XVIII

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Nous restions choqués à cette vision, Lucas, Théo, Sully, Axel, et Gregory étaient sur scène

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Nous restions choqués à cette vision, Lucas, Théo, Sully, Axel, et Gregory étaient sur scène. Je ne sais pas où était petit Lucas et Jérémie, sûrement encore en coulisses. La musique retentit, la foule cria, même Arya. Moi, je ne captais pas encore ce qu'il se passait. L'information paraissait énorme pour arriver jusqu'à mon cerveau. Je mis plusieurs minutes d'ailleurs avant de sourire comme une folle. Lucas me regardait et commençait à chanter. Mon sourire ne fit que s'agrandir d'avantage.

« L'enfant sauvage,

L'enfant terrible a le bras écorché par les ronces, il n'a pas peur de l'orage sur sa route tous les feux sont orange. Lui fais pas la morale il sait déjà qu'il n'a pas raison... »

*

Après des remerciements mouvementés par les cris des fans, la salle était devenue vide très rapidement, puisque tout le monde s'était précipité à l'extérieur, sûrement pour les dédicaces. J'avais reçu un message de Théo, nous disant de passer par la scène pour les retrouver aux loges. Nous montions à nouveau sur scène, les lumières nous aveuglait, et après ce concert, cet endroit semblait tellement différent. Arrivées à la loge, nous félicitions les gars.

- Putain c'était incroyable ! s'écria Arya en enlaçant Sully.

- Vous avez été supers ! Certaines paroles étaient tellement profondes, le sens dont vous avez tourné quelques phrases, le son, les voix ! Putain !

Oui, dans mes paroles je paressais hystérique, mais j'étais surtout impressionnée par tant de talent. Mes yeux devaient encore plus pétiller que tout à l'heure, j'étais dans une autre réalité. J'étais déconnectée, fascinée.

- Vous avez fait d'autres sons ? Que vous n'avez pas chanté ? demandais-je.

- J'veux tout écouter wesh ! lança Arya à son tour.

Les gars avaient le sourire aux lèvres. Je croisais le regard de Lucas et n'arrivais pas à me décrocher de celui-ci. Il paressait tellement heureux à cet instant, mais tout comme moi, il a dû vivre des choses pour avoir chanté certaines paroles. Théo me ramenait à la réalité, en énumérant les titres non-joués.

- Y'a 1000 qu'on a pas joué, 2K17, Document 1, Zone 51, Bluray, Marion, et les sons solo, comme RIP de Greg'. On a une bonne liste de sons qu'on peut pas intégrer au concert sinon ce serait trop long malheureusement, dit-il simplement.

Le son "Bluray" me tentais bien, mais après deux heures de concert, ils doivent être tous exténués alors je ne demandais pas. Contrairement à Arya.

- C'est quoi Marion ?

Lucas souris et alluma une instrumentale sur son téléphone.

Il débutait la chanson, et me regardait pendant tout ce temps. J'étais déconcentrée, je ne pouvais pas bien identifier les paroles à cause de ses yeux bruns.

La dernière parole qu'il prononçait avant de couper, était : « Putain j'comprend pas ce qu'il m'arrive. », il n'avait pas chanté toute la chanson, car oui, mine de rien, à force de les retarder, les fans allaient commencer à devenir fous. Alors on sortait des loges et des cris parvinrent très rapidement à mes oreilles. Me faisant un peu tourner la tête, je m'accrochais à la personne devant moi, se trouvant être Greg'. Il me souriait, et me maintenait légèrement.

Durant toute la séance, je vis les gars signer des pulls, des posters, des téléphones, même des chaussures parfois. Ils étaient tous très souriant et sympathiques envers leurs fans. C'était très touchant à voir. Malheureusement, certaines filles me regardaient méchamment lorsque je m'approchais trop d'eux. Enfin, ce n'est rien quand on y pense, et mon attitude le montrait bien : je ne faisais qu'aller voir les gars.

Je surveillais du coin de l'œil Arya, qui restait avec Sully. Elle n'avait pas l'air jalouse de toutes ses filles qui lui souriait et lui faisaient un câlin. Elle se montre plutôt compréhensive et c'est un très bon point, même si je sais que dans sa tête, elle a une pointe de bouillonnement.

Je m'avançais vers grand Lucas, et lui souriais puis restais à ses côtés. Une fille de quatorze ans, -je suppose-, s'avançait vers lui toute tremblante. C'était une jolie rousse aux yeux verts. Ses tâches de rousseurs se répandaient sur son nez et ses joues, son visage était à moitié caché par ses cheveux bouclés. Elle était très bien habillée, et beaucoup plus jolie que moi quand j'avais son âge. Elle sautait sur Lucas et lui fis un énorme câlin en lui répétant qu'elle l'aime. Un petit pincement pris place dans mon cœur quand je vis cette scène. J'étais d'ailleurs assez gênée de rester comme un poteau pendant ce moment d'intimité. Une fois leur étreinte finie, je m'avançais vers Lucas afin de lui dire que j'allais chercher un truc à manger.

Mais je ne pus finir ma phrase que la rousse me poussait légèrement en arrière en me lançant un regard noir, me faisant bien comprendre de ne pas m'approcher de lui. C'est alors pour mon bien et pour celui de Lucas que je me contentais de froncer les sourcils et la regarder de haut en bas, en partant comme une parfaite bad bitch.

À ce moment-là, j'entendais un petit "Uh !", vous savez ce bruit que font les "parfaites" quand elles sont vexées avec leur voix aïgue là. Voilà, ce genre de bruit. C'est dommage, elle avait un potentiel à être gentille.

Je tournais en rond à la recherche d'un distributeur, mais n'en trouvais aucun. J'étais partie seule, c'était plus rapide. Je soufflais lorsque j'en aperçu un, j'avais dû passer devant cinq fois au moins avant de remarquer que c'était un distributeur... Je m'avançais mais un homme me devança. Homme d'assez grande taille d'ailleurs, il avait un long manteau brun foncé et une sorte de chapeau noir. J'attendais un moment jusqu'à me rendre compte qu'il ne prenait rien.

- Excusez-moi, je peux passer ?

L'homme ne répondait rien alors j'attendais encore quelques instants. Je repris la parole, cette fois en parlant plus fort pour qu'il m'entende.

- Monsieur, j'aimerais prendre quelque chose alors si vous ne prenez rien, puis-je passer ?

Toujours aucune réaction.

- Vous savez où il y a un autre distributeur ???

Rien. Il commençait réellement à me saouler lui. Je soufflais et reparti bredouille finalement. Je fis deux pas, mais fut arrêtée par l'homme qui encerclait ma gorge de ses mains. L'air manquait rapidement dans mes poumons, ma gorge devenait plus que sèche. Mes yeux tournèrent ainsi que ma tête, puis l'homme me lâcha. Je m'écroulais sur le sol froid, ma tête la première dans celui-ci. Avant de tomber dans l'inconscience, je remarquais ses yeux bleus. Ses yeux bleus que je reconnaissais si bien.

WingsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant