Elle est toujours optimiste, ça fait du bien quand on a envie de baisser les bras. Je l'aime.

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