[mettez la chanson pour lire le chapitre personnellement je trouve qu'elle va super bien avec. bonne lecture❤]
- t'inquiète pas, je connais mon métier.
- hmm.
Nous arrivions au troisième étage. Il était plus froid que tous. Les murs étaient exclusivement gris anthracite, les portes noires et les fenêtres infiniment petites.
- wow, accueillant, fis-je.
- on peut dire ça comme ça. Tiens, assieds-toi la, Dr. Coiseau va venir t'accueillir pour la suite. Reste sur la chaise il devrait arriver dans 10 minutes.
- la suite de Quoi ? je commençais à m'énerver et ma voix tremblait de plus en plus.
- la suite, tu verras.
Elle essayait de me calmer avec un sourire apaisant mais la, tout de suite rien ne pouvait m'apaiser. Rien sauf la voix de mon père. Mais il n'était pas la.
- bon je te laisse, d'autre personne m'attende. Je te souhaite beaucoup de courage, et ..
Elle se tut. Des larmes commençaient à perler sur ses joues et sa bouche restait grande ouverte, les mains figées dessus.- ce n'est pas ce que je voulais dire. Je te souhaite juste une bonne journée.
Elle partit presque en courant, ce qui ne fit qu'agrandir le doute deja présent. Quelques minutes plus tard -j'aurais évalué ça a quelques heures- je sentis une main me tapoter l'épaule. J'eu un mouvement de sursaut puis je me retourna. C'était un monsieur, je l'évaluait a une cinquantaine d'années, une calvitie plus que naissante les yeux de couleur lagon, tellement beau qu'on pouvait s'y perdre et des dents, si blanches et alignées qu'elles étaient à la limite du surréaliste.
- bonjour, c'est moi le Dr. Coiseau, mais j'autorise mes patients à m'appeler Michel.
Il me tendit sa main que je serra fébrilement.
- b-b-bonjour.
Je ne bégayais jamais.
Je marchai, les jambes tremblantes, mon ventre n'était plus qu'un bourdonnement assourdissant et mes yeux devenaient froid. Je n'étais plus cette Chloé que les gens regardaient, peu importe comment, je n'étais plus Chloé, tout simplement. Je voulais hurler mais rien ne sortait de ma bouche. Pas un mot. Seulement du sang. Du sang sortait de ma bouche sans que je puisse rien n'y faire. Je voyais flou tout tournait autour de moi mais je marchais. Je marchais comme si de rien n'était, ravalait le sang qui voulait se déverser sur le sol et suivait le docteur. Quand il vit que des perles rouges avaient séché sur mon menton il me serra ma main, comme pour me donner tout l'amour du monde. Mais rien n'y faisait. J'étais de glace depuis que je savais ce qu'on allait me faire subir. Arrivés dans la salle, il me porta pour m'allonger sur la table d'opération. La salle était plongé dans le noir. Elle faisait ressortir toutes mes angoisses. Je devinais la salle 304.
- respire un grand coup et relâche tous tes muscles.
- qu'est ce qu'on va faire dans cette salle ?
- hmm Chloé s'il te plait, respire un grand coup et relâche tous tes muscles.
- Michel, s'il vous plait, dites moi.
- tu verras bien assez tôt alors relâche toi avant l'opération.
- l'opération ?
- oui, l'opération. Maintenant arrête de discuter.
- non, s'il vous plait, je me plie à tous vos rendez vous, à toutes vos vérifications de je ne sais quoi dans mon organisme mais s'il vous plait ne fouillez pas ma mémoire. Je vous en conjure.
- Chloé vous savez ...
Je le coupais.
- alors c'est vrai ce qu'on dit sur cette salle ? Vous allez nous fouiller la mémoire jusqu'à ce que votre soif de connaissance sur vos patients soit assouvis ?
- non. Ce sont purement pour des besoins médicaux.
- bien sur.
- Mlle. Moreau, je vous prie de me suivre.
Je ne connaissais pas cette voix mais je savais qu'elle n'annonçait rien de bon.
- non.
- mademoiselle s'il vous plait venez avec moi, ce n'est rien de grave.
- je ne veux pas, tout simplement. Ramenez moi dans ma chambre d'ailleurs.
- je n'aimerai pas vous emmenez de force à votre opération alors s'il vous plait pour la dernière fois faites ces quelques pas jusqu'à la prochaine salle.
- allez y, essayez de m'emporter, vous verrez.
- parfait. Dans ces cas la ...
[711 mots]
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another world
Teen Fictionje n'avais jamais pensé a un acte suicidaire. je n'avais jamais pensé à me scarifier. je n'avais jamais pensé à fondre en larmes sans raison. je n'avais jamais pensé à mourir. mais ce n'ai pas parce que je n'y avais jamais pensé que je ne l'ai jamai...