JULIA

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Le lendemain je me lève avec l'envie de rester dans mon lit et de ne plus jamais sortir de cette couverture si chaude et douce mais je n'ai pas le choix, il va falloir que j'affronte une journée de plus.Je me lève donc, m'habille, enfile un jean taille basse slim près du corps avec un tee-shirt blanc, une veste en cuir noire et une paire de basket noir. Je me maquille légèrement les yeux, laisse mes cheveux lisses lâchés dans mon dos, prend mon sac à bandoulière de cours. Après tout ceci fait, je descend dans la cuisine où m'attend des pains aux chocolats frais que ma mère m'a laissé, merci maman j'adore quand elle fait ça. J'en mange quatre eh oui je suis une goinfre mais j'assume j'adore la mauvaise nourriture comme certains pourrait dire. Allez c'est partie !Direction l'école, heureusement que ce n'est pas trop loin a pied.

Je rentre dans le lycée et voilà un nouveau jour commence, faite que tout se passe bien. Mais bien évidement rien ne se passe jamais comme je voudrais. Dans la matinée je croise donc le vieillard d'hier et mon corps se crispe en me souvenant de ce qu'il s'est passé. Il approche et je n'ai aucun moyen d'y échapper, un sourire amusé se dessine sur ses lèvres.

« Comment on se retrouve ! Tu vas bien ?

Un peu étonné de son approche je lui répondis : « euh....oui ça va »

« écoute on est partit du mauvais pied, j'ai peut être été trop brusque et je m'en excuse

Je le regarde toujours sans rien dire, il continu.

« Mais j'aimerais toutefois sans t'y obliger bien sûr que tu assistes aux entraînements de l'équipe. »

J'essaye de le couper pour lui dire que je n'avais toujours pas changé d'avis et que je ne voulais aucunement me battre mais je n'eus pas le temps.

« Je ne te demande pas de te battre si tu n'en a pas envie mais pourrais tu au moins regarder les séances afin d'avoir ton avis sur leurs techniques, leurs forces et faiblesses.

J'observais vraiment tous les détails de son visage, de ses traits, j'appréciais son regard torturé mais doux, sa gentillesse mélangée à sa sévérité mais surtout j'avais l'impression que pour une fois, on me comprenait. C'est vrai que les salles d'entraînements qui avait un jour était mon deuxième chez moi me manquait, c'est pour cela que je prononça cette phrase que je n'aurais jamais penser dire.

« D'accord,j'assisterais à vos entraînements mais je ne combattrais pas »

L'homme était heureux d'avoir réussi à la convaincre.

« Je suis heureux, ne t'en fais pas j'ai bien compris alors rendez-vous à18H comme la dernière fois, je te présenterais à mon équipe.

« D'accord »

Il s'écarta et je pus passais jusqu'à ce que la sonnerie retentisse, je me présente à ma salle,entre et m'assis au fond de la classe du coté de la fenêtre, je commençais avec Math et comment vous dire que cette matière était pour moi la pire qui puisse existait. J'étais absorbait dans mes pensées, perdu dans mes souvenirs et pensant au rendez-vous de ce soir. La journée passe assez rapidement, Tamara me rejoins, elle ne cessait de me racontait (des moments de) sa vie. Je crois qu'elle était ravi d'avoir une personne à qui parler. En vrai je l'appréciais cette fille, elle était pleine de joie de vivre. Je n'arrêtais pas de voir ses yeux à lui, lors du déjeuner à la cafeteria nous étions avec Tamara à une table avec nos plateaux posés dessus, je me sentais observer et je tournais donc la tête pour voir de qui cela pouvait bien venir et je tombais sur SES yeux qui me fixait avec intensité et désir ? Non je devais me faire des idées. Le surprenant je bloquais mon visage vers lui et voyant qu'il ne détournais pas le regard, je levais mon majeur, lui faisant mon plus beau majeur.

Il écarquilla les yeux et sourit d'un sourire éclatant à vous faire tomber par terre avec ce petit coté mauvais garçon qui vous fait frémir, pas de peur mais d'une envie de coller vos lèvres aux siennes. Mais qu'est ce que je racontais encore j'avais perdu la tête ou quoi ? Ses potes ayant vu cela se moquait gentiment de lui. Une fois cette épisode passait j'avais continuais de manger et passait l'après-midi à écouter les profs sans vraiment y prêter attention.


La Peur Au VentreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant