Après la soirée, j’ai finit ma nuit à vomir. Heureusement Léo a pensé que c’était à cause de l’alcool. Je voulais pas qu’il l’apprenne. Il avait assez paniqué en croyant que j’avais trop bu alors, s’il savait que je me droguais, ça aurait été la fin. Je voulais pas le perdre. C’était tout ce qu’il me restait, lui et la meth. J’avais besoin de ces deux là pour survivre.
Le Dimanche matin fut dur. N’ayant pratiquement pas dormit et devant subir les effets secondaires de l’alcool mélangé à la drogue, c’était horrible. Heureusement, Léo n’était pas là pour voir la larve que j’étais. Il avait un inventaire à faire à la librairie. Depuis que mes « parents » nous avait coupé les vivres dès qu’il pouvait faire des heures supp’, il le faisait.
J’ai regardé mon agenda : demain premier partiel. Fait chié. J’ai sortit mes cours. J’ai voulut commencer à réviser, mais la seule chose à laquelle je pensais c’était mon mal de crane et la soirée d’hier soir. C’était tellement bon. Ce bonheur que j’ai eu. Jamais je n’avais sentit ça avant. C’était comme le Paradis. C’était le Paradis. Le pied total.
J’arrêtais pas de penser à hier soir. Ce bonheur putain. J’avais l’impression qu’il me faudrait des kilos entiers de coke pour pouvoir y avoir accès encore une fois. Malgré tout j’en avais envie. Tellement envie. Je faisais que de penser à ça. Fallait que j’en prenne. C’était plus fort que moi. Comment résister à tant de bonheur en aussi petite dose. J’en avais besoin. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose en moi me criait que c’était vital. Que j’en avais besoin pour survivre. Que sans ça j’allais mourir. Je l’ai cru. Parce que j’avais qu’une envie : retourner au septième ciel.
J’ai secoué la tête pour remettre mes idées en place. Je me suis penché sur ma neuropsychologie. J’ai lut sans comprendre. Voyant que ça ne menait à rien, je me suis levé. Je me suis dirigé vers la cuisine pour me prendre un café. Sur la table j’y ai vu mon portable. Je l’ai regardé fixement me demandant si oui ou non je devais le faire. Si oui ou non je devais demander à Clèm’ de venir. Léo n'étant pas là, le moment était parfait. Mais 2 fois en à peine 24 heures, c’était peut-être de trop.
Oh et puis merde ! J’ai prit mon portable et j’ai tapé sur l’écran :
« Salut ma belle ! »
J’ai posé violemment le téléphone sur la table près de moi. J’étais énervé. Sans aucune raison. Mais je ne me suis pas inquiété, ça me paraissait normal d’être énervé. J’ai continué à siroter mon café. Réfléchissant à ce bonheur auquel j’allais bientôt gouter.
Puis, mon portable s’est mit à vibrer. J’ai vite posé mon café, prit mon téléphone avec excitation. J’étais impatient.
« Hey ! Alors remit d’hier soir ? ;) »
J’ai commencé à taper la réponse à tout vitesse. J’avais besoin d’elle, besoin de sa farine. Il m’en fallait. Je voulais être heureux de nouveau.
« Il en faut plus pour me mettre à terre. »
« T’en veux plus ? »
« T’en as ? »
« Oui ! »
« Si tu m’prends par les sentiments alors… »
« J’peux passer chez toi ? »
« Ouais ! »
« Ok à tout à l’heure ! »
J’ai commencé à rire. Ca y est. Le bonheur était en chemin pour mon appart’. Pour moi. Je n’en pouvais plus d’attendre. Il m’en fallait. J’en avais besoin. C’était vital. Tout mon corps me le criait. Clèm qu’est ce que tu fous. J’ai commencé à m’énerver: l’attente était trop longue. J’ai cassé ma tasse de café en la balançant contre le sol. Parce que j’étais énervé et que je voulais qu’elle vienne, maintenant.
VOUS LISEZ
Ce que tu es.
RomanceMarc est heureux dans sa vie d'étudiant. Il vit avec Léo, son petit-ami dans leur appartement du 13e. Après avoir été convaincu par Léo, Marc décide d'avouer à ses parents qu'il est homosexuel. Mais ils le renient. Peu à peu pour sortir de cette vie...