14.

66 10 2
                                    

Le soir suivant je suis resté chez moi. Le jour suivant également... L'autre jour aussi... Le mois également. J'ai passé le reste de mes vacances enfermé dans une minuscule pièce qui n'était rien d'autre que ma chambre et dans deux jours, c'était la rentrée des classes; j'allais partir à l'université et j'allais vivre dans une sororité à la con... Mais tous cele n'était encore rien. La seule chose qui me troublait était que je n'avais plus jamais revu Chuck...

-Colleen !!! Ma mère me hurle dessus depuis le garage avec une énorme valise qu'elle jette négligemment dans le coffre, une cigarette au bout des lèvres.

-C'est bon j'arrive... Je le regarde par la fenêtre et m'aperçois qu'elle a une cigarette de plus entre les doigts. Maman tu vas tué les plantes à force de fumer comme ça.

-Ta gueule chérie.

-Toi même.

J'enfile une chemise noir sur des sandales grise avec un énorme bonnet, un cœur au sommet. Je sais... Je sais...

Une fois en bas avec ma valise rose en main et mon appareil photos accroché autour de mon coup, je monte dans la voiture avec ma mère qui a finalement jeté ces deux cigarettes.

-Prête pour de nouvelles aventures ?! Me demande-t-elle.

Je la regarde d'un air étonné; elle poursuit immédiatement.

-... Avec deux cent mille dollars ?!

-Ouiii!!! C'est partie Harvard.

Je regarde à travers la vitre de la voiture ma maison pour la toute dernière fois avant de long mois. Je ne reverrai plus jamais cette magnifique maison toute blanche avec un minuscule jardin rempli de tomates et de tournesols... Ma chambre.

Après une demi-heure de route, je remarque une énorme pancarte avec écrit dessus "Bienvenue à Harvard." , je m'adosse sur le siège arrière et ferme les yeux. J'ai le regard chamboulé et mes pensées étaient dispersé.

-Que t'arrive-t-il Col ?! T'as perdu ta joie de vivre ma chérie ?

-Non maman... Disons que je l'ait égarée à New-York.

Elle me regarde soudain triste. Je la regarde pendant quelques secondes et lui fait dos le regard à travers la vitre.

-Plus précisément dans une jolie villa toute vitrée avec des fleurs un peu partout et une magnifique créature à l'intérieur...

-Chuck West ?!

-Je souhaite ta mort dans l'immédiat. Maman.

-Et bien disons que c'est pareil ma jolie.

La voiture s'arrête près d'un fast-food (ma nouvelle cachette secrète) et je descend mes valises jusqu'à ma chambre après bien sûr le protocole de la liste de présence la visite et surtout les aurevoir avec ma mère, elle m'a foutu la honte.

-Je t'aime... N'oublie pas d'appeler souvent pour donner de tes nouvelles et surtout Colleen je sais que tu es ma pire invention en matière  d'enfants mais sache que je te connais mieux que personne au monde...

-Abrège.

-Tu peux aller à New-York voir ton amoureux autant que tu veux. Tout le monde à le droit d'être heureux...

Elle m'agace là pas vous ? Elle est stupide.

-Tu délires maman OK ?

-Pourquoi tu te tortures si finalement tu ne veux pas l'oublier ?

-On n'oublie pas la meilleure partie de sa vie. Maman. Le destin m'a amené à croisé son chemin; cependant ça n'aura duré qu'un court instant.

-Dans ce cas tu attends quoi pour partir ? On n'a qu'une vie espèce d'itiote.

-Eh maman c'est ma réplique. Aller dégage tu m'énerves.

Elle me balance un droit d'honneur et grimpe dans sa voiture après avoir réalisé son forfait. La garce.

Dès que je me retourne en direction des dortoirs, je fais un saut en arrière tellement je suis étonné de voir Alex devant moi les clés de sa BM qu'elle balance du bout des doigts, les cheveux aux vents... Elle me remarque et cri mon nom dans tout le parking. J'ai plus rien a perdre.

                        *                  *
                                 *

-J'arrive pas à croire que tu soit aussi ici. Commence-t-elle telle une princesse pleine discussion avec sa servante.

-T'as qu'à l'imaginer maintenant. Salut.

Elle se positionne devant moi les bras tendu... Attendez elle pense pouvoir m'arrêté avec ses mains aussi maigre qu'une saucisse divisée en deux tranches ?! OK.

-Colleen il faut qu'on parle. 

-On vient de le faire. Idiote.

Elle se redresse et pose deux doigts sur ses mentons comme pour se rendre compte de sa bêtise. Même sa bêtise a eu raison d'elle. C'est à croire qu'elle se refuse à l'intelligence. 

-Ouais t'a raison... Passons.

-Tu veux quoi Alex ?

-Rien Colleen. Enfin si... Ça te dirait de venir avec moi chez Chuck ?

J'hallucine complètement là, elle mz demande de l'accompagné chez Chuck ? Mais meuf c'est fini l'époque où je travaillais pour lui OK ?!

-Hors de question. Je répond immédiatement.

-S'il te plaît...

-Non. Pourquoi je ferais ça après la honte qu'il m'a infligé ?

-Parler de toi est devenu son quotidien Colleen.

Colleen.[EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant