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Février 2017, Bondy

Halima ( mère à Younes ) prend automatiquement ma mère dans les bras, les deux pleurent des larmes chaudes. Elles ne se lâchent plus.

Younes : Je crois qu'on va dormir devant la porte.

- : Ta bien raison.

Vraiment elles ne voulaient plus se lâcher mais nous pouvons les comprendre ce sont des amis d'enfance.

Halima : Younes chut, oh mes enfants venaient dans mes bras.

Je me blotti contre ses bras, vraiment cette femme a toujours la même odeur celle d'un parfum envoûtant.

Nous rentrons, une maison assez chaleureuse. Younes à ses frères et soeurs mais ils étaient tous chez sa tante. Alors le père à Younes ( Amine ) prend la parole.

Amine : Fatima, il est ou Khalid ?

Halima : Amine ne pose pas des questions comme sa.

Yemma : Nous sommes une famille, tu peux lui dire ma soeur Halima.

Halima : Et bien après pas devant les enfants.

Elle nous sert en premier un bon thé marocain, l'odeur de la menthe était dans toutes l'appartement.

Sa me rappelé vraiment quand pratiquement tous les soirs ont se retrouvés chez eux, ou bien eux chez nous.

Les rires éclatent, on se mélangent tous personne n'est dans son coin.
On a même oublié nos propres problèmes. Au final j'ai bien réfléchi oublier nos problèmes est impossible mais ne plus y penser un moment c'est possible.

J'ai décidé d'aller à la cuisine pour passer un coup de fil à Hind.
J'appréhende peur qu'elle me fasse la tête mais c'est plutôt compréhensible.

... : Allo.

Entendre sa voix juste un instant, sa voix qu'il te mène automatique dans les nuages.

- : Hind.. Tu vas bien ?

Hind : Euh oui et toi alors ?

- : Oui tu m'en veux pas ?

Hind : Pourquoi t'en vouloir ? Je te comprend tout à fait.

- : Sa réconforte, merci Hind.

Hind : Je t'en prie, tu est où ?

- : Chez Younes, demain on se voit si tu veux.

Hind : Il serais temps de venir en cours Fâhim, demain viens.

- : J'ai.. j'ai peur Hind wallah. Peur qu'il revienne et qu'il s'en reprenne à ma mère. Peur que ma mère fasse quelques choses de grave en mon absence.

Hind : Ta maman est forte, et ton papa n'est pas comme sa. La fois dernière c'était un mal entendu. T'inquiète je suis là.

- : Merci Hind.

Hind : Je viens te chercher demain.

« Le coeur délogé - Fâhim »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant