C'est pathétique. Vraiment pathétique. Cette manière de pensée venant de cette femme stupide que Dieu m'a apporté et qui m'a demandé d'appeler maman. Je ne la déteste pas.
Dès la première semaine des vacances d'été, elle a décrété que j'étais officiellement une délinquante. Oui, parce que je fumais des joints h24 et que je passais mon temps dans une maison de tatouage. Et que surtout, je ne trainais plus avec Gayle, la fille qui dort souvent chez vous, celle qui vous raconte tout ses secrets et que vous appelez "meilleure amie". Sauf que moi je trouve ça con d'appeler une amie parmi plein d'autres meilleure amie. C'est d'une stupidité étonnante.
J'adore Gayle, elle est comme une soeur et c'est tout... Pas une meilleure amie. Non. Et puis, je n'ais pas de meilleurs amis; j'ai des connaissances.Où est-ce que j'en étais déjà ? Ah oui ma mère... Elle pense me connaître par cœur, elle pense tout savoir sur moi et ne veut même pas me laisser donner mon avis. Donc, cet été elle a décidé de m'inscrire dans un centre d'aide soignant. Je vous explique le concept : " je vais m'occupé d'un malade dans une maison d'aide ou chez lui. Ça dépendra du patient." Pour ma part, je préfère rester chez le patient. Il est hors de question que j'attrape une de leurs maladie mortelle; j'adore la mort mais c'est pas encore mon heure.
Quand j'ai reçu la carte de ma mère avec le nom et l'adresse du patient, j'étais tout sauf heureuse de constaté que la personne que je devais prendre en charge était un mec... Ça déjà ça ne me gênait pas, c'est sa tronche qui me gênait. Il avait un regard à deux balle et un sourire aussi insignifiant que le mien; et cerise sur le gâteau, il souffrait du cancer. Comme mon père, avant sa mort. Pathétique.
'Va falloir maintenant que je m'occupe de ce sac de bave le reste de mes vacances. J'aurai encore mieux préféré être en taule, là-bas au moin, des types comme ce patient on en fait une bouchée sans tarder.
-Colleen t'a fini de râlé ? On peut y aller ?! Hurle ma mioche de mère depuis la voiture sur le parking. Sa voix porte tellement qu'on pourrait la comparée avec celle d'une sirène de pompier. Pathétique.
-Calme toi frère je descends déjà.
J'enfile un jean et débardeur laissant transparaître un peu de poitrine. Rien à foutre des regards des autres; ensuite, je mets des adidas noir et mes écouteurs.
-Change ta manière de parler Colleen. Commence ma mère dès que je monte en voiture. Il est temps d'augmenté le volume de la musique. Non ?
Nous avons passé plus d'une demi-heure sur la route, c'est quoi ce type habitait chez Trump ou quoi ! Plus nous avançons, plus nous nous éloignons du quartier; des routes,c'était comme si nous avions changer de pays. Tout était calme et il n'y aucun signe de vie, juste de magnifique maisons et des forêts à chaque endroits.
-C'est ici. Je ne vais pas entré, Gayle viendra te chercher. Soit sage. Reprend ma mère en n'ouvrant ma potière devant cette immense villa en vitre... C'était comme un paradis cette baraque
-D'accord. Dis-je en sonnant sur ce espèce de petit bidule blanc.
Ma mère s'éloigne avec la voiture, je commence à flipper là. Personne ne vient m'ouvrir, la porte s'ouvre seule et j'entre tranquille dans le jardin.
-Ehoo !!! Murmurais-je en avançant vers la piscine où était installée dans les contours de belles poufs de plusieurs couleurs.
Soudain, une femme vint à ma rencontre; elle est extrênement laide.
-Bonjour, vous êtes sûrement Colleen Walker ?!
-Exact.
Elle me saisit l'avant bras et m'entraîne à l'intérieur, m'apporte à boir et s'asseoit à côté de moi.
-Je suis la mère de Chuck West, le garçon dont vous devriez vous occuper.
-D'accord. Je me contente de répondre.
-Il a 18ans et souffre d'un cancer sévère depuis six ans,je dois travaillé pour nourire la famille et prendre soin de lui. Elle marque une pause et je remarque que ces yeux rougissent et s'emplient de larmes, elle poursuit : il ne lui reste plus beaucoup de temps sur cette terre, je veux qu'il parte combler.
-Je suis navrée pour vous deux. Je vous promet de faire de mon mieux pour qu'il se sente bien chaque jour Mme West.
-Merci beaucoup... Il est dans sa chambre, vous pouvez allé le voir.
-Bien sûre.
C'était la dernière chose que j'avais envie de voir.
J'ouvre la porte et nos regards se croisent. Pathétique.
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Colleen.[EN RÉÉCRITURE]
ChickLitUne fille paumée dans un monde d'enfoiré. Et ce garçon insignifiant et mourant...