Frère et sœur...

Chapitre 23

Chapitre 23 :

Ils étaient d'accord, nous pouvions retourner à Poudlard, nous avions une période de trois semaines pour tester et approuver la théorie de Pansy. Si, elle fonctionnait, nous y resterons jusqu'à la fin de l'année. Nous pourrions même continuer à vivre dans le monde des sorciers, après notre scolarité.
Percy avait demandé à venir avec nous.
Après quelques minutes, Chiron et Monsieur D avaient finalement accepté. Il viendra pendant les deux premières semaines, puis il retournera à la colonie pour faire un rapide rapport. Annabeth n'était pas d'accord, elle ne voulait pas qu'il parte, sans elle.
Elle n'avait pourtant pas le choix, elle n'avait pas l'autorisation, elle aurait pu demander à Percy de rester, mais il était tellement déterminé qu'elle n'a pas essayé.

-Hermione ? Nous partons. Tu es prête ?
-J'arrive, répondis-je en réduisant mes valises.

Je regardais une dernière fois autour de moi, le bungalow de Poséidon était vraiment magnifique. Je ne vais pas dire, que je me sens triste de quitter cet endroit, après tout j'ai été présente que deux jours. Mais... Je ne sais pas, j'ai l'impression que cet endroit va me manquer. Je fronçais légèrement les sourcils, j'attrapais mes valises, que je glissais dans ma poche et je sortais rejoindre les autres.
Je regardais ma montre, en voyant qu'Artémis était déjà présente.

-Ils dormiront tous, dis-je en m'approchant.
-Personne ne nous emmerdera, comme ça, dit Pansy en souriant légèrement.
-On en reparle demain, dit Percy. D'ailleurs... C'est quoi notre excuse ?
-Cette simple phrase : Mêles-toi de tes affaires.
-On va rajouter : C'est trop douloureux, dis-je en souriant légèrement.
-Ma phrase est parfaite, je ne la changerais pas, dit Pansy en haussant une épaule.
-C'est l'heure du portoloin, dis-je en tendant la canne.

Ils l'attrapèrent, sans faire le moindre commentaire. Annabeth arriva vers nous, elle s'arrêta à quelques pas, en constatant que nous étions sur le départ. Elle croisa les bras, son visage n'exprimer que de la tristesse. Je tournais lentement mon visage vers mon frère, il la fixait, un léger sourire sur les lèvres. De sa main libre, il posa sa main sur son cœur, puis il murmura un ''Je t'aime''. Annabeth ne souriait toujours pas, elle ouvrit la bouche pour répondre, mais le portoloin s'activa.

L'instant qui suivit, nous étions dans le bureau de Dumbledore. Ce dernier nous regarder, avec un grand sourire.

-Bienvenue ! dit-il.
-Merci Professeur, dis-je en déposant la canne sur son bureau.
-Vous n'avez sûrement pas besoin de moi, pour trouver vos dortoirs. Je vous souhaite une bonne nuit.
-À vous aussi, Monsieur, disons-nous en cœur.

Nous sortions du bureau en silence, Pansy souriait en faisant tourner sa baguette entre ses doigts. Percy regardait un peu partout, les yeux légèrement embrumés.

-Hey... dis-je en m'approchant de lui.
-Elle va me tuer.
-Mais, non... Elle t'aime trop pour ça, le rassurais-je pitoyablement.

Il eut un léger sourire.

-Je n'ai pas été séparé d'elle, depuis longtemps... dit-il dans un murmure. C'est bizarre...

Je le regardais avec un léger sourire, Percy était vraiment dingue de cette fille.

-Tu l'aimes vraiment hein ?
-Plus que ma propre vie, dit-il avec un grand sourire.
-Désolée de vous interrompre, mais moi, je pars par-là. Bonne nuit, dit Pansy en partant vers les cachots.
-À demain, disons-nous en cœur.

Nous remontions en silence, vers notre Salle Commune. Nous prenions, ensuite la direction de nos dortoirs respectifs. En me glissant dans mon lit, c'est avec bonheur que je constatais que la douleur avait disparu.

Pdv Drago Malfoy :

Je tirais les rideaux, puis je passais une main sur mon visage. Je fronçais légèrement les sourcils, en constatant que je n'avais plus mal au cœur.

-Blaise... Les potions de Pomfresh fonctionnes, finalement...
-Mmh... Cool... Mmh...  
-Lève-toi, dis-je en me redressant. On va être en retard, pour le p'tit-déj'.
-Mmh... Mouais... J'arrive...

Blaise et moi étions dans un état psychologique assez catastrophique, depuis deux jours. Lui, parce que sa copine était partit avec des cassis-inconnus, sans lui dire au revoir, sans le prévenir. Elle était parti, comme ça, comme une voleuse. Emportant avec elle, le cœur de Blaise.
Moi, parce que la fille que j'aimais, ce qui apparemment n'étais pas réciproque, c'était également barrée, après m'avoir mis le râteau du siècle.
Alors, oui, nous étions des légumes.

Je m'habillais rapidement, j'attrapais ma baguette, puis j'avançais vers le lit de Blaise. Il n'avait toujours pas bougé.

-Blaise... râlais-je en ouvrant ses rideaux. Grouille, j'ai faim.
-Tu peux y aller, j'arrive, dit-il en mettant sa couette sur sa tête.

Crédibilité ? Zéro.
Je poussais un soupir, mais je sortais tout de même du dortoir. Tant pis, pour lui. Je lui donnerais une pomme.
Je regardais droit devant moi, tout en marchant vers la Grande Salle. Mes pieds se stoppèrent, quand j'aperçus quelqu'un qui n'était pas censé être-là.
Est-ce mon imagination ?
Cette personne semblait bien réelle, elle venait même dans ma direction, un large sourire sur les lèvres. Je fronçais lentement les sourcils, prenant conscience que mes yeux trahissaient ma soudaine colère.

-Salut Drago. Comment tu vas ?

Ma mâchoire se crispa légèrement et mon poing partit tout seul.

Pdv Blaise Zabini :

Je grognais légèrement, quand on frappa à la porte. Je finis d'enfiler mon tee-shirt et j'ouvrais en rouspétant.
Je clignais rapidement des paupières, en voyant qui venait de me déranger.

-Pa... Pa... Pan... Pansy ? dis-je difficilement.
-Je suis contente de voir, moi aussi, dit-elle en souriant légèrement.
-Tu... Tu... Tu...
-Je suis là, Blaise. Vraiment là. Et je ne repartirais pas. Je resterais, Blaise. Je resterais.

Ma main se leva d'elle-même, pour caresser sa joue. Elle trembla légèrement, comme à chaque fois que je faisais ce geste. D'un coup, je l'attirais par la taille, pour l'embrasser fougueusement. D'un coup de pied, je refermais la porte du dortoir, avant de la pousser légèrement vers mon lit.
Ils pouvaient toujours nous attendre.

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Voilà ! La suite arrivera très bientôt !