Orιgιᥒs [Tomᥱ 1] • Lᥱs Poᥙvoιrs dᥱ Lᥲᥙrᥲ

Chapitre 10 - Un elfe technicien

   Le combat fait rage entre Dorélia, Sélémonare et moi-même. Je me demande à plusieurs reprises quel sort utiliser. Certains semblent la toucher vaguement, d'autres, au contraire, pas du tout. Ce n'est pas comme cela que nous arriverons à la battre ! Alors qu'elle s'apprête à nous envoyer une sorte de cage maléfique qui nous aurait capturer en un instant, une lumière éblouissante provenant du ciel nous aveugle. Je lève ma tête, cherchant l'origine de cette chaleureuse lumière, puisque le soleil est inexistant dans cette partie de la dimension. Je remarque un elfe qui vole dans le ciel. C'est bizarre, cet elfe me rappelle vachement quelqu'un. Attends... VIAL ?! Mais ?! Qu'est-ce qu'il fiche encore ici, je croyais qu'il était parti se mettre à l'abri !! Il lance une grosse boule d'énergie sur Sélémonare. Trop aveuglée, elle ne peut pas réagir correctement et se la prend de plein fouet. Elle semble K.O, mais pour combien de temps ? La connaissant de loin, pas longtemps. Nous en profitons pour nous enfuir, le temps qu'elle reprenne ses esprits. Grâce aux pouvoirs de téléportation de Dorélia, nous nous retrouvons dans un autre petit bois. Mais je remarque que nous sommes toujours au Pays des Cauchemars, au vu des couleurs froides et sombres qui nous entourent.

«Vial ! Que fais-tu ici ? je demande, toujours surprise.
-Ben, je suis venu vous aider ! Cela ne te fait pas plaisir ?
-Si, si, bien sûr. Mais ça fait beaucoup de qualités pour un seul homme !! je ricane.
-Comment tu as su que l'on était dans la cour du palais ? l'interroge Dorélia, surprise et un peu décontenancée.
-C'est toujours là que Sélémonare fait ses combats. Et elle n'allait pas abîmer ses belles statues à son effigie !! se moque-t-il.
-C'est exactement ce que j'ai pensé tient !! je renchéris en riant.
-Que vous-êtes drôles vous deux ! Bon, et si on rentrait maintenant que nous sommes dehors ?», propose Dorélia.

   Nous acquiesçons et la suivons dans le petit bois égaré. Nous passons le portail. Et nous ne nous attendions pas à ce qu'il se trouvait derrière la porte...