[Aruani] Un lourd secret

Chapitre XVII: La Fourgonette

Cours de Français ( 14 h 00 )

- Donc, les absents sont Armin Arlert et Annie Leonhart ? Bien. Aujourd'hui, je vous avais demandé un travail ? Le commentaire à faire...

- Tsss, Jean, Tu as des nouvelles d'Armin et Annie, ça fait 3 jours murmura Eren.

- Je suis pas pote avec lui je te rappelle, c'est toi, à qui je devrais demander !

- Jean, tu veux nous partager quelque chose ? demanda Petra en baissant son livre.

- Non, excusez-moi.

Eren fronça les sourcils et ferma sa trousse, il attira l'attention de Mikasa qui lui donna un coup de coude.

- T'as vraiment aucune nouvelle de lui ?

- Non, rien. C'est étrange, il rate seulement les cours quand il est malade, mais là, ça fait 3 jours.

- Il est malade alors ?

- Il nous aurait prévenu, puis Annie serait là.

(...)

Armin était allongé dans son lit, il ne se levait même plus. Il attendait que les enquêteurs trouvent une piste, lui cherchait de son côté. Annie s'était encore volatilisée sans laisser une seule trace cette fois-ci. Alors que tout était rentré dans l'ordre... Le blond changea de coté et remonta sa couverture jusqu'à son visage. Il saisit son portable et envoya un autre message à la blonde, il ne s'attendait pas à une réponse.

"Annie, réponds je t'en supris...J'ai besoin de toi."

Armin regarda les photos qu'il avait réussi à prendre avec elle, c'était les rares moments où elle disait oui. Il en avait une, où il lui faisait un bisou sur la joue, l'un des selfies les plus précieux pour lui. Il sourit face à la réaction d'Annie qui semblait surprise sur la photo.

- Armin ?

- Mh ?

- Sors du lit, tu vas pas rester clouer ? demanda son grand-père.

- Pourquoi me lever...?

- Armin... souffla ce dernier. Je sais que la disparition d'Annie...

- ELLE N'A PAS DISPARU, ELLE A ETE ENLEVEE ! hurla t-il en sortant de sa chambre en courant.

- Armin !

Le blond attrapa son manteau et se chaussa, il saisit son sac de cours et portable avant de sortir dehors. Il ouvra le garage et saisit le guidon de son vélo, avant de monter dessus et de pédaler.

- Je te promets, que je te retrouverai.

(...)

Annie ouvrit les yeux, elle essaya de rapidement identifier le lieu dans le quel, elle se trouvait. Elle pouvait sentir des présences autour d'elle, des bruits de moteur et des discussions. La blonde se redressa, elle secoua son sweat blanc. Elle se trouvait dans une fourgonnette, où était-elle ? Encore en France ? Où, arrivée en Australie ? Elle devait s'enfuir avant de sortir du pays.

La portière s'ouvrit, Annie envoya son pied dans la figure de l'inconnu, qui s'écrasa parterre. Un autre arriva juste derrière, la blonde esquiva le poing de ce dernier et lui donna un coup de coude dans le nez, ce qui lui brisa.

- Annie, ma chérie ! Calme toi, on va rien te faire ! fit son père en tendant les mains. Reste dans la fourgonnette. S'il te plaît.

Annie saisit le bras de son père, elle lui tordit avant de faucher ses jambes pour qu'il tombe. Il attrapa le pied de la blonde qui s'apprêtait à s'enfuir, avant de tirer dessus. Annie s'écrasa, la tête la première sur le béton. Le sang coula sur tout son front y compris sa joue. Elle se releva malgré cela et donna un coup de pied dans la figure de son père.

- ANNIE REVIENS !

La blonde s'élança en courant dans la rue sans se retourner. Elle savait qu'il n'allait pas abandonner comme ça, elle devait prévenir la police, le plus rapidement possible.

- SI TU NE REVIENS PAS, C'EST A TON CHER AMI QUE JE VAIS M'EN PRENDRE !

Annie s'arrêta au milieu de la route, elle se retourna pour regarder son père qui s'était relevé. Il allait s'en prendre à Armin ? Cela m'y en colère la jeune adolescente, qui sentit son sang bouillir.

- Tu touches à un de ses cheveux...

- Tu feras quoi ? Une jeune, petite fille, sans défense, qui court, court pour s'enfuir, pour sauver sa peau. On dirait ta mère, tu es peut-être forte physiquement, mais mentalement, tu es faible, très faible. Si tu viens avec moi, je laisserais ton cher petit ami, mais si tu ne viens pas, je lui ferais subir ce que tu as vécu.

Annie baissa les yeux au sol, Armin, c'était la personne qui comptait le plus pour elle, actuellement. Ce qu'elle voulait, c'est qu'il soit en sécurité. La blonde se dirigea lentement vers son père. Elle essuya le sang qui dégoulinait le long de son visage pâle.

(...)

La pluie tomba fortement sur la capuche du blond qui continuait de pédaler, malgré la tempête qui commençait à se lever. Il réfléchit à où pouvait être cette fameuse fourgonnette noire, si il la trouvait, il trouverait Annie, mais par où commencer ? Il n'avait aucune piste, rien. Cela faisait 3 jours maintenant, elle pouvait être n'importe où.

Des klaxons réveillèrent Armin qui ouvrit grand les yeux, il percuta une voiture qui venait de la droite.

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Rip Armin, fin de l'histoire.

Non je rigole.