Broken Hearts [Lucas Digne x Hugo Lloris] | Terminé

11.

Corentin Tolisso

4 Juin

12h30

                J'entre dans la chambre de Lucas. Celui-ci est devant sa fenêtre, fixant le paysage. Je m'approche et passe mon bras autour de sa taille, me collant à son dos.

Corentin : Tu te sens mieux ?

Lucas : Carrément. Ca m'a fait un bien fou de lui faire comprendre que je ne le laisserai plus jamais me frapper.

Corentin : Il a vraiment fait ça ?

Lucas : Une fois oui. Je suis resté sonné, au sol, pendant deux minutes. Il s'est excusé et je suis juste retourné vers lui parce que je pensais qu'il ne recommencerait jamais. Puis il a failli le refaire. Devant ses filles. mon pouce caresse son ventre Et je lui ai pardonné, parce qu'il a été voir un psy. Puis tout s'est accéléré. Il m'a demandé en mariage. J'ai accepté. Puis l'autre taré de mec de Marine a menacé de s'en prendre à moi. Il a demandé à Marine d'aller porter plainte, ce qu'elle a fait. Et j'ai fini dans le coma parce qu'il m'a foncé dessus. Mais ça va, maintenant. Parce que je suis là, avec toi et que j'ai fait comprendre à Hugo qu'il ne m'atteindra plus.

                Il se retourne et m'embrasse, amoureusement. Mes bras le serrent contre moi alors que ses mains passent dans mes cheveux. La porte s'ouvre.

Antoine : Désolé de déranger. Hum... Zidane veut qu'on soit tous là pour le repas. Je crois qu'il veut parler du premier match qu'on jouera le 15 contre l'Argentine.

Lucas : On arrive.

                  Je me serre de mon petit ami et on sort, tous les trois. Lucas ferme sa porte à clé et on monte dans l'ascenseur pour rejoindre le premier étage. Quand on arrive, Ilyane est éloigné de Hugo. Je m'assois à côté de lui alors qu'Antoine reprend sa place et que Lucas s'assoit à mes côtés. Zinedine se lève, faisant tinter son couteau contre son verre. Il s'est prit pour un bourge ou quoi ?

Paul : Oh là ! C'est qu'il fait le bourge, attention ! on rit tous

Zinedine : Toi, te fous pas de moi où tu passe le Mondial sur le banc, c'est clair ? Tout d'abord, je voulais vous remercier de tous être là pour représenter votre pays, sous nos couleurs si belles. Je voulais aussi vous remercier de faire en sorte que les relations de tout le monde soient aussi détendus bien que, pour certains, j'en doute encore vu les échos que j'ai eu de ce qu'il s'est passé dans la salle Jeux Vidéos. Je ne vais pas vous faire la morale. Le premier match qu'on jouera, il sera hyper important. C'est à ce moment là que la France déterminera si vous êtes apte à nous emmener loin ou pas.

Antoine : Ca dépend ! J'en connais qui ont rien foutu pendant une compétition mais qui sont champions quand même. il lance un regard à Ronaldo. Après, j'veux pas faire de généralisation hein !

Zinedine : Ouais, surtout que ça ne va pas vous motiver, ce que tu viens de dire. Je veux que les attaquants soient au taquet mais pas seulement. Les défenseurs, c'est pareil. Pas de favoritisme. Les femmes, compagnes et compagnons ne partageront pas vos chambres jusqu'au 15 au soir. Chacun regagne sa chambre. dit-il en me fixant Les enfants auront des chambres aussi pour les plus grands. Pour ce qui est des plus jeunes, on s'arrangera mais je veux que les Papa soient tranquille. Wesley sera surveillé par Marine que j'ai autorisé à rester. Camille va s'occuper d'Adam. Les autres enfants auront leur chambres personnels. S'il y a un problème avec un joueur de l'équipe, vous venez me prévenir. Je ne veux pas de baston entre vous. Pas de coup de boule à la Zidane, non plus. sourit-il. J'aimerai que les relations ne changent que dans le bon sens du terme. Je vous fais confiance bien que je sais les relations tendues entre Lucas et Hugo. Vous êtes les deux seuls qui seront surveillé par mes soins. Le premier que j'entend faire une remarque à l'autre, je le frappe et il retourne sur le banc de touche, compris ?

                     On hoche la tête.

Zinedine : Corentin, je devrais te voir, après. Seul.

Corentin : Qu'est-ce que j'ai fait ?

Zinedine : Rien, ne t'inquiète pas. Ca concerne juste ton genou.

               Je fronce les sourcils alors qu'il se rassoit. Eh merde ! Là, je vais avoir des problèmes. Je ne sais pas pourquoi mais je le sens mal. Mon regard croise celui de Hugo. Il sourit en coin.

En amour, il n'y a pas d'amis. Il n'y a que des ennemis.