Ce vendredi là, le soleil tapait fort sur la ville. Chacun avait chaud, recherchant la moindre parcelle d'ombre. Pourtant, les rues étaient loin d'être vides : les passant déambulaient, rentraient dans les magasins climatisés mais en ressortaient en portant des sacs remplis d'achats.
Cependant, ce n'étaient pas ces boutiques où la clim tournait à fond qui intéressait le groupe de jeunes avançant dans la rue, et ne semblant pas le moins du monde affectés par la chaleur ; ils savaient exactement où ils allaient.
Une jeune femme marchait en tête, sautillant presque, pressant ses amis. Derrière elle, deux autres filles se tenaient bras-dessus bras-dessous , accompagnées de quatre autres garçons.
"Allez ! s'écria celle de devant. Dépêchez-vous, il va y avoir plein de monde !
-C'est bon Raven, on arrive ! grommela l'un des garçons, aux cheveux bruns et bouclés.
-De toute façon, s'il y a déjà des gens, le temps qu'on arrive, ils seront partis, fit remarquer la jeune femme blonde.
-Clarke a raison, appuya la dernière fille, une jolie brune aux traits fins. En plus, c'est pas comme si on était pressés."
Raven eut une moue dépitée avant de ralentir tout de même le rythme pour rester avec ses amis. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent enfin au point d'arrivée : le glacier principal de la ville. Et, comme l'avait prédit Clarke, il n'y avait personne avant eux. Les adolescents se regroupèrent autour de la vitre derrière laquelle étaient exposés les différents parfums. La vendeuse, une femme aux épais cheveux roux et bouclés, les salua avec un grand sourire ; ils venaient la voir chaque semaine, été comme hiver. Quand il faisait froid, ils lui prenaient crêpes ou gaufres, et le reste du temps, ils choisissaient une glace ou un granita. Elle commençait donc à les connaître et leurs rapports devenaient de plus en plus amicaux.
Les sept amis lui sourirent à leur tour. Puis, après de grandes exclamations, ils finirent par décider chacun de leur parfum. Mais au moment de payer son cornet vanille-café, Clarke s'écria :
"Merde ! Mon porte monnaie !"
Tout le monde se retourna vers elle. la blonde farfouillait dans son sac, le retournant presque ; mais toujours aucune trace du porte monnaie. Tout en cherchant entre ses livres de cours, elle jurait à voix basse.
"Ma mère va me tuer... marmonna-t-elle.
-Tu as dû l'oublier au self, vu que ta carte de cantine est dedans, lui dit Octavia en l'aidant à ranger le contenu de son sac. En attendant, je paie.
-Non, c'est bon, t'inquiète, j'ai qu'à la donner à Jasper il a prit la même chose que moi.
-J'insiste !"
Les deux filles se regardèrent et se sourirent. Clarke claqua un bisou sur la joue de la brune en la remerciant. Le garçon aux cheveux bouclés leva les yeux au ciel en marmonnant quelque chose d'inintelligible.
"Oh ça va Bellamy, ose me dire que ça t'es jamais arrivé de payer un truc à quelqu'un !
-Eh, calme-toi petite sœur, j'ai rien dit."
Octavia l'observa d'un regard mi-noir, mi-amusé avant de chercher l'argent nécessaire dans son propre sac et de le donner à la glacière. Puis, la brune put commander sa propre glace chocolat-passion. Une fois qu'ils eurent tous ce qu'ils désiraient, ils dirent au revoir à la vendeuse d'un signe de la main puis continuèrent leur chemin le long de la rue piétonne. Ils parlaient fort, n'ayant pas peur de se faire remarquer. Ils arrivèrent enfin au parc de la ville, situé en son centre, et se posèrent sur un banc qui, au fil des mois, était devenu "leur" banc. Octavia s'assit sur les genoux de Clarke tandis que Raven et Bellamy se chamaillaient parce que le garçon ne lui avait pas laissé sa place habituelle.
Puis Clarke piocha, à l'aide de sa cuillère en plastique, dans la glace d'Octavia. Celle-ci eut un air faussement choqué avant de faire exactement la même chose. Autour d'elles, leurs amis riaient, parlaient, criaient, se poussaient, mais les deux filles n'en avaient que faire : comme si plus rien autour d'elles n'existait.Elles étaient là, à manger leur glace et celle de l'autre. Enfin, quand elles eurent chacune grignoté jusqu'au bout de leur cornet, Octavia se laissa partir en arrière dans un soupir et se retrouva à moitié allongée sur Clarke. Celle-ci passe ses bras autour de la taille de son amie et enfouit sa tête dans ses cheveux bruns. Elle se sentait bien, sereine.
C'était une fin de journée géniale, dans le parc avec ses amis -et Octavia. Elle ne savait pas pourquoi elle ne la mettait pas dans la même case que les autres ; peut-être parce qu'elle ne ressentait pas totalement la même chose envers elle qu'envers les autres. Elle avait toujours été proche d'Octavia : dès qu'elles s'étaient rencontrées, elles avaient commencé à passer des après midi entiers chez l'une ou l'autre, ou même au cinéma, ou n'importe où en vérité... Elles s'étaient déjà disputées, bien sûr, mais n'était-ce pas là le lot de toute amitié ?
Mais était-ce vraiment uniquement de l'amitié qui les liait ? Clarke n'en était plus tellement sûre. Ses sentiments devenaient confus. le plus étrange était que, lorsqu'Octavia lui parlait des garçons qu'elle trouvait mignons, ou de celui avec qui elle voudrait sortir, Clarke ressentait comme un picotement au cœur. Pet-être aurait-elle voulu être la seule à avoir une place dans le cœur d'Octavia. Mais ce n'était pas le cas.
A cet instant, la blonde avait envie d'entortiller les cheveux bruns d'Octavia autour de son doigt, de lui murmurer des choses à l'oreille... Mais elle n'oubliait pas Bellamy, assis à sa droite et qui remarquerait le moindre de ses geste. Pourtant, avec la position dans laquelle elles étaient, Clarke ne pouvait rester sans rien faire. Alors elle chuchota à Octavia :
"Tu sais que je t'aime ?"
La jeune femme tourna la tête et planta ses yeux dans celui de la blonde avec un sourire ; le regard de cette dernière s'arrêta un peu trop longtemps sur les lèvres de la brune. Heureusement, elle ne remarqua rien.
"Moi aussi je t'aime ! Tu as ma meilleure amie !"
Puis elle lui embrassa la jour avant de se réinstaller confortablement. Le regard de Clarke se voilà légèrement et elle essaya de chasser ses idées noires. Pourtant, l'une de ses pensées subsistait :
Je crois que tu ne m'aimes pas comme moi je t'aime.
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The 100 : OS ships
FanfictionBonjour à toi, fan de The 100 ! Tu trouveras ici des One shot sur différents ships de cette série, qu'ils soient réels ou non, dans l'univers ou non Du Bellarke au Clarktavia en passant par Murven et Kabby, je vais essayer d'écrire sur tout. Et si v...