Broken Hearts [Lucas Digne x Hugo Lloris] | Terminé

14.

Hugo Lloris

                 A la première occasion, Zinedine nous fait sortir du terrain. Et je me rend compte que c'est de ma faute. J'ai fais suspendre Lucas. Pourquoi faut-il que je sois un total connard avec lui ? Pourquoi faut-il toujours que je fasse n'importe quoi à son contact ? Je tape dans les mains de Benoît que rejoint les cages alors que je vais m'asseoir. Zinédine refuse de me serrer la main et donne des ordres aux gars pour qu'ils se mettent en place pour le corner. Lucas sort, laissant sa place à Samuel. Notre coach se tourne vers lui et lui tape dans la main.

                 Lucas s'assoit à l'opposé de moi par rapport à Florian qui sert de barrage entre nous. L'olympien se tourne vers le blaugrana.

Lucas Digne

                 Florian se tourne vers moi.

Flo : Tu méritais de jouer. J'suis désolé pour toi.

Lucas : T'inquiète pas. Je me suis déjà vengé.

Flo : Comment ça ?

Lucas : Ah ouais... T'étais pas là. Tu sauras à la mi-temps.

Flo : Azy, fais pas ton crevard !

                 Je souris et me concentre sur le match dès que le coup de sifflet retentit. Antoine se met en place et tire, le ballon s'envolant vers la surface de répération des Argentins. Olivier rabat le ballon vers le terrain. Corentin contrôle, tire et le ballon finit au fond des filets. Les supporters français scandent son nom alors qu'il célèbre, faisant un coeur avec son doigt, devant les caméras.

Flo : Pas mauvais, le p'tit !

Lucas : C'est sûr que par rapport aux olympiens...

Flo : Ta gueule, p'tit con !

Lucas : Ca va, je te taquine.

                Il me pousse légèrement alors que le match reprend. Corentin récupère le ballon et s'élance vers les buts pour avancer le ballon au maximum. Otamendi le tâcle violemment et en hauteur. Corentin est balayé et tombe, se tenant le genou gauche. Messi éloigne vivement son joueur des français qui s'agacent. Raphaël, en temps que bon capitaine, tente de calmer Antoine et Dimitri qui s'énervent contre Otamendi. Je serais sur le terrain, il prendrait mon poing dans la gueule. Les médecins de la sélection entrent pour aller voir Corentin qui est allongé sur le dos, un bras sur les yeux. Zinédine se tourne vers le banc.

Zinédine : Florian, tu te prépare. On va renforcer l'attaque.

                Flo se lève et retire son chasuble, s'échauffant rapidement. Corentin est mit dans une civière et sortie du terrain alors que nos supporters scandent son nom et que tous les joueurs sur le terrain applaudissent, Argentins compris. Otamendi a prit un rouge et doit sortir. Dix minutes de jeu : on mène 1-0, les argentins ont pris un rouge et l'un de nos joueurs est blessé. L'entraîneur me fait signe de suivre les médecins à l'intérieur du bâtiment. Quand ils passent, je les suis, descends les marches avec eux. Corentin me sourit. Quand on arrive à l'infirmerie, ils posent la civière et j'aide Corentin à se relever. Il s'assoit sur l'une des tables et Damien, le plus jeune des médecins, lui pose une poche de glace contre le genou.

Lucas : Merci, Dam.

Damien : Et pas de folie !

Corentin : Promis. sourit-il.

                 Damien sourit et sort avec André et Marc. Je me glisse entre les jambes de Corentin et l'embrasse alors que ma main se pose sur la sienne qu'il retire, maintenant la poche de glace contre son genou douloureux.

Corentin : Je me repose et je joue le prochain match, t'inquiète pas.

Lucas : Coco...

Corentin : Non mais je suis sérieux ! Je peux continuer. Puis c'est dans une semaine contre l'Islande. Que veux-tu que je risque ? On les a battu 5-0 à l'Euro !

Lucas : C'était différent, bébé ! S'ils sont au mondial, c'est qu'ils sont meilleurs qu'avant !

Corentin : On est meilleur aussi ! On n'a pas eu à passer les barrages pour la première fois depuis des années ! Allez, t'inquiète pas pour moi.

Lucas : En tant que fiancé, c'est un peu mon job, non ?

Corentin : T'inquiète pas, je serais totalement intacte à notre mariage. C'est promis.

Lucas : T'es complètement dingue !

Corentin : De toi, ouais.

               Je l'embrasse à nouveau. Ses mains passent dans mes cheveux, les décoiffant légèrement. Je suis vraiment trop bien avec lui.

"On ne peut jamais être totalement heureux"