XVII

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ZOÉ PDV :

Il est actuellement 11h, plus que trois petites heures avant mon mariage. Je sais que je ne devrais pas, mais j'ai quand même demandé à parler à Oli avant d'aller me préparer. Je l'attend donc dans le salon de l'hôtel où a lieu l'événement. Je regarde le paysage à travers les grandes vitres, le jardin est magnifique.

_Tu voulais me voir ?
_Oli, il faut que tu saches quelque chose.
_-surpris- Oh tu as l'air sérieuse, dis moi ?
_Je suis enceinte.
_De qui ?
_Toi triple idiot ! Tu te souviens le mois dernier à Tokyo ? On avait pas utilisé de protection. J'ai fais le test trois fois.
_Nan c'est pas possible ! Nan il faut...
_Zoé te voilà, la coiffeuse s'impatiente, tu ferais mieux d'y aller.
_On en reparlera plus tard Oli.

Je le laissa et suivis Aya en haut. Je m'installa devant le miroir et la coiffeuse commença à s'occuper de moi. Deux heures et demi plus tard, j'étais prête à l'épouser. Je remontais l'allée de la salle prévue en compagnie de mon père tout en me faisant prendre en photo par les dizaines de photographes engagés pour couvrir l'événement.

Une fois l'allée remonté, je rejoignit celui qui deviendrait mon mari. Il pris ma main pour l'embrasser devant le regard de tous. La cérémonie se déroula normalement jusqu'aux traditionnels "oui". Alors que j'allais donner ma réponse, on entendit quelqu'un tousser. Mon regard se tourna immédiatement vers lui, jusqu'à ce qu'il prenne la parole, de l'autre bout de l'allée.

_Zoé, tu ne peux pas l'épouser. Tu ne peux pas te marier avec cet homme juste pour faire plaisir à tes parents, parce que je t'aime. Je t'ai aimé à la seconde où ton regard s'est posé sur moi la fois où je suis venu à ton secours quand on s'est vu dans cette ruelle. Je te l'ai caché parce que je savais que ton père ne voudrait jamais d'un rappeur en gendre, et parce que tu m'avais dis que t'allais te marier. Seulement on a appris à ce connaître et tu m'as raconté toute ton histoire, et c'est là que je suis encore plus tombé amoureux de toi. J'ai su que c'était toi la femme de ma vie, et maintenant je ne peux me résoudre à te laisser épouser un autre, surtout qu'aucun de vous n'aime l'autre puisque Quentin est pas celui qu'il te faut, c'est un coureur de jupons, comme la moitié des gens présents ici le savent. Je n'aurai jamais eu le courage de le faire Zoé si tu ne m'en avais pas informé que tu attendais mon enfant. Je ne veux pas te perdre, je veux que toi et moi on soit heureux ensembles, comme quand on était à Tokyo, qu'on soit libres de faire ce que l'on souhaite. Je t'aime Zoé Milton, alors s'il te plait, ne l'épouse pas.

Plus je l'écoutais et plus les larmes me montaient aux yeux, parce que je savais qu'il avait raison. C'était lui que j'aimais, et c'était avec lui que je voulais vivre. C'était Olivio Ordonez l'homme que j'aimais. Je me retenais quand même de lui montrer et ne répondit pas. Je me contenta de regarder Quentin.

_Je ne peux pas t'épouser Zoé, il a raison, on ne s'aime pas, enfin si mais uniquement en amitié, et si on se mariait pas ?
_Je suis entièrement d'accord avec toi Quentin !

Tout le monde dans la salle nous applaudissait, à l'exception de mon père. Etrangement, même ma mère paraissait heureuse pour moi. Le mariage était donc annulé et je me dépêcha d'aller retirer cette robe hideuse.

_Ca tombe bien je détestais cette robe.
_T'es trop nulle Zo.
_Bah attend Aya tu la déteste tout autant que moi.
_C'est pas faux. Alors tu vas faire quoi pour Oli ?
_Je sais pas...
_Fonce ma chérie ! Ce jeune homme t'aime beaucoup, et j'ai l'impression que c'est réciproque !
_Maman ! Tu es sérieuse là ?
_Oui, j'aurai aimé avoir quelqu'un comme lui pour m'aimer autant. Je veux ton bonheur ma chérie, et j'ai compris que tu n'étais pas heureuse avec lui au moment où tu as posté cette photo sur Instagram que Oli a pris. Il t'avais commenté un truc gentil que tu n'arrêtais pas de lire, je l'ai remarqué. Et Quentin lui n'avait même pas pris la peine d'aimer la photo. Au nom de l'amour, fonce ma chérie ! Tu t'en fiche de l'avis de papa !
_Maman !!!! -la serre dans mes bras- Je t'aime tellement.
_Allez vas y, ne fais pas attendre ton prince charmant, il est en bas.
_Quoi, il est pas parti avec les autres invités ?
_Non je lui ai dit de rester pour t'attendre.

Je finis de m'habiller et descend les marches pour voir l'homme que j'aime. Il est assis et me regarde descendre avant de se lever. Plus je m'approche de lui, et plus je me creuse pour trouver une réponse à sa déclaration de tout à l'heure, mais le stress est trop fort, je n'y arrive pas. Arrivée à sa hauteur, je ne trouve rien de mieux que de me mettre sur la pointe des pieds afin d'atteindre ses lèvres et y déposer les miennes. Il répond à mon baiser très favorablement en m'embrassant à nouveau.

_Je t'aime Olivio.
_Je t'aime belle blonde.

_Je t'aime belle blonde

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