Just one night

•9•

⚜️A écouter avec le média⚜️

*

On est la veille du bal, il est 10h15 du mat  et je me dirige vers le Queens à pied. Il doit faire dans les environs des 1 et 2 degrés. Je me dépêche de me rendre chez Peter, 5 min plus tard j'arrive chez ce dernier. J'ouvre sa porte en trombe et me dirige vers le chauffage. Un soupir de soulagement s'échappe de ma bouche.

Peter: A ce que je vois le chauffage est ton nouveau meilleur ami.

Moi: Je ne suis pas amie avec les monstres qui me font marcher dans le froid !

Peter: Alors pourquoi être venue!

Moi: Parce que tu m'a dit que c'était urgent ! Que tu avais besoin de mon aide. Alors accouche.

Peter: Anw wai, bon alors en fait y'a cette fille qui me plaît bien et que j'aimerais invité au bal de demain. 

Je l'ai sentie dans chacune des cellules de mon corps, je l'ai entendue se briser en mille morceau, mon pauvre petit coeur qui vient d'exploser.

Moi: Et-Et en qu-quoi je peux t'aider ?

Peter triture ses mains, avant de poser ses yeux sur moi.

Peter: Eh bah à la suite de-de la soirée et bah j'aimerais l'embrasser, sauf que-que tu vois eh bah je sais pas m'y prendre alors je me demandais si c'était possible que...tum'apprennesaembrasser !

Poussière, mon coeur était devenu poussières, meme s'il l'avait dit très rapidement je l'avais compris. Et ces mots résonnent encore dans ma tête, comme une sentence.

Peter: Alors tu-tu veux bien ?

Moi: Mmh d'accord. Mais avant... Un Star Wars !

Peter approuva avec enthousiasme, si seulement il savait que je cherche juste à repousser ce moment.

                         *                                 
14h37, le moment fatidique est arrivé. Peter est aussi stressé que moi.

Moi: Bon alors, je suppose que tu veux l'embrasser pendant la danse ?

Peter acquiesça et je retint un soupir de désespoir. Je m'approche de Peter et attrapes ses mains, je les places sur ma taille, Peter rougit fortement et malgré la guerre intérieur que je subit je ne peux m'empêcher de sourire. J'enroule mes bras autour de sa nuque. Un écart considérable entre nous est présent et je ne peux m'empêcher de rire légèrement.

Moi: Pete, la notion d'espace personnel n'existe plus quand on danse, surtout si c'est un slow alors rapproche toi de moi. En plus je ne souffre pas d'une quelconque maladie contagieuse.

Peter sourit, gêné et se rapproche.

Moi: Faut qu'on soit coller.

Dans son regard je lis du désespoir, après 1 min de réflexion intense, Peter se décide enfin à coller nos bassins, je sens son souffle chaud s'écraser sur mon visage, les battements de nos cœurs s'accélèrent. Le souffle de Peter devient saccadé tandis que je peine à garder le mien constant.

Moi: Alors tu peux sois l'embrasser comme sa, juste en penchant ta tête vers elle, tu peux sois attrapé son visage avec tes deux mains, ou alors garder une main sur sa taille et placer l'autre sur sa joue. Surtout, n'oublie pas de fermer les yeux...

Peter acquiesce d'un simple hochement de tête. La tension entre nous est palpable, et c'est quand il approche sa tête de la mienne que mon souffle commence à devenir saccadé. Je ferme les yeux, doucement, attendant le moment où nos lèvres seront liés, pour un cour moment, mais c'est quand ses lèvres frôlent les miennes, que j'ouvres les yeux et me dégage brutalement de lui. Peter ouvre les yeux, surpris par ma vive réaction.

Peter: Il se passe quoi ? Me dit pas que j'ai une mauvaise haleine.

Moi: Je-je peux pas.

Ce baiser pourrait détruire notre amitié. Mais Peter n'a pas l'air de s'en rendre compte...

Peter: Comment sa tu ne peux pas ?

Peter fronce les sourcils et croise les bras.

Moi: Pete, je ne peux pas, je suis désolé, demande à quelqu'un d'autre, à Michelle par exemple.

Peter: Oui mais pourquoi tu ne peux pas ? Et Michelle n'est pas ma meilleure amie. Comparé à toi !

Le ton de Peter est devenue sec, il commence à s'énerver.

Moi: Eh bah je-je sais pas. Je suis désolé Pete, mais je peux pas t'aider. 

Peter: Tu es putain d'égoïste. 

Une larme coule sur mon visage, je ne peux pas embrasser mon meilleur ami, pour la simple et bonne raison que je l'aime mais voilà que je le perd, parce que je suis incapable de répondre à une simple question.

Moi:Je-je suis pas-pas égoïste.

Peter: SI TU ES ÉGOÏSTE! JE TE DEMANDE JUSTE UNE CHOSE ET VOILÀ QUE TU NE PEUX PAS LA FAIRE SOUS PRÉTEXTE QUE MADAME NE VEUX PAS ! DIT QUE JE TE RÉPUGNE VAS Y DIT LE.

Moi: C'est pas sa. Tu ne me répugne pas et je-je suis pas égoïste.

Les larmes coule à flot sur mon visage tandis que Peter s'énerve de plus en plus.

Peter: SI ALEX TU ES ÉGOÏSTE! J'AI TOUJOURS ÉTÉ LA POUR TOI ! JE ME SUIS TOUJOURS DÉCARCASSÉ LE CUL POUR TOI ! TU CROIS QUE J'AI PAS COMPRIS TON PETIT MANÈGE CE MATIN POUR QU'O PUISSE PERDRE DU TEMPS ? HEIN ?! ET VOILÀ QUE QUAND JE TE DEMANDE CE SERVICE INSIGNIFIANT TU NE PEUX PAS ! MADAME NE VEUX PAS ! ALORS DIT MOI POURQUOI!

Moi: Peter...

Peter: POURQUOI ?!

Moi: MAIS PARCE QUE JE SUIS PUTAIN D'AMOUREUSE DE TOI BORDEL ! TU COMPREND SA ! JE T'AIME  PUTAIN ! 

Je pleures comme pas possible, Peter à tout simplement la bouche ouverte.

Peter: Quoi ? 

Moi: Je t'aime Peter.

Je verse une énièmes larmes , mes affaires sur le bras et me dirige vers la porte.