another world

chapitre 13 : des déclarations qui casse un monde

Whaaa, je crois que ça fait maintenant deux mois que j'ai pas posté, je suis désolée je pensais pas que le temps passait si vite. Je vous soule pas plus, la lecture.

Je restai perplexe. Bizarrement, cette aberration me paraissait cohérente.

-vous savez, des fois je m'endors les joues baignées de larmes, de sang, de tristesse en tout cas. Je m'endors en croyant que la foudre s'est déchaînée sur mes os et que, si je ne meurs pas demain, c'est parce que je n'ai pas assez souffert. Des fois quand je lève les yeux au ciel, je n'aperçois que des taches de ciel, le reste est brouillée par le flot qui se déverse de mes yeux. Des fois, quand ma tête se penche vers le sol je ne vois que du rouge, sur mes poignets, mes jambes, le sol, et tout ça, c'est mon sang. Ma vie qui se déverse sur un parquet qui ne le mérite pas. Ma vie qui s'évade, comme si je devais céder ma place à quelqu'un d'autre. Des fois, je me mets à pleurer. Je m'allonge sur le sol et les larmes coulent, le bruit suit, le sang s'agglomère autour de mes pommettes, et je pleure. Des fois pendant des heures à en avoir mal aux joues. Pourquoi je pleure, je n'en ai aucune idée. J'ai des centaines d'idées qui se bousculent dans ma tête, une seule me suffirait. Je pleure parce que j'ai l'impression que ma mère est partie trop tôt, que mon père est trop loin que mon corps est trop souillé pour porter quelque âme, parce que les infirmières me rabâchent trop souvent que je me suis servie de ma vie comme on se sert d'une poêle (tmtc les métaphores). Je pleure tout simplement pour faire comprendre à tous ceux qui veulent chercher que ma vie n'a aucun sens. Je suis perdue. Vraiment perdue. Ma vie n'a aucun sens. Je suis nulle. Nulle.

-mademoiselle, veuillez retourner dans votre chambre, une aide soignante s'occupera de vous dans une heure.

Désarçonnée. Tel était mon sentiment.

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Il est court mais intéressant, méditez bien dessus

Bonne journée/soirée,

Queen.