Chapitre 8

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Merci, pour vos retours ! 
Je vous laisse tout de suite, avec le nouveau chapitre. 
On ce retrouve à la fin !
Bonne lecture ! 

Chapitre 8 : 

Je marchais tranquillement avec Ginny quand celle-ci me tira dans une salle de classe vide. 
-Qu'est-ce qu'il y a ? demandais-je étonnée.
Elle attrapa sa baguette et créa une bulle de silence autour de nous, ce qu'elle avait à m'annoncer devait être grave. 
Elle garda le silence encore quelques secondes puis commença à parler clairement. 
-J'ai surpris une conversation entre Annabeth et Percy. Annabeth disait qu'elle allait envoyer un message à la colonie, pour leur dire, que tu étais vivante, qu'ils t'avaient retrouvés malgré ton nouveau visage. Elle a demandé à Percy, dans combien de temps, un peu près, vous partirez. Il lui a dit, que d'ici quelques semaines, vous serez tous les cinq à la colonie. Elle a précisé le dernier nom, ils veulent t'emmener, mais ils veulent également Parkinson. 
J'avais blanchie et je continuais de blanchir lentement. 
-Qu'est-ce que je vais faire ? dis-je en me touchant le front. 
-Je ne sais pas. Mais, on ne peut pas garder cela pour nous. On doit en parler avec Parkinson, elle est concernée également. Ton frère est devenu un kidnappeur psychopathe ! 
-Par Merlin... soufflais-je.
-On doit l'empêcher de vous emmener.
-Attend, réfléchie. Il doit bien y avoir un moyen pour qu'ils croient morte de nouveau, n'est-ce pas ?  
-Je ne sais pas... 
-S'il y en a un, on peut le trouver, dis-je. 
-Bibliothèque ? 
-Bibliothèque, affirmais-je.

                                                                                   ****
Je lâchais un nouveau livre sur la table, nous cherchions depuis quelques heures déjà.
-J'ai trouvé, dis-je en m'installant près d'elle. 
-Qu'est-ce que c'est ? Tu es sûre ? 
-C'est une potion. Une potion de demi-mort, chuchotais-je. 
Elle fronça doucement les sourcils.
-Malheureusement, la potion est assez compliquée, on doit être minimum deux... 
-Je suis nul en potion, je fais tous exploser. 
-Je sais, je vais faire du chantage à quelqu'un. 
-Attends, déjà, c'est quoi ton plan ? 
-Je prends mon vrai visage pendant quelques heures, pendant ses heures-là, je bois la potion, je vais les voir, je les baratine et voilà. 
-Et pour le chantage ? Tu le fais à qui ? Et on fait quoi pour Parkinson ? demanda-t-elle rapidement.
-En fait, je vais faire un marché, avec Malfoy. Il m'aide et je lui donne l'information. Simple et efficace. 
Elle haussa les sourcils, un sourire amusée sur les lèvres. 
-Je t'interdis de dire quoi que ce soit. 
Elle leva les mains en signe de protestation. 
-Mais... Je n'allais rien dire... 
Je ne la regardais même pas une seconde, qu'elle éclata de rire. 

                                                                                   ****
J'arrivais vers la table des Serpentard avec un grand sourire. 
Le trio d'argent et Clarisse étaient installés. 
Je me dirigeais vers eux, directement. 
Clarisse fronça aussitôt les sourcils, comme Parkinson. 
Zabini eut un sourire amusé et je ne voyais pas le visage de Malfoy. 
-Salut, dis-je en arrivant. 
-Salut... dit Zabini. 
Je tapotais sur l'épaule de Malfoy. 
-Qu'est-ce que tu me veux, encore ? demanda-t-il en soufflant. 
-Je t'embête ? demandais-je avec une moue déçu. 
-Le jour, où tu l'embêteras Granger, il sera... 
Malfoy fusilla son ami du regard. 
-Bref, conclu Zabini. 
-Tu es là pour quoi ? demanda Malfoy. 
-Je dois te parler. En privé. 
Il fronça légèrement les sourcils. 
-Pourquoi ? 
Je me penchais à son oreille.
-C'est important, vraiment. C'est... Un échange, aide-moi et je te dirais quelque chose, sur les intentions de Clarisse face à ton amie. 
Je me relevais pour tomber sur ses yeux, il me regardait intensément. 
Un sourire s'installa doucement sur ses lèvres. 
-D'accord, dit-il finalement. 
Il m'attrapa la main et m'entraîna dans les couloirs du château. 
Ses doigts étaient chauds, doux et j'adorais la sensation de sa main dans la mienne.
-On va où ? demandais-je. 
Il eut un sourire en coin. 
-On va parler, je connais au endroit vide à cette heure. 
-Bien. 
Nous descendions des escaliers, il ne me lâchait pas la main dans les couloirs. 
Nous atterrissions finalement devant un mur. Vierge. 
J'ouvrais la bouche en comprennent doucement. Il me regardait avec un sourire et un air amusé sur le visage. 
Il s'approcha du mur et murmura quelque chose. 
Une porte apparut. 
-Bienvenue. 
-La salle commune des Serpentard... chuchotais-je. 
Il acquiesça et m'entraîna à l'intérieur.
Il me lâcha la main et alla vers un fauteuil, il enleva sa cape et passa une main dans ses cheveux. Il s'adossa à la cheminée. 
-Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il. 
-Je ne devrais pas être ici, c'est dans le règlement... dis-je. 
Il roula des yeux avec un léger sourire. 
-Tu as raison... Si quelqu'un débarque on aura des ennuis... Suis-moi... 
Il monta les escaliers, je le suivais silencieusement. Il entra dans une pièce et s'adossa contre la fenêtre. 
-Les dortoirs ? C'est pire, si on nous trouve, ici, dis-je. 
-Je sais, dit-il en souriant. Mais, si tu ne me dis pas, on va rester tellement longtemps ici, que l'on va nous trouver. 
-Tout ça, pour que je me dépêche, soupirais-je. 
-Entre autres... 
-Bon, alors c'est simple, dis-je en m'asseyent sur un lit.
Il haussa les sourcils.
-Tu recommences, dit-il.
-De ? demandais-je.
-Tu t'assois, partout...
-C'est le lit de qui ?
-Mon lit.
-Alors, il est où le souci ?
Il ne répondit pas, un nouveau sourire sur les lèvres.
-Donc, continuais-je. Il me faut, une potion. Elle est assez compliquée à réaliser. J'ai donc, besoin d'un léger coup de main...
-Pourquoi moi ? coupa-t-il.
-Parce que tu es meilleur que moi en potion, malgré tout ce que je peux dire, soupirais-je.
-Bien. Qu'est-ce que j'y gagne ?
-Je te parle des véritables intentions de Clarisse en vers Parkinson. 
Il fronça légèrement les sourcils. 
-Qu'est-ce qui me dit, que tu ne mens pas ? 
-Rien. Je te donne juste ma parole, dis-je gentiment. 
Il réfléchit un instant, puis s'installa à côté de moi. 
-D'accord. C'est quoi comme potion ? 
-La potion de demi-mort. 
Il fronça les sourcils. 
-Pourquoi, tu en as besoin ? demanda-t-il. 
-Ce n'est pas pour moi, c'est pour mon amie. 
-Et cette amie en a besoin pour ? 
-Je ne sais pas. 
Il soupira. 
-J'avais l'impression que l'on avançait, chuchota-t-il. 
Avant que je puisse lui demander de quoi il parlait, la porte s'ouvrit sur deux jeunes hommes, qui étaient en train de discuter. 
-Genre... Ils sont partis ensemble
-Ouais, depuis le temps que...
Théodore Nott donna un coup de coude dans l'estomac de Zabini. 
-Drago... Granger... Vous... Euh... 
-J'allais partir, coupais-je.
-Ouais, on en reparle demain, dit Malfoy. 
-Exactement, en potion ? 
Il acquiesça. 
Je partis rapidement, les joues légèrement rouges. 
Ils n'avaient pas pensés que... Si ? 

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Nouveau chapitre, dans une semaine. 
Patience. Patience. =) 
À bientôt. 

Frère et sœur...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant