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Mars 2017, Bondy

Après avoir avoué mes sentiments à Hind, son visage n'était plus le même j'y ai vue de la décomposition.

Elle bafouillée à en perdre ses propres mots.
Ma gorge se raclait au fond je regretté déjà ce que je venais de dire.

- : Laisse.. laisse tombé à demain.

J'ai accéléré le pas, jusqu'à que je sente une main me tirer par le bras. Je me retourne et la vois devant moi les yeux remplie de larmes.

Hind : Je..

- : Tu ?

Hind : Je suis désolée Fâhim..

- : Désolée de quoi ?

Hind : De.. laisse tomber, à demain.

À ce moment, le poids de la terre entière c'est écroulé sur mes épaules.
Blasé, c'était le bon mot pour décrire mon sentiment à ce moment là.
Je ne comprenais pas sa réaction, elle ne m'aime pas et cela se voit.
Je ne peux pas lui en vouloir, au fond c'est notre coeur et nos sentiments on ne peux pas contrôler toutes ces choses, puis je suis certain que je ne lui plaît pas physiquement. Kassim est beaucoup mieu.

Remplis de regrets, c'est avec de le tristesse et le coeur lourd que je rentre chez moi. J'ai appris que les sentiments n'étaient jamais réciproque.

Désormais, elle est bien avec Kassim et je lui souhaite pur bonheur.
Mais mon amour pour elle est si fort.. je n'ai jamais aimé une fille comme elle, certains diront que je suis « faible » mais cette fille me rend dingue.

Je peux m'en vouloir qu'a moi même d'aimer une fille qui elle ne m'apporte aucune importance à mon égard.

Le coeur déchiré et brisé, je compte juste sur ma petite mama encore à mes côtés pour m'apaiser.
Toutes ses choses qui arrivent dans ma vie, sont des choses que je dois surmonter.

Je vois tout de même ma mère faire tant de choses pour nous, pour que nous manquons de rien malgré que papa ne soit plus là.
Et c'est à ce moment la que je m'en rend compte que se sera la seul qui se battra toujours pour nous voir sourire.

Par moment, nous nous demandons pourquoi toutes ces choses tombent malheureusement sur nous puis on se rend compte que la chance ne sourit pas à tout le monde.

Gardons tout de même une petite lueur d'espoir.

[...]

Quelques fois, nous pensons qu'on peux tout régler avec des textes, c'est faux je suis complètement naïf , moi qui crois que toutes ses histoires se régleront avec des mots, des paroles que je vous fais passer.
Noir c'est noir il n'y a plus d'espoirs, il me manquera à jamais.

Mon père m'a dit qu'il nous aimera pour toujours, je me rappelerais à jamais de cette phrase.

" Mon fils Fâhim, ne fait pas comme moi si un jours nous avons l'occasion de vivre mieux fait toi une grande place. Tu a un grand coeur et tu est remplis de valeurs et principes. Et je vous aimerait pour toujours "


J'ai des blessures qui ne se fermeront peut-être jamais. Au final avant nous vivions très bien même si la misère était au rendez-vous.
Là-bas papa ne nous auraient jamais laissé, ils aurait tout fait pour rester avec nous.
Ici c'est comme si, il y avait un goût de liberté de « je peux tout faire, je suis libre, personne ne m'arrête ». La famille de Younes doit regretter amèrement d'être venu ici. Mais au final, c'est le destin c'est comme ça, il devait mourir ainsi sous l'impact des balles.
Qui peut arrêter les douilles ?

« Le coeur délogé - Fâhim »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant