La Peur Au Ventre

JULIA

Je sors dehors prendre un peu d'air frais, mais c'est pas possible où j'ai atterri ? C'est quoi cette ville de fou ? En une demi journée j'avais vécu plus de choses que dans toute ma vie non mais sans blague dites moi que c'est un cauchemar, que je vais me réveiller. Et cette fille qui m'avait attrapé le poignet quelques minutes plus tôt, m'avait fait remonter de sale souvenir putain la garce je m'étais retenue de lui mettre mon poing dans sa figure.

Il fallait que je me trouve une salle de boxe pour me défouler, pour que je puisse extirper tous ses vieux démons qui remontait à la surface et le seul moyen de m'aider c'était la boxe.

J'avais entendu dire qu'il y avait une salle dans ce lycée alors je m'y dirigeais. La pièce était plutôt grande avec des sacs de boxe accrochés, je remarque des gants de boxe sur un banc pas loin des vestiaire, les prends et les enfile, je les remettrais a leur place quand j'aurais fini de me défouler.

Je me dirige donc vers le sac,me met en position et libère tout ce que j'ai en moi, toute cette haine, toutes ces angoisses, je tapais à n'en plus finir, trop de choses se bousculaient dans ma tête. Lorsque j'entendis au loin des applaudissements, je tournais ma tête et vu un homme devant une porte où était inscrit un nom en lettre gras « PEDRO »,il devait être âgé d'une quarantaine d'année, et avait un sourire à sans décrocher la mâchoire applaudissant comme un phoque, il semblait ravi.

Bravo bravo je me présente je m'appelle Pedro et je suis le coach de l'équipe de boxe de ce lycée me dit-il

Je suis désolé d'être rentrée sans autorisation lui dis-je en enlevant les gants, je pensais qu'il n'y avait personne.

Oh non ma petite ne t'excuse pas c'était vraiment formidable à regarder, cela faisait longtemps que je n'avais plus vu une personne à ce point dans la spirale du combat.

Je reculais d'un pas je n'aurais pas du venir je suis désolée.

Attend petite ! je voudrais te demander d'intégrer mon équipe tu as du talent ça saute aux yeux.

Non désolée je ne peux pas, je ne peux pas répétais-je je suis désolée et je partis en courant de cet endroit les larmes aux yeux, des souvenirs plein la tête.

Passe quand tu veux me cria le vieillard

Ce qu'elle ne se doutait pas encore c'est que le vieillard dans sa vie,a vu et vécu beaucoup de choses. Dans son regard, il voyait la détresse et la tristesse de cette petite. Il voyait une flamme vacillait, une jeune fille pleine de caractère mais portant cette carapace sur ces épaules comme si elle portait un gros fardeau surelle.

Certes il voyait ceci quand il l'a regardé, mais il voyait aussi en elle une femme forte qui avait l'envie de se battre et de s'en sortir. Peut être cela sera difficile dans un premier temps car il faudra qu'elle affronte ses peurs et tourne la page de façon à vivre beaucoup plus sereinement. Mais en attendant il allait tout faire pour obtenir sa confiance et l'aider dans ses étapes.