Leur rencontre était un pur hasard, et pourtant, le groupe réussira à refaire sourire Valentine.
Mais, tout ces efforts se transformeront en frustration lorsque le cauchemar de son passé resurgira.
Que se passera-t-il lorsque Valentine sera confront...
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- Florian ne te manque pas trop ? et il éclata de rire.
Je me levais d'un seul coup et me dirigeais vers Yassine. Arya essayait de me rattraper, mais impossible de m'arrêter à l'heure qu'il est, j'étais trop aveuglé par la colère. Je ne savais pas comment les gens me voyait actuellement, mais l'expression faciale du métis changeait bien rapidement après m'avoir vu avancer vers lui.
Je m'abaissais rapidement à son niveau et lui assenais un coup de poing dans la mâchoire. Sa tête bascula vers la droite, et quand il reprit ses esprits, il rigola. Je me levais et lui mis un coup de pied dans le ventre, mais à la fin de celui-ci, il m'attrapait la jambe et me fis tomber, la tête la première sur le sol gelé.
J'ouvrais les yeux et vis flou, les cris et rires se transformèrent en brouhaha. Je dissimulais tout de même Arya qui me secouais en me demandant si j'allais bien.
Je repris mes esprits et me relevais, et même sous ses avertissements, je continuais ma route vers Yassine, poussais les personnes autour de lui, et lui remis un autre coup de poings, dans le nez cette fois. Sa tête bascula en arrière, et Brittney cria de me faire sortir.
Quelqu'un me prit la main, et me fis sortir de force de la maison, et heureusement pour Yassine, sinon je lui en aurais remis une. Arrivée dans l'herbe, le froid de l'automne m'envahie, des spasmes commencèrent à me faire bouger, mes yeux se mirent à briller. Puis je me laissais tomber à genoux sur le sol. Je n'entendais rien, seulement les paroles de la personne qui ressemblaient à des vagues. L'arrière de ma tête me fis mal, ma joue aussi. Je commençais à avoir du mal à respirer, bloquant tout mon corps à bouger. Je me laissais tomber cette fois-ci allongée sur le côté. Je rapprochais mes jambes de mon ventre, mais avant de pouvoir faire quoique ce soit, des bras me mirent sur le dos. Je respirais mieux à présent, et la voix s'éclaircissait.
- Valentine je t'en supplie réponds moi !
Je pris une grande respiration, et me mis assise. Des gyrophares bleus illuminaient désormais le jardin, un groupe d'adolescent soutenais, je suppose, Yassine jusqu'à l'ambulance, tandis que la grande blonde criait en me pointant du doigt.
- Valentine...
Mes yeux convergèrent vers la personne qui a parlé. Deux prunelles noisette s'offraient à moi, les cils longs bâtèrent l'air. Trois autres personnes arrivèrent à côté de lui, prononçant mon prénom chaque seconde.
- Valentine, viens on part. On doit s'en aller maintenant, dit une voix qui semblait être féminine.
Ma tête tourna ensuite et je tombais en avant, dans les bras de Lucas.
Je ne savais pas si j'étais inconsciente, car malgré les balancements de mon corps et la sensation de dormir, la douleur n'avait pas disparue, la colère non plus.
J'avais envie de le tuer. C'est tous ce qu'ils méritaient, eux, ceux qui m'ont humiliés, ceux qui m'ont fait vivre un enfer, ceux qui se sont rangés au côté de Florian.
