Chapitre 11

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Je sais... 
J'avais dit MERCREDI...
Et nous sommes DIMANCHE... 
Désolée... 
En tout cas, je suis sûre que ce chapitre vous plaira ! 
On ce retrouve à la fin ! 
Bonne lecture ! 

Chapitre 11  : 

Pdv Drago : 

-Involontaire. 
Le professeur McGonagall plissa les yeux.
-Vous voulez me faire croire, que vous avez sauvagement agressé M.Weasley de façon involontaire ?  
Je haussais les épaules. 
-Professeur. Pourquoi l'aurais-je frappé volontairement ? Vous savez aussi bien que moi, que depuis la fin de la guerre, Serpentard et Gryffondor cohabitent en paix ! 
-C'est justement pour cela que je ne comprends pas ! Vous lui avez cassé le nez ! Et plusieurs côtes ! 
-Je vous répète que c'était un simple accident ! 
Elle secoua la tête de gauche à droite. 
-Très bien ! Vous serez collé ! En même temps que les autres ! Vous me dîtes toute la même version ! 
-Je... 

-Vous êtes neuf ! VOUS AVEZ TOUS FRAPPER QUELQU'UN INVOLONTAIREMENT ! 
Elle porta sa main à son visage, prit une grande respiration pour se calmer et s'adressa de nouveau à moi. 
-Demain soir, avec Hagrid. Maintenant, sortez. 
Je pris la direction de la porte. 
-SUIVANT ! l'entendis-je crier. 
Je croisais Blaise qui me fit un clin d'œil.
-Professeur, c'était involontaire ! dit-il en arrivant. 
Je partis avec un léger sourire sur les lèvres. 

Au bout du couloir, deux jeunes femmes discutaient. 
C'était Weaslette et Pansy. 
Je m'approchais doucement. 
Elles firent silence dès qu'elles me firent. 
-De quoi, parlez-vous ? demandais-je tout de même. 
-Nous... commença Weasley girl. 
-Nous parlions de la disparition d'Hermione. 
Je fronçais légèrement les sourcils. 
-Comment ça, disparition ? relevais-je. 
-Elle est partie pendant la dispute, je ne l'ai toujours pas retrouvé, dit Weaslette. 
-Tu es...
-Drago, me coupa froidement Pansy. Ginny n'a pas participé à cette dispute. Elle n'a rien à voir, avec la peine de Granger. 
Je serrais légèrement les dents en regardant Ginny. 
-Tu as regardé, partout ? 
-Non. J'allais justement aller au lac... 
Je regardais rapidement vers la fenêtre, il fessait déjà nuit. 
De plus, c'était la pleine lune. 
-Bien allons-y, dis-je en prenant de l'avance. 

Les filles ne se pressaient pas pour me rejoindre. 
Elles marchaient derrière moi, en discutant. 
Si, je n'étais pas horriblement inquiet pour Hermione, je serais heureux de ce rapprochement. 
Je préfère qu'elle soit proche de Ginny plutôt que de Clarisse. 
De temps en temps, Ginny criait le prénom de ma Gryffondor préféré. 

Mon regard parcourra la rive. 
Je la remarquais aisément. 
Elle était installée sur le rebord du lac. 
Son visage était ravagé par les larmes, ce qui me fit mal au cœur. 
Elle fixait la lune. 
-HERMIONE ! Crièrent Pansy et Ginny. 
Elle sursauta. 
Je fronçais les sourcils quand elle se mit debout, pour finalement sauter dans le lac gelé. 
-NON ! criais-je sans pouvoir m'en empêcher. 
Pansy fronça les sourcils en arrivant à ma hauteur. 
-Elle a sauté ! Hermione vient de sauter dans l'eau ! 
-Par Merlin, souffla Ginny. 
J'enlevais rapidement mes chaussures. 
-Qu'est-ce que tu fais ? Tu es fou ! L'eau est gelée, tu ne l'aideras pas. Vous mourez tous les deux, dit Pansy en m'attrapant le bras. 
-Je ne peux pas la laisser, soufflais-je. 
-Je sais, dit-elle en me regardant droit dans les yeux. 
-Je ne peux pas la laisser, répétais-je. 
-Ce n'est pas en agissant sans réfléchir, que tu l'aideras. 
Je fronçais légèrement les sourcils. 
Je levais ma baguette. 
-Accio Hermione Granger, soufflais-je. 
L'eau ne remue même pas. 
-Cela a sert à rien, dit Ginny. Tu le sais aussi bien que moi. 
-Accio Hermione Jackson, dis-je clairement. 
L'eau remua légèrement, mais, elle n'apparaissait pas. 

