douzième chapitre

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Nous avons beaucoup rit, beaucoup dépensé aussi mais qu'importe je me sens un peu mieux. On a évité le sujet Derek et j'ai dû lui faire un résumé de ce que j'ai vécu pendant que j'étais loin d'eux. Comment j'ai tué Deucalion et Aiden. Elle m'a semblé affectée mais n'a rien dit.

-Tu sais Derek je ne le comprends pas. On peut être heureux mais il gâche tout. Je lâche enfin le sujet, j'ai besoin d'en parler.

-Tu sais, Derek n'a jamais eu l'habitude d'être aimé, d'aimer. Tout le monde ici en a trop peur pour l'approcher ou nouer quelconque liens avec lui.

-Je lui ai ouvert mon cœur, donné ma confiance, donner mon corps. Ce n'est pas assez ? Je ne peux rien lui donner de plus.

-Si, donne lui du temps. Le temps de comprendre que tu es bien plus indispensable qu'il ne le pense, le temps de comprendre que c'est un imbécile. Laisse lui le temps d'apprendre à aimer. D'une manière ou d'une autre ce jour devait arriver, vous êtes des âmes-soeurs. Vous n'êtes pas réunis pour rien. Votre couple est une évidence il faut juste que vous le compreniez.

-Merci Lydia !

-J'espère que je serais la marraine ! Cri-t-elle par la fenêtre de sa voiture, je me retourne et lui souris grandement.

-Derek ?

Pas le moindre bruit dans le loft, j'utilise mon ouïe de louve pour entendre quelque chose. J'entends un cœur battre doucement, je reconnais la mélodie harmonieuse et propre à Derek. Je gravis l'escalier et vais dans la salle de bain là où ses battements me conduisent. Je tombe sur un homme différent de celui que j'ai quitté il y a à peine deux heures. Derek est appuyé contre le carrelage de la douche, l'eau lui ruissèle dessus, il est encore habillé. Je m'approche de lui sans couper l'eau. Je pose doucement ma main sur sa tête qui est dans ses bras. Il l'a relève soudainement.

-Tu es là ? Me demande-t-il comme un enfant.

-Je suis là Derek, je ne pars pas. Il me ramène si rapidement contre lui que j'hoquète de surprise.

-Désolé, désolé Charlie.

-Ce n'est rien Derek, tu dois juste apprendre à te faire confiance, à me laisser t'aimer. Je t'aime Derek, plus que tout. C'est toi celui que j'ai choisis et personne d'autre. Les autres font pâle figure à côté de toi. D'accord, tu me crois ?

-Je t'aime tellement Charlie, j'ai peur sans cesse de te perdre. Tu es trop bien pour moi.

-Pas du tout Derek, on est ce qu'il faut à l'autre. On est âme-sœur, on est fait l'un pour l'autre. Je sens son aura redevenir puissante, il va mieux. Il ressert sa prise contre moi et se lève me plaquant aux parois de la douche.

-Je t'aime comme un fou Charlie, il me semble que ta transformation a interrompu quelque chose ? Me dit-il espiègle, je rigole doucement.

-Tu es malade.

-Malade d'amour. Il m'embrasse amoureusement, fiévreusement.

Nos corps s'unissent pendant que l'eau ruissèle. Nos corps s'aiment pendant que la Terre tourne.

-Derek, on commande pizza ce soir ? Criais-je depuis la cuisine pendant que monsieur finit de se préparer.

-Non, ce soir on va au restaurant mon ange. Je me retourne du canapé et vois descendre mon homme de l'escalier tout en étant diablement sexy dans ce costard bleu nuit. Je me lèche les lèvres.

-En quel honneur ?

-Je veux célébrer notre couple, je veux qu'on se retrouve un peu. Avec tout ce qui s'est passé on a perdu du temps, on se soucier plus trop de l'autre. Je mords ma lèvre bordel, qu'est ce qui me retient de lui sauter dessus maintenant ? Le temps Charlie, le temps il faudra patienter jusqu'à ce soir ma belle. Je recule déstabilisée.

Métamorphose { Terminé }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant