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Selena Gomez- Back to you
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Je sentais malheureusement des pas de rapprocher un peu plus de moi, j'accélère mais les pas accélèrent aussi. C'était Chuck, dans une autre voiture.

-Aller arrête de râler et viens avec moi.

Il m'entraîne vers sa voiture près d'un fast-food... Qu'est-ce qu'il fait à l'Université déjà ? Il est pas censer mourir bientôt ? C'était une parenthèse.

-Monte.

-Qui ça ?!

Il lève les yeux aux ciel.

-Je savais que tu étais conne mais là vraiment essaie d'être malicieuse.

J'étais trop dépassé pour répondre à sa réplique alors je monte dans la voiture en silence. Il va probablement me tuer, mais ça fait rien. Au moin je pourrai me vanter auprès de Dieu d'avoir été tué par un beau garçon.

Il conduit en silence des dix premières minutes puis après, arriver au feu il me regarde. J'en profite voir posé la question qui me brûlait aux lèvres depuis peu :

-Quand tu disais que tu m'aimais tu...

-Oui. Me coupa-t-il en me fixant toujours. Je le pensais.

Le feu devint vert et il se concentre à nouveau sur la route me laissant là seule dans mes réflexions.

Le vent me frappa en pleine face lorsque nous descendions de la voiture qui s'était stationnée près de la plage. Je n'y étais jamais venu avant, il y avait peu de gens et les vagues retombaient royalement sur les quelques roches aux alentours.

-Eh attend moi. Lui dis-je quand je remarque qu'il est déjà loin devant moi sentant la mer sur ces pieds.

-Vite tu râtes un spectacle.

J'accours à ses côtés et nous nous asseyons sur l'une des roches en silence. Chuck a les bras autour de ses genoux et la tête enfuie au milieu. Il fait froid et soleil se couche déjà, on va resté comme ça jusqu'à demain ? J'ai une famille moi.

-Elle a juste été là lorsque personne d'autres de l'était et c'est pour ça que je ne veux pas l'abandonner.

-Alex ?

-Ta tête.

Je comprends mieux à présent, je comprends pourquoi il cherche autant à l'impliquer dans sa vie. Une minute; ça veut dire qu'il l'aime pas d'amour. Hum...

-Pourquoi tu me dis ça ? Je demande. Il se redresse étonné de la question.

-Parce que je veux que tu sache que je ne suis pas intéressé par quelqu'un d'autre que toi.

Il a un visage neutre quand il dit ça donc je ne sais pas comment réagir. Je ne sais pas si il ment ou si il est encore dans ses délires. Alors je suis bloqué.

-Quand est-ce que tu t'en ais rendu compte ?

-Récemment. Il y'a eu un phénomène qui m'étais jusqu'à présent étrangère; tu me manquais.

-Je sais je suis extraordinaire...

À peine ais-je eu le temps de finir de m'auto idolâtré que je sentis ces lèvres se posé délicatement sur les miennes. Je rêve.

-Si je pouvais, commence-t-il la tête toujours enfuie entre des genoux. Je vivrai, j'adore la vie depuis que tu en fais parti.

-Tu vivras. Sinon comment qu'on deviennent plus que des amis. J'ai dis ça moi ?

-Promis juré qu'on la vivra notre putain d'histoire. Même si ça ne dure que quelques secondes.

-Ces quelques secondes seront magique.

Il sourit et rabaisse à nouveau sa tête. J'avais envie de lui demander en hurlant s'il était sérieux mais non. Non. Je suis Colleen Walker. Et alors ? Rien.
Le monde est injuste, à n'importe quel moment de ma vie j'aurai voulu être à sa place, j'aurai voulu mourire mais lui cherche juste à vivre. Il souhaite être à ma place.

Soudain je vois dans son regard une certaine amertume, il regrette ? Il se lève ensuite et je le soulève ma tête pour le regarder.

-Mon père a une cabane juste devant, ça te dis de venir t'envoyer en l'air avec moi dans le garage ? Comme le fais les pervers aux idées confuses ?!

-Oui ça me dit de m'envoyer en l'air avec toi.

Ouais. Mais vous savez quoi ? On savait que l'amour c'était pas pour nous, que c'était une merde et une idée complètement ridicule. Il allait falloir qu'on s'y colle, qu'on fasse ce que les autres fuient car braver les interdits c'était notre spécialité. L'avenir ne nous promettait pas la joix et la prospérité mais juste le bonheur de voir l'autre heureux. L'amour c'était pas fait pour nous et c'était de la folie. Mais nous, on adorait ça.

-Tu sais quoi Colleen, je vivrai aussi longtemps que possible. Avait-il dit tard dans la nuit, la tête enfuie dans mes cheveux.

-C'est bien. Dis-je au bord du sommeil, on peut pas non plus dire que j'ai dormi longtemps cette nuit.

-Parce que tu es ma vie maintenant.

Colleen.[EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant