6.

67 9 0
                                    

L'air de jeu était gigantesque; nous étions les seuls sur le terrain. J'ignorais que quand je disais "basket" j'insinuait un terrain à nous tout seule et des ballons rouge ( ou orange) avec des rayures noir partout. Voilà les conséquences d'une trop grosse fortune.

Je redescend sur terre et admire la vue, se va-t-on bien pouvoir faire dans ce terrain ? Chuck saisit une balle et l'enfonce dans le panier.

-On se fait une partie ?! Demande-t-il en passant les mains dans ses  cheveux dont je refuse de plus abordé le sujet sous peine de crise cardiaque tellement ils sont beaux...

-Je ne sais pas, je n'y connais rien en sport...

-Quelle stupide tu fais... Le sport c'est un peu le truc qui rapporte un max de pognon.

-C'est plutôt injuste je trouve. Dis-je pensive les doigts sur le mentons.

-Développe.

Nous nous asseyons sur le parqué lui avec sa balle et moi avec ma réflexion. Il avait les yeux insistant sur moi, il attendait ma réponse.

-Je pense que c'est injuste de voir les personnes courire derrière  un ballon et se bourré de fric pendant que nous les humains normaux devrions attendre la fin du mois pour un salaire qui n'est nullement égal à la moitié du leur.

Il me donne un coup sur le dos et dribble jusqu'au panier.

-Arrête d'être négative Colleen. Dit-il Tu va prendre une belle somme sans pour autant te salir les mains à longueur de journée. ( Il parlait du job... Le connard).

-Ça n'a rien à voir avec ça...

-Si.

-Cette conversation est terminée.

Il sourit et le tend la balle de bascket avec tellement de classe.

-On la fait cette partie ?

Vers la fin de la journée, après la partie de bascket qu'il a gagné nous sommes rentré ( vous vous attendiez à ce qu'on partent dans un restaurant romantique où il finira par m'embrasser et me dire qu'il a toujours été amoureux de moi ?! Dommage), je l'ais aidé à prendre ses médicaments; et quand je dis aidé c'est genre resté debout et le regardé faire. Suite de quoi il me vire de chez  lui, comme si de rien n'était, comme si on avait pas passé la journée à discuté. Je pensais réellement avoir avancé dans ma quête; mais avec lui c'était différent. Chaque jours, il oubliait ce qui s'était passé la veille. Il fallait encore recommencer à zéro.

-Barre-toi de chez moi. Avait-il dit le visage très sérieux. Everly.

-À demain. Je réponds comme si j'avais pas entendu ce qu'il avait dit.

Il me raccompagne devant la porte. On reste debout là à le regardé faire le beau avec ses cheveux.

-Tu va arrêté de faire le beau oui ? Ais-je déclaré agacée. S'en est parfois aveuglant.

-J'en suis navré. A-t-il renchérit avec une pointe de moquerie. Comment puis-je ne plus être aveuglément beau ?

-Tu ne peux pas.

-La nature m'a un peu trop gâté. C'est tuant d'avoir un visage aussi sublime.

-Je vais essayé de vivre jusqu'à la fin du contrat...

-... Et essayé d'être sublime par la même occasion.

Je le regard re-agacée. Quel abruti.

-Il faut souffrir pour être belle. Dis-je

-Tu va devoir frôlé la mort...

S'en est trop...

Colleen.[EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant