Mes yeux ne quittent pas les trois juges en face de moi. Mes mains tremblent. Mon cœur palpite dans ma cage thoracique. Je sens le regard de mon père et de Barbara sur moi, mais je ne les regarde pas. Mon avocat a la main sur mon épaule. Je lui fais confiance. J'ai confiance. Jess, Edward, ma mère, Camélia et Paul, le grand père, de Jess sont derrière moi. Ils vont témoigner. Ma gorge est nouée et tout mon corps est tendu... J'ai beau avoir confiance, j'ai extrêmement peur. J'ai des millions de frisons désagréables qui m'envahissent quand j'entends la voix de mon père résonner dans la pièce.
« Je demande à l'accusé, Dolqueur Luc de garder le silence tant que la parole ne lui sera pas donner ainsi qu'à son l'avocat.» Dit l'un des juges.
Des raclements de gorge se font entendre dans la salle. Les juges font signe aux personnes de s'asseoir ainsi qu'à nous. Je m'assoie rapidement avant de faire un malaise. Ça serait dommage de reporter le procès à cause de moi. Je respire un grand coup pour essayer de calmer mon stress.
« Monsieur Dolqueur Luc, vous êtes accusé d'avoir eu un comportement de maltraitance envers votre fille, Dolqueur Éléyana. Admettez-vous ce fait ? »
Je me mords la lèvre inférieur qui n'arrête pas de trembler. Mes yeux se dirigent vers mon père. Il me lance un regard noir. Je baisse immédiatement les yeux. Je n'aurais pas dû le regarder...
« Oui, j'admets.» répond simplement mon père.
Au moins il reconnaît ses gestes... J'entends Jess qui marmonne des choses incompréhensible dans mon dos. Il marmonne sûrement des insultes...
« Puis-je savoir le ou les motifs de ce comportement ? Pourquoi avez-vous maltraitée votre propre fille pendant trois ans ? Puisque vous reconnaissez vous-même l'avoir maltraité, battu, abusé d'elle, l'avoir priver de sa liberté.»
L'avocat de mon père qe lève pour faire quelque pas vers mon avocat et moi. Je pince mes lèvres, puis je détourne les yeux.
« Mon client a reconnu avoir maltraité sa fille, mais en aucun cas il a admis avoir battu sauvagement sa fille ou bien de l'avoir privée de sa liberté. Sa fille allait au lycée, elle a des amis et elle était libre chez elle. Ai-je tord mademoiselle ? »
Je serre les poings. Oui, il a tord. Ma gorge est tellement nouée que je n'arrive même pas à prononcer un seul mot. Alors, mon avocat se lève et il affronte le regard de l'autre avocat.
«Ma cliente dormait dans un grenier, elle n'avait pas de chambre. Elle était souvent enfermée dans une vulgaire cave quand elle était au bord de l'inconscience. Si elle sortait de chez elle, en rentrant il lui faisait payer en la frappant. Alors oui, vous avez tord. Ma cliente était privée de sa liberté et cela lui pesait sur le moral. De plus qu'il y avait les coups, les humiliations, les menaces. En effet, ma cliente a été plusieurs fois étranglée, ou bien frappée sans aucune pitié et menacée pour les raisons totalement absurdes de Monsieur Dolqueur.»
Je me tourne légèrement pour regarder ma famille. Ma mère et ma tante ainsi que Lindsay et Maëlys sont déjà en pleurs. Jess a le dos droit, ses mains sont l'une sur l'autre devant lui. Il fixe méchamment mon père, en sentant mon regard sur lui, il m'examine puis il me fait un clin d'œil et un petit sourire. Je lui en rends un discrètement, puis je me retourne. Il me donne la force de continuer d'un simple regard... Je me demande comment il fait pour réussir à m'apaiser comme cela, mais en tout cas je l'en remercie.
« Quel est la cause de votre comportement monsieur Dolqueur ?!» demande de nouveau le juge.
Mon père serre les poings.
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Sauve Moi D'eux
Teen FictionJ'étais une petite fille heureuse avec sa famille, son père et sa mère. Une vie parfaite, remplie d'amour et de joie. Derrière les sourires, les éclats de rires se cache un véritable enfer... Je l'ai découvert quand ma mère m'a abandonnée en me lais...