[NDA : je tiens avant tout à dire que pour écrire cette chronique je m'inspire de faits réels, mais pas que. cette histoire est un mélange de réalité et de fiction. bonne lecture, queen.]
Il était midi. D'habitude, cette heure était ma préférée. Celle ou le soleil était a son apogée. Celle ou les oiseaux viennent picorer leur repas aux fenêtres des humains. Mais surtout, cette douce heure de solitude ou je me retrouvais, toute seule sur un banc en ville, en mangeant, pour seule compagnie le battement de mon cœur et les discussions des piétons. Ou mon cerveau ne pensait qu'à une chose : le présent. Où toutes les discussions entendues pendant les cours, où toutes les remarques désobligeantes des profs envers moi disparaissaient pour ne laisser place qu'a un grand vide.
Mais aujourd'hui, à la place de tout cela, j'étais enfermé dans un bureau. Un bureau que les humais (autrement dit les autres) considérait comme libérateur. Moi, je trouvais que c'était une prison. Ça s'appelait un psychologue. J'étais coincé ici depuis bientôt 2 heures. Je voulais sortir. Le silence se faisait glacial. Je tenais ma promesse envers moi même de ne rompre le silence sous aucun prétexte. Autrement dit, j'allais rester la encore longtemps. Mais peu m'importait. Certes mon corps était la bas mais mon esprit avait toujours le droit de s'évader. C'est ce qu'il faisait. C'était ce qui me permettait de ne pas devenir folle dans une pièce comme celle ci. Je me demandais pourquoi j'étais ici. Bien sur j'en connaissais la réponse.
Quand la fin de la troisième heure s'acheva, je n'avais pas parlé une seule fois. Alors la psychologue me congédia. Je sortis et me trouvai dans un couloir. Ce n'étais pas une salle de psychologue comme les autres, non. J'étais en hôpital psychiatrique, chambre 405.
[NDA : voila, c'est la fin du premier chapitre, plutôt court. quelques informations avant de finir vraiment ce chapitre : je n'ai pas de dates pour mes chapitres, donc les intervalles ne seront pas forcément régulier même si je vais essayer de poster le plus souvent possible. Ensuite et dernièrement mes chapitres ne sont pas pré-écrits, c'est mon inspiration soudaine :). Voila c'en est tout pour l'instant. A très vite,
queen.]
370 mots.
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another world
Teen Fictionje n'avais jamais pensé a un acte suicidaire. je n'avais jamais pensé à me scarifier. je n'avais jamais pensé à fondre en larmes sans raison. je n'avais jamais pensé à mourir. mais ce n'ai pas parce que je n'y avais jamais pensé que je ne l'ai jamai...