Des coups violents dans l'abdomen viennent me sortir de mon sommeil. Je suis recroquevillée sur moi-même sans comprendre ce qu'il se passe. J'ouvre peu à peu les yeux et comprends mieux ce qu'il se passe. Je tombe nez à nez avec mon père entrain de m'assener de violents coups de pieds. C'est énormément douloureux. A chaque fois que son pied vient se heurter une nouvelle fois dans mon ventre, un cri de douleur sort de ma bouche. Instinctivement, je me replie sur moi-même dans la position d'un fœtus en espérant que cela arrête mon père mais malheureusement pour moi, ce n'est pas le cas. Après une cinquantaine de coups et de longues minutes d'acharnements sur mon ventre, mon père s'arrête puis remonte les escaliers avant de ressortir de la cave comme si de rien n'était.
A peine la porte de la cave refermée, je me mets à pleurer à forts sanglots. Je me tords de douleur tellement les coups ont étés violents. Ma chute d'hier dans les escaliers avait déjà fragilisée mes côtes mais là, je crois bien qu'elles sont cassées. La douleur est insupportable. Je reste donc là, les larmes coulant à foison sur mes joues à attendre les prochains coups de mon père. S'il compte me laisser mourir, j'espère de tout cœur avoir le droit à une mort rapide car sinon, je me donnerais personnellement une mort rapide par n'importe quel moyen.
Plusieurs heures après cette confrontation entre mon ventre et les pieds de mon père, me voici toujours dans cette cave – assise cette fois ci- dans le froid et l'humidité. Avec la température peu élevée de l'endroit, mes vêtements n'ont toujours pas eu le temps de sécher et mon corps tremble donc comme une feuille à cause du froid et de la fatigue. De plus, la faim et la soif commence à se faire ressentir. Mon ventre ne s'arrête plus de gargouiller et ma gorge asséchée est particulièrement désagréable. Si ça continue, je pense mourir déshydrater, sauf si j'ai le courage de boire mon urine...
Toujours assise par terre dans le froid, j'entends la porte de la cave s'ouvrir et vois mon père descendre les escaliers, un regard sadique aux lèvres. C'est d'un pas déterminé qu'il descend les escaliers et s'approche de moi.
- Lèves toi salope ! me hurle-t-il dessus.
Je me lève immédiatement pour ne pas l'énerver. Certes c'est avec difficulté et une grande douleur au ventre, mais je n'ai malheureusement pas le choix si je ne veux pas souffrir bien plus que je ne risque déjà de souffrir.
Arrivé devant moi, mon père me pousse violement les épaules et mon corps vient se heurter dans le mur derrière moi. Il lève ses mains et vient doucement les poser sur mes avants bras. Petit à petit, il les remonte jusqu'à mes épaules et les redescends le long de mon décolleté. Arrivé au milieu de celui-ci, il prend fermement de ses deux mains mon t-shirt puis le déchire violement, laissant tomber au sol les bouts de mon t-shirt.
Que va-t-il m'arriver ? je suis coincée au fond d'une cave avec mon fou de père. Jamais je ne pourrais réussir à m'échapper d'ici. Et encore moins avec toutes mes douleurs que m'ont étés infligées par mon père.
Il dépose ses sales lèvres puis commence à aspirer ma peau comme pour laisser de traces de sa venue sur mon corps. Ce geste me dégoute au plus haut point. Il me donne envie de vomir. Pendant ce temps, ses mains viennent se poser sur ma ceinture et il commence à la défaire. Je profite de ce moment ou ses mains sont occupées et que ma tête est dans son cou pour lui assener plusieurs coups de poing dans les épaules pour tenter de ma débattre tout en le suppliant.
- Papa s'il te plaît lâches moi. Je t'en supplie.
Je ne pus m'en empêcher, sûrement un mélange de peur et de dégout, mes larmes étaient forcées de couler.
Il sort sa tête de mes seins, lâche ma ceinture et me regarde droit dans les yeux. Son regard est à la fois froid et dur, mais aussi surpris et vexé par ma résistance. Sans que je m'y attende, ses mains viennent agripper mon cou et serrer fermement.
- Espèce de petite pétasse. Tu vas fermer ta gueule car aux dernières nouvelles, je suis ton père donc j'ai le droit de faire ce que je veux.
Je tente de me débattre comme je le peux mais rien n'y fait. Il continu toujours de serrer mon cou et mes larmes coulent encore une fois le longs de mes joues encore humides des dernières. Il sert mon cou de plus en plus fort et bientôt, ma respiration sera coupée.
Petit à petit, l'air arrête de passer dans mon corps, ma vision se trouble, mes jambes trembles et d'un coup, le trou noir. Je tombe au sol, ce qui est la dernière chose dont je me souviens. Mon corps tombant sur la terre froide.
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Amour interdit
RomanceLucie, 17ans arrive dans son nouveau lycée où elle y rencontre Heck. Ce garçon un peu spécial va la défendre des coups et viols de son père, mais va l'emmener dans des problèmes encore plus gros alors que celui ci est à la recherche de sa soeur disp...