À la place, le calmar géant apparut. 
Ses tentacules étaient rempliés sur elle-même. 
Je devinais aisément. 
Je levais ma baguette, il se tourna vers nous. 
Il ouvrit doucement ses tentacules, laissant apparaître Hermione, il la déposa doucement à mes pieds, puis retourna dans les profondeurs du lac. 
Je me penchais vers Hermione, ses lèvres étaient légèrement bleues. 
Ses yeux étaient clos. 
J'avais la gorge noué. 
-Hermione, souffla Ginny. Elle est gelée.
-Accio éclair de feu, dis-je finalement. 
Le balai arriva rapidement. 
-Va chercher Pomfresh, dis-je à Ginny. 
-Mais... 
-Dépêche, criais-je presque. 

Elle enfourcha le balai et s'élança vers le château.
J'enlevais ma cape, pour la mettre sur les épaules d'Hermione.
Pansy enleva la sienne et l'installa comme une couverture.
-On doit la réchauffer, dit-elle.
Elle leva sa baguette et lui lança un sort, pour régénérer sa chaleur corporelle.
Je touchais ses cheveux du bout des doigts.
-Hermione Jackson ? releva finalement Pansy.
-Je t'expliquerais.
-Tu dois m'expliquer plusieurs choses... Clarisse pour commencer, ensuite, pourquoi, tu as menti à Hermione à propos du bal et finalement cette histoire de nom de famille.
-Cela viendra, soufflais-je.  

Pdv Hermione.  Il y a quelques minutes...

La sorcière la plus intelligente de sa génération. 
Cette phrase est tellement mensongère. 
Une personne intelligente ne sauterait jamais dans un lac, surtout l'hiver. 
De plus, elle aurait profité de la venue de son propre frère, pour se rapprocher de lui, pour apprendre à le connaître. 
Elle ne le fuirait pas parce qu'elle a peur, de la réalité... 

Je cligne des yeux. 
J'ai l'impression de respirer, sous l'eau.
C'est sûrement le début de la paranoïaque. 
Je suis entrain de mourir. 
Je ne sens plus mes doigts, mes pieds, mes joues, mon corps... 
Qu'elle idée complétement stupide. 

Je vois mon médaillon ce lever jusqu'à arriver à la hauteur de mes yeux. 
Il se met ensuite à trembler, ce qui est très étrange. 
Quelques secondes après, je sens quelque chose m'attraper. 
Je reconnais mon ami de toujours.
Je fis un faible sourire. 
Il resserre ses tentacules autour de moi, m'apportant un peu de chaleur, je ferme ensuite, les yeux.
Je sens qu'il remonte vers la surface. 
-Merci, mon ami, soufflais-je dans un dernier soupire. 

                                                                         ********

Je papillonne des yeux.
La lumière est bien trop forte.
Je porte ma main à mon front. 
Je laisse échapper un léger soupir. 
-Je suis toujours en vie, constatais-je avec un léger sourire. 
-Tu pensais que j'allais te laisser mourir. Idiote. 
J'ouvrais pleinement les yeux, je fis un petit sourire. 
-Drago... 
-La ferme, coupa-t-il froidement. 
Je fronçais légèrement les sourcils. 
-Tu as essayé de te tuer ? demanda-t-il après un court instant. 
-Bien sur que non ! Je n'ai pas réfléchi, je ne voulais parler avec personne, alors... 
-Alors, tu as sauté dans un lac gelée en pleine hivers ? 
J'acquiesçais légèrement. 
-Tu es une idiote. 
J'acquiesçais une fois de plus. 
-Et j'ai eu très peur pour toi. 
J'essayais de contenir mon léger sourire en le regardant. 
Il avait les traits tiré. 
 -J'ai cru... J'ai pensé... Que tu allais mourir. 
-Moi aussi, murmurais-je. 
Il secoua la tête. 
-Tu es là, depuis quelques heures, une quinzième d'heures. Ils ont eu du mal pour te réchauffer. 
Je ne savais pas quoi faire, alors j'acquiesçais légèrement. 
-Dans le carton, tu trouveras le costume, pour le bal. Pansy y a pensé pour toi. 
-Merci. 
-Je ne sais pas, si tu seras sortir, pour m'accorder une danse, dit-il avec un faible sourire. 
-Je peux sortir... 
Je regardais ma montre, elle était bloquée sur le neuf. 
-Il est à peine midi.. chuchota-t-il. 
-Il me reste six heures pour sortir d'ici. J'ai le temps... 
-J'aurais aimé que tu n'es pas à sortir d'ici... 
Je baissais légèrement la tête. 
-Repose-toi. Tu as plusieurs de prévus ce soir, je crois... 
Je fis un léger sourire. 
Il m'embrassa sur la joue et partit. 

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Voilà, la fin de ce chapitre. 
Un nouveau arrivera rapidement ! 
Bonne vacance ! 



Frère et sœur...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant