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Novembre 2016, Maroc.

Yemma : Ton père veux partir..

- : Oui mais pourquoi ? Et oû sa ? Pourquoi ne m'avoir rien dit ? Et l'école ?

Elle se met à sourire, ma mère avait le don de toujours sourire même dans les pires moments, les moments les plus sombres et de tristesses.
Elle nous a appris à devenir comme elle, c'est la prunelle de mes yeux et je ne cesserais jamais de la protéger.

Yemma : Tu pose beaucoup de questions mais je comprend que tu appréhende. Mais ne t'en fais pas mon fils ne pense pas à toutes ces choses. Tu vois la famille Cheradi ? Younes ton copain ils vivent bien désormais.

- : Je lui ai parlé juste maintenant.

Yemma : Voilà, ton père a fais une demande désormais on attend les résultats cela peut-être positif comme négatif. Il ne faut pas désespérer on a Dieu avec nous.

- : Mais mama.. je veux pas partir W'Allah

Elle se met à me caresser ma joue.

Yemma : Mon fils, c'est le destin. Il faut laisser faire les choses et puis si nous devons partir c'est Dieu qui l'aura décider. Tu seras beaucoup mieux là-bas je te promet.

Je souris, voilà elle a le don de me faire sourire à chaque instant ou mon cerveau bouillonné et que mon coeur se serré.

Je pars dans ma chambre, après cette discution très difficile à accepter pour moi.

Je m'assois sur le tapis, mon dos contre le mur je ramène mes genoux vers ma tête et pose celle-ci dessus.

Imaginées vous juste un instant quitter votre quotidien pour un autre, un autre pays même un autre continent.

Je sais pas.. je ne sais plus à vrai dire.

J'étais vraiment pas prêt à refaire une nouvelle vie autre part qu'ici.
C'est ici que j'ai grandis, j'ai joué avec de la boue et des pierres. Tous va vite changer.

Yemma avait raison, c'est le destin il faut faire confiance à Dieu il connait mieux les choses que nous. Nous savons rien et lui sait tout.

-

Le lendemain je me lève tôt en réalité il n'y a pas de week-end pour moi.
Je pars chez le fermier chercher du lait, je rentre et prépare le petit-déjeuner avec ma mère.

On déjeune tous sauf mon père qui est au travail.

Dès que nous avons finis, je suis partie m'habiller, le dimanche prés de la maison il y a le marché ils nous faut quelques fruits et légumes pour les semaines qui arrivent.
Je suis très proche de ma famille, je pense que c'est le fait de vivre comme sà, enfin.. pas d'internet mis à part dans le besoin comme hier, pas de télévision juste quelques fois. C'est ce qui fais qu'on est pas liées par nos préoccupations mais plus celle de la maison.

Ma mère décide d'acheter des tomates, des patates, de la salade, des courgettes, des carottes.
Puis pour ce qu'il en ai des fruits elle prend des pommes, et des oranges.

Elle n'a payé pas énormément mais bon quand même on a pas l'habitude de dépenser beaucoup.

Au marché ont croisent tous les voisins, moi je croise Sanae c'est vraiment mon ami mais j'ai l'impression que de son côté c'est beaucoup plus que de l'amitier.

« Le coeur délogé - Fâhim »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant