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29 décembre

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29 décembre

- Dé-com-pre-sser ! criait Arya au travers de l'appartement tout en ouvrant la porte de ma chambre.

Je soupirais d'exaspération et remuais légèrement mon corps contre celui de Jérémie, lui, encore tout endormi. Ma main se déplaçait lentement vers son cou et s'y réfugiait silencieusement. Son corps demi-éveillé, demi-endormi bougea doucement également, replaçant sa main autour de moi. Des bruits de pas retentirent dans la chambre alors je me décidais à remonter la couette pour que nos deux têtes soient cachées dans la bulle de chaleur. Un poids fit pencher légèrement le matelas et la couette nous fut rapidement enlevée.

Je gémis légèrement de mécontentement et tentais de garder les yeux fermés lorsque les volets s'ouvrirent violemment en face de mon visage. Je cherchais l'ombre pour protéger mes pauvres rétines.

- On sort ce soiir, cria ma meilleure amie en s'agitant sur le matelas.

- Ouais ce soir mais là laisses-nous dormir, grognais-je vaguement.

- Wesh on vous a assez laissé dormir là il est quatorze heure bande de sous-race.

- Bah dans ce cas laisses-nous glander tranquille, lançais-je fermement.

Elle se contentait à rire légèrement et sortir de la chambre en fermant la porte. Le volet connasse. Je me levais difficilement les yeux encore mi-clos, grimpais doucement sur Jérémie et laissait coulisser le volet lentement. Celui-ci faisait un bruit épouvantable m'obligeant à ouvrir complètement les yeux. Et il se trouverai qu'une vieille dame aigrie me regarde ouvertement à travers sa terrasse. Je baissais le regard sur ma tenue, se trouvant être une culotte noire et un teeshirt bleu, puis commençait à rire en faisant coucou à cette même vieille dame, offusquée de mon comportement.

Sentant que je gigote, Jérémie s'assied et se frotta les yeux, avant de me jeter un regard interrogateur. J'avais envie de la choquer. J'étais d'humeur à vouloir perturber les gens et à les marquer.

C'est pour cela que je fis un gros câlin à Jérémie bien trop étourdi pour se maintenir en équilibre. Nous tombions tous les deux à la renverse mais, ayant compris mon jeu, nous relevions bien vite. Je me mis à califourchon sur lui et lui sortais ma langue, tandis que lui passais ses mains sur mon corps vraiment pas sensuellement, puisqu'il était mort de rire, tout comme moi enfaite.

Je faisais des mouvements de bassins et regardais la vieille dame. Sa main sur sa bouche et les yeux exorbités, elle parla seule et s'en allait de son balcon, non pas sans nous regarder à nouveau vérifiant si nous étions sérieux. Je fermais le volet sous son dernier regard, puis regardais Jérémie qui lui aussi se retenait de rire.

Mais dans ces cas-là, personne ne pouvait réellement se retenir. Sauf si la personne en question avait aspiré son hamster avec son aspirateur. Quoique...

- Elle va s'en souvenir, s'exclamait Jérémie en larmes.

- Pire que nous tu meurs ! dis-je à mon tour.

WingsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